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" L'Éthique de Spinoza a toujours fasciné les esprits parce qu'elle se présente comme un parfait édifice rationnel dont chaque proposition est un élément indispensable à la totalité du système, dont chaque argument prétend à la validité et à l'objectivité d'un théorème de géométrie. Alain ne pouvait, ayant fait cours sur Descartes, éviter la pérégrination au sein de l'architecture conceptuelle de Spinoza. Cette réflexion se prolonge au-delà du livre qu'il lui a expressément consacré : en effet, dans maintes autres occasions, dans certains de ses Propos notamment (qu'on trouvera dans ce volume), Alain évoque Spinoza ; et lorsqu'il voudra rendre hommage à Jules Lagneau, c'est encore Spinoza qui sera présent dans la discussion : c'est la raison pour laquelle ce philosophe est la figure retenue pour assurer le lien thématique du recueil, ainsi considérablement augmenté."
" Les idées ici proposées ne dépendent point de quelque idée supérieure d'abord posée, et ne conduisent même point à quelque notion commune qui puisse définir tous les arts en peu de mots. Au contraire je me suis attaché à marquer les différences, les séparations, les oppositions, me réglant ainsi, autant que peut faire la critique, sur les oeuvres elles-mêmes, dont chacune s'affirme si bien et n'affirme qu'elle..."
" Toute recherche doit aller du clair à l¿obscur, c¿est-à-dire de ce qui est le plus aisé à comprendre à ce qui est le moins aisé à comprendre ; et ce qui est le plus aisé à comprendre, c¿est nécessairement ce qui est le plus réfléchi et le plus raisonnable. En d¿autres termes, on ne peut expliquer quoi que ce soit qüen ramenant le confus au clair et l¿instinctif au réfléchi. Cette règle si évidente est pourtant méconnue trop souvent par ceux qui font profession de philosophie ; et particulièrement, lorsqüils traitent de la Mémoire, ils semblent chercher la difficulté, et craindre de ne pas commencer par ce qüil y a dans cette question de plus obscur et de plus difficile à expliquer, je veux dire cette forme de la Mémoire qui paraît régie par un obscur mécanisme et entièrement soustraite à l¿autorité de la Raison. Car, voulant traiter du souvenir, ils commencent par considérer le souvenir d¿une maison, ou d¿un visage, ou de quelque autre objet du même genre, comme si nous n¿avions pas de souvenirs plus précis, plus certains et mieux ordonnés que ceux-là. Et ceux pour qui la Raison n¿est qüun produit ou, si l¿on veut, un résidu des circonstances ne font, en procédant ainsi, que suivre leurs principes. Mais comment ne pas admirer l¿imprudence de ceux qui, prétendant défendre les droits de la Raison, se laissent aller à imiter leurs adversaires, et commencent par exclure toute raison de la plupart des fonctions intellectuelles ?"
" Il a paru intéressant aux éditeurs de conserver, non pas un choix des Propos écrits sur la guerre en ces vingt ans de paix armée, mais plutôt de rassembler tous ces Propos qui correspondent à une réflexion continue sur quelque aspect nouveau de guerre et paix suggéré par les évènements au cours de ces vingt ans. Cette réflexion a permis à l¿auteur de pénétrer tout à fait dans son sujet : car il ne s¿agit pas alors d¿anecdotes ; mais bien plutôt c¿est la notion de force qui est explorée et comme retournée. La doctrine de la force, si cohérente, si remarquable par ses réalisations s¿est montrée d¿année en année plus clairement, et cela ressortira d¿une publication comme celle-ci qui présente, en trois cent cinquante articles réunis en deux volumes, le double aspect de la force (...)"
" D'ABSOLU à ZÈLE, de BEAU à VIOLENCE, de DÉSIR à PROGRÈS, de FANATISME à JUSTICE, Alain donne ici l'exemple d'une sagesse en action, moins soucieuse de prédication que de lucidité, à la recherche constante du "penser juste". Au passage, il crée un genre original, à mi-chemin de la maxime et du Propos. Ces Définitions, dont les contraintes de concision et de précision excluent aussi bien les ambiguïtés complaisantes que les bavardages dogmatiques, lui servent d'armes : il s'agit d'affronter, par le langage, les pièges du langage."
