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Bøker i Biographies et memoires-serien

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  • av Romain Rolland
    290,-

    Cette biographie de Haendel est parue pour la première fois en 1910. Près d'un siècle plus tard alors que la musique baroque est reconnue comme ayant eu une influence sur la vie musicale des décennies suivantes, cet ouvrage Romain Rolland garde toute sa pertinence. "Il y a cent ans, explique Dominique Fernandez dans sa préface, on avait de Haendel l'image d'un type guindé, pompeux, ennuyeux à force d'emphase ; " une, perruque ", et même un peu mitée. [...] C'était une sorte de musicien officiel, dont la grandiloquence était l'élément naturel. Telle était l'idée qu'on se faisait de Haendel lorsque Romain Rolland publia sa monographie. IL avait alors quarante-quatre ans, déjà une longue couvre derrière lui, à la fois littéraire et musicologique, sans compter une embardée du côté de la peinture. Seul Proust, son contemporain, montra pour la musique une passion aussi soutenue. Mais, contrairement à l'auteur de La Recherche, les préférences de Romain Rolland vont à l'opéra et à l'oratorio, et l'on comprend qu'un Haendel, par les proportions épiques de ses couvres et la foi qui les soulève, soit devenu un de ses auteurs de prédilection." Loin de faire l'hagiographie du musicien, il en résulte un livre écrit avec rigueur et pertinence, qui replace Haendel comme l'ancêtre et précurseur de Beethoven ou Wagner. Extrait : " Ce n¿est pas après quelques années d¿études, et en quelque deux cents pages que l¿on peut donner un aperçu de l¿¿uvre colossal de Hændel. Pour bien parler de cette vie, il faudrait une vie ; et celle même du laborieux et enthousiaste Chrysander, qui lui fut consacrée, a été à peine suffisante. Nous avons fait ce que nous avons pu ; que l¿on excuse nos fautes ! Ce petit livre ne prétend à rien de plus qüà être une esquisse très sommaire de la vie et de l¿esthétique de Hændel. Dans un prochain volume, j¿étudierai plus en détail le caractère de Hændel, son ¿uvre, et son temps."

  • av George Sand
    437,-

    George Sand, nom de plume d'Amantine Aurore Lucile Dupin de Francueil, par mariage baronne Dudevant, est une romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française, née à Paris le 1er juillet 1804 et morte au château de Nohant-Vic le 8 juin 1876. Elle compte parmi les écrivains les plus prolifiques, avec plus de 70 romans à son actif et 50 volumes d'¿uvres diverses dont des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre et des textes politiques.À l'image de son arrière-grand-mère, Louise Dupin, qu'elle admire, George Sand prend la défense des femmes, prône la passion, fustige le mariage et lutte contre les préjugés d'une société conservatrice.Extrait : " Permettez moi, mon père, d¿écrire votre nom sur la première page de mon premier grand travail. Il vous revient de droit. C¿est vous qui m¿avez appris à aimer George Sand. Ceux qui vous connaissent sauront en ouvrant ce livre, qüil n¿a pu être dicté que par l¿amour de la vérité. Que ceux qui ne vous connaissent pas se disent que je trace ici avec toute ma piété filiale le nom de mon meilleur ami."

  • av Andre Suares
    290,-

    " La Norvège, navire de fer et de granit, gréé de pluie, de forêts et de brumes, est mouillée dans le Nord entre la frégate de l¿Angleterre, les quais de l¿Océan glacial, et la berge infinie de l¿Orient qui semble sans limites. La proue est tournée vers le Sud ; peu s¿en faut que le taille-mer n¿entre comme un éperon au défaut de la plaine germanique et des marais bataves. À l¿avant, la Norvège est sculptée, en poulaine, de golfes et de rochers : tout l¿arrière est assis, large et massif, dans la neige et les longues ténèbres. "

  • av Paul Scudo
    290,-

    " Il y a un an à peine que l¿une des plus célèbres cantatrices italiennes du commencement de notre siècle se mourait à Milan, dans la ville même qui fut le théâtre de ses premiers succès. Le nom de Mme Grassini brille d¿un éclat tout particulier parmi les virtuoses et les artistes distingués qui ont fait l¿ornement de la cour de Napoléon. Amenée en France par le vainqueur de l¿Italie, après la bataille de Marengo, Mme Grassini a cessé de chanter en public à la chute du maître du monde, dont elle avait été une des plus charmantes conquêtes. Après Mme Catalani, dont nous avons ici même apprécié l¿aimable talent et le noble caractère, Mme Grassini a sa place marquée parmi les cantatrices célèbres de notre siècle ; elle appartient à la même période de l¿art, au même groupe d¿artistes d¿élite, et forme avec sa brillante contemporaine un contraste des plus heureux."

  • av Frederic Harrison
    290,-

    " Le livre dont nous publions la traduction n¿a pas la prétention de révéler au public français un nouveau Ruskin, après les pages si éloquentes et si vraiment inspirées de M. Robert de la Sizeranne, l¿étude si consciencieuse et si complète de M. Jacques Bardoux, l¿essai encore tout récent de M. André Chevrillon. Peut-être a-t-il du moins le mérite de s¿adresser à un public moins restreint, parce que, tout en étant l¿¿uvre d¿un homme qui est à la fois un philosophe, un littérateur et un artiste, il n¿a été spécialement écrit ni pour les philosophes, ni pour les littérateurs, ni pour les artistes. Pour la première fois, croyons-nous, on trouvera les ¿uvres si nombreuses, si touffues, parfois même si difficiles à lire de Ruskin, énumérées dans leur ordre chronologique, expliquées par les circonstances où elles sont nées, succinctement analysées et commentées par un esprit clair qui n¿a pas visé à autre chose qüà les faire comprendre et à en montrer, en dépit des apparences, la liaison intime et la suite harmonieuse."

  • av Leon Tolstoi & Sophie Tolstoï
    357,-

    " Levée de bonne heure ; le rhume, je suis souffrante. Arrivée à Toula par un temps clair et doux. Non loin du pont, rencontré Liovotchka qui revenait déjà de promenade ; son expression était sereine, radieuse. Partout, toujours, j¿aime à l¿apercevoir, surtout lorsque je ne m¿y attends pas. ¿ A Toula, réglé quelques affaires : touché l¿argent provenant de la vente du bois ; discuté avec le prêtre d¿Ovsiannikovo au sujet du partage. J¿ai cédé sur la plupart des points et nous sommes presque arrivés à un accord. Je suis allée voir les Raievskii, les Sverbéiev et les Zinoviev chez qui j¿ai rencontré Arséniev, maréchal de la noblesse du département. Depuis l¿année dernière, je remarque que l¿on commence à me traiter en vieille femme. Bien que je n¿y sois pas accoutumée, cela ne me fait que peu de peine. Nous sommes si habitués à sentir qüil dépend de nous de susciter en autrui sympathie et admiration."

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