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Dans la plupart des métiers, ce sont des mentor·es qui assument la transmission du métier à autrui. Néanmoins, endosser cette fonction ne va pas de soi. Ce contexte de formation d'adultes entre mentor·es et stagiaires présente différentes dimensions¿: observation, imitation, mise en pratique, sans oublier les entretiens. C'est l'analyse des entretiens menés dans le contexte de la transmission du métier enseignant en alternance, qui est mise en exergue dans cet ouvrage. Ainsi, au travers d'une démarche de formation des mentor·es¿nommée mentoring conversation studies, conçues selon le modèle des lesson studies, l'auteure présente comment, dans ce contexte, des mentor·es en formation d'adultes se développent en profondeur, en termes de réflexivité et d'autorégulation. Enfin, l'analyse fine des entretiens présentée dans ce livre questionne les dispositifs actuels de formation destinés aux mentor·es, et, en corollaire, les effets d'une absence de dispositif destiné à ce public.
La visée première de cet ouvrage est de faire le point des recherches qui, dans l¿aire francophone, se sont intéressées à la manière dont les inégalités selon le genre se construisent dans la classe. Les chapitres qui le constituent relèvent de travaux menés dans plusieurs disciplines scolaires (Education physique et sportive, Écriture, Histoire, Littérature, Mathématiques) à différents niveaux du cursus (maternelle, élémentaire, secondaire, universitaire) et dans plusieurs pays (Canada, France, Suisse et Tunisie). Chacun d¿eux s¿attache à rendre compte de la question des inégalités de sexe dans l¿enseignement et l¿étude des savoirs, et, pour certains, de ses implications dans la formation à l¿enseignement. Ces aspects sont appréhendés sur la base de recherches dont la diversité se déploie à la fois en termes d'objets d'étude retenus, de terrains d'investigation, de cadres théoriques mobilisés, de démarches méthodologiques mises en ¿uvre et enfin, selon les ancrages disciplinaires spécifiques à chaque approche. Par-delà cette diversité qui donne à voir la vitalité des problématiques de recherche dans ce domaine, les autrices se sont attachées à préciser, en s'appuyant sur la littérature des Études de genre, quelle est la compréhension, ou l¿interprétation qüelles donnent dans leur texte aux termes de sexe et de genre, ce qui permet d¿entrevoir toutes les nuances pouvant émerger de l¿utilisation du concept de genre lorsqüil est convoqué dans les recherches didactiques.Les chapitres ont été regroupés en deux grandes parties. La première présente des résultats de recherche concernant les processus d¿enseignement-apprentissage chez les filles et les garçons à différents niveaux de l¿École. Les contributions de la seconde partie pointent les difficultés mises au jour concernant l¿introduction des problématiques didactiques relatives au genre dans la formation des futur·es enseignant·es.
Les notions de segmentation et connexion textuelles sont fondamentales tant pour la compréhension des textes que pour leur production, puisqüelles renvoient aux opérations permettant de donner au discours sa cohésion et sa cohérence, en particulier à travers l¿utilisation de la ponctuation et des connecteurs logiques. Si ces notions ont fait l¿objet depuis les années quatre-vingt de nombreuses réflexions de la part des linguistes, elles restent toutefois peu traitées d¿un point de vue didactique. Les programmes de français de l¿école et du collège mentionnent la nécessité d¿apprendre aux élèves à écrire des textes cohérents, mais sans donner aux enseignants d¿éléments précis pour aborder cet apprentissage. Ce dernier implique en réalité la maîtrise de multiples compétences et constitue bien souvent une pierre d¿achoppement majeure pour les élèves. Les articles regroupés dans ce volume permettent de croiser des approches scientifiques et pratiques pour éclairer cette question. Dans une perspective épistémologique, les contributions invitent à prendre la mesure de la difficulté que les opérations de segmentation et connexion représentent pour les élèves et à mieux penser les écueils liés à leur enseignement. Dépassant ce stade du constat, l¿ouvrage propose également des solutions pour une mise en ¿uvre en classe, par l¿analyse de différents dispositifs permettant de développer la fibre métalinguistique des apprenants, dans le but de mieux allier étude de la langue, lecture et écriture.
Que fait l¿élève quand on lui demande de justifier ses propos en classe de mathématique? Cet ouvrage, une thèse au sens fort du terme, offre une reconstitution tout à fait originale des moyens d¿expression mobilisés par l¿élève en situation de validation. A travers une analyse qualitative illustrée d¿exemples authentiques, le talent créateur des élèves face aux difficultés rencontrées dans la solution de problèmes est mis en évidence. Fondé sur des repères épistémologiques, didactiques et sémiotiques, le texte aborde les différentes stratégies de preuve utilisées par les élèves: rôle du raisonnement, des éléments du langage et des particularités de la figure géométrique; besoin du discours déductif ou de la démonstration; qualité d¿une preuve, niveaux de conviction et patrons de conduite; influence du milieu et des nouvelles technologies. Il intéressera donc non seulement les didacticiens et enseignants de mathématiques, mais tout chercheur et enseignant passionnés par les voies multiples empruntées dans la classe pour fonder la pertinence d¿une solution trouvée.
L¿objectif de l¿ouvrage est de démontrer la pertinence d¿un enseignement explicite des genres textuels en langues étrangères. À la fois lieux d¿intégration des activités langagières proposées en classe et outils de communication qui donnent accès à la vie publique, les genres textuels permettent de répondre aux critères de l¿approche par tâches ou perspective actionnelle, lorsqüils sont travaillés comme objets d¿enseignement. Les différents chapitres de l¿ouvrage traitent d¿une grande variété de genres textuels et de contextes d¿enseignement, abordés selon trois perspectives : théorique, historique et didactique. La partie pratique contient des recherches empiriques et des propositions de séquences didactiques. Les lecteurs trouveront des pistes concrètes pour la formation tout au long de l¿ouvrage.
Un élève allophone est confronté à un ensemble de défis à l¿issue de sa migration. Il doit à la fois apprendre une nouvelle langue, s¿inscrire dans un contexte scolaire inconnu, construire des relations et s¿ouvrir à l¿altérité. S¿il est adolescent, la tâche s¿amplifie, car il est aussi tenu de préparer son insertion professionnelle. Ce livre analyse les pratiques des enseignants travaillant avec de jeunes migrants en fin de scolarité. Comment leur apprennent-ils à parler, à écrire et à communiquer dans des situations diverses¿? Quels sont les obstacles auxquels ils font face¿? Comment essaient-ils de les surmonter¿? Voici quelques lignes de force de leurs démarches¿: les enseignants proposent des situations ancrées dans les contingences des élèves¿; ils misent rapidement sur des activités de production¿; ils conçoivent les dispositifs en fonction des projets individuels. La présentation de nombreux exemples permettra d¿alimenter d¿autres expériences et de former les enseignants. Une tâche particulièrement importante dans les espaces scolaires, pluriels et multilingues qui caractérisent nos sociétés actuelles.
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