" On a rassemblé dans ce recueil, et suivant l'ordre chronologique, la plupart des Propos, écrits de 1908 à 1935, qui touchent à la religion par quelque côté, et que l'auteur n'a pas déjà retenus, ni pour les Saisons de l'Esprit, ni pour les Propos sur l'Éducation, ni pour les Propos de Littérature, ni pour les Propos d'Esthétique. Par contre, la plupart des Propos qui furent réunis en 1924 sous le titre Propos sur le Christianisme se retrouvent dans ce recueil-ci, qui vise à remplacer ou à compléter ce premier recueil."
" Alain écrit ses souvenirs en 1931 et précise en faire « quelques ajustements, mais sans rien changer à cette couleur des opinions » en mai 1933. Ces souvenirs présentés d¿une manière vaguement chronologique comportent peu de dates et quelques lieux seulement pourront aider à suivre le narrateur dans ses trois années de périple. On trouve néanmoins dans l¿ouvrage quelques tableaux assez bien descriptifs de ces lieux occupés par Alain et de nombreux détails techniques, restant superficiels toutefois. La période couverte s¿étale d¿octobre 1914 à octobre 1917."
" En quatre-vingt-dix-neuf propos brefs et toniques, Alain nous donne les clés de l'action, souligne le rôle de la volonté, du courage, de la fidelité et de la confiance. L'ouvrage est un bréviaire optimiste résolument tourné vers le bonheur."
" La pensée d'Alain ne peut se résumer en quelques mots, laissons ainsi à l'auteur le soin de définir son entreprise philosophique : 'L' immense danger et l'urgence, toujours aussi pressante, de tirer l'humanité de la barbarie proche, commandent d'aller droit au but humain. Il faut que l'enfant connaisse le pouvoir qu'il a de se gouverner et d'abord de ne point se croire ; il faut qu'il ait aussi le sentiment que ce travail sur lui-même est difficile et beau... Les vrais problèmes sont d'abord amers à goûter ; le plaisir viendra à ceux qui auront vaincu l'amertume.' Après Kant et Rousseau, Alain insiste sur la nécessité de l'éducation de chaque homme pour en faire un sujet libre et responsable de lui-même comme d'autrui."
" En 1923, la Librairie Stock publiait, dans une collection de petit format Les Contemporains, une série de Propos sur l'Esthétique écrits au cours des années 1921-1923 et extraits des Libres Propos (Journal d'Alain). Le monumental Système des Beaux Arts composé par Alain à travers les épreuves de la guerre, venait de paraître (1920) aux Éditions de la Nouvelle Revue Française. À l'opposé du Système, et par là même y introduisant, ce court recueil de 35 Propos, assemblés presque au hasard, eut la vertu fulgurante de révéler aux lecteurs les plus divers une grande et neuve Présence. Bien que d'autres oeuvres d'Alain sur le Beau et l'Art soient maintenant accessibles, nous avons voulu réimprimer tel quel pour les commençants, c'est-à dire pour tous, ce petit livre que tant de jeunes il y a un quart de siècle se passèrent de main en main, mais dont le contenu ne passera pas."
" On a réuni ici cent Propos choisis parmi les Propos écrits de 1921 à 1936 et qui visent tous à la police de l'esprit. On y retrouvera le même ton qu'aux propos des Saisons de l'esprit et à ceux de Minerve, qu'ils complètent et pour ainsi dire achèvent. L'auteur a souvent dit, revenant de la dernière guerre, que la paix supposait en chacun des opinions profondément méditées, une vigilance à l'égard de soi-même sans aucune défaillance. Cette fin est visible dans tous ces propos-ci. On leur a conservé à dessein l'ordre chronologique, ce qui permettra au lecteur et au disciple d'apercevoir que l'auteur, qu'il s'agisse de mathématique, ou d'astronomie, ou d'un fait social, ou d'un événement de l'histoire, ou d'un problème posé par l'enseignement, éclaire pour chacun la voie de l'affranchissement de soi par soi. En ces temps rien n'est plus utile à chacun de nous. Que notre esprit s'assoupisse et s'abandonne, ouvrons le livre ; aussitôt nous y trouverons l'aiguillon qui nous remettra debout et l'esprit en éveil."
« J'ai un terrible ennemi, me dit-il. Regarde. Partout il se montre, aussi puissant, aussi attentif, aussi vif que moi. Que me vienne la pensée qu'il me guette, et que je me dresse, je le vois debout. J'en suis à ne plus dormir ; mais lui non plus ne dort pas. Tranquille et résolu autant que moi. J'attends qu'il attaque ; mais je ne puis attendre ; je ne puis lui laisser cette avance; je lève le bras ; regarde ; il était temps ; lui lève aussi le bras. Toutes mes pensées, je croirais qu'elles naissent en lui en même temps qu'en moi. Il me craint, je le vois bien, et, comme je sais ce que c'est que craindre, je sais qu'il me hait. Tous les projets que je forme pour me défendre, il les forme ; et comme je me veux étendre, ce qui est un moyen de me garder, lui le veut aussi. Il est mon semblable, je le savais ; je le sais encore mieux depuis que nous sommes en querelle. Peut-on aimer son semblable ? Bien plutôt n'est-il pas sage de le craindre ? Ce qui est désirable à moi ne l'est-il pas à lui ? On m'a dit autrefois que c'était paix entre ceux qui pensent les mêmes choses. Mais si nos pensées sont nos désirs, et au fond nos besoins, n'est-ce pas guerre, au contraire, si l'on pense les mêmes choses. O mon frère ennemi, tu m'as appris d'amères vérités ! Encore maintenant tu me les confirmes. Par cette allure, par cette attitude, par ce geste désespéré que tu viens de faire, désespéré et en même temps menaçant, je le vois bien. Adieu, fraternité ! »Ainsi parlait l'homme en me montrant l'homme.« Mais, lui dis-je, c'est ton ombre. »
" «Mes pensées sont déjà assez hardies ; je supplie qu'on n'y ajoute rien. J'ai donné assez de preuves d'obéissance stricte dans mes fonctions de brigadier d'artillerie. Si quelques-uns ont de la peine à accorder cette déclaration avec ce qu'ils vont lire, cela prouve qu'ils ont besoin de me lire plus d'une fois.»Dans une centaine de propos, Alain juge la guerre et n'en oublie rien : l'histoire, la révolte, la situation du soldat, paysan ou prolétaire, la violence, la passion meurtrière. Cette analyse impitoyable de la guerre est une réflexion de sage sur la paix."
" Édition originale et intégrale de cet ouvrage d'Alain qui évoque son professeur de philosophie à Vanves Jules Lagneau (1851-1894), rencontre qui influença fortement le philosophe en devenir car le professeur appliquait le précepte de la méthode réflexive qui consiste à retrouver toute la pensée en chaque pensée."
" Il a paru intéressant aux éditeurs de conserver, non pas un choix des Propos écrits sur la guerre en ces vingt ans de paix armée, mais plutôt de rassembler tous ces Propos qui correspondent à une réflexion continue sur quelque aspect nouveau de guerre et paix suggéré par les événements au cours de ces vingt ans. Cette réflexion a permis à l¿auteur de pénétrer tout à fait dans son sujet : car il ne s¿agit pas alors d¿anecdotes ; mais bien plutôt c¿est la notion de force qui est explorée et comme retournée. La doctrine de la force, si cohérente, si remarquable par ses réalisations s¿est montrée d¿année en année plus clairement, et cela ressortira d¿une publication comme celle-ci qui présente, en trois cent cinquante articles réunis en deux volumes, le double aspect de la force"
" L'auteur des Propos d'Alain n'a pas à être ici présenté au lecteur. Nous renonçons aussi, quelque envie que nous en ayons, à indiquer sa place parmi les penseurs de ce temps et de tous les temps. Avertissons simplement le lecteur qu'il trouvera en ce livre cent soixante-cinq Propos choisis parmi les milliers de Propos qu'Alain a écrits jour par jour ; de 1906 à 1914 dans la Dépêche de Rouen, puis de 1921 à 1924, dans les Libres Propos et dans l'Émancipation.Chacune de ces réflexions de politique est née selon une libre inspiration, et souvent à des années d'intervalle, au contact de quelque événement aujourd'hui lointain. Transcrites avec leur date et simplement rapprochées, elles se trouvent dessiner une Doctrine de la Liberté."
" Une première ébauche de cet essai fut écrite entre mars et mai 1919. Freud avait travaillé en même temps à « L'inquiétant, dans lequel apparaissait déjà le terme de « contrainte de répétition ».L'essai fut achevé en juillet 1920 et publié en décembre sous la forme d'un volume de l'Internationaler psychoanalytischer Verlag. Ce livre occupe une place essentielle parmi les grands écrits métapsychologiques de Freud, annonçant les ¿uvres de la dernière période et particulièrement Le moi et le ça de 1923. Il est également dans la continuité des « Formulations sur les deux principes de l'advenir psychique », de « Pour introduire le narcissisme » et de « Pulsions et destins de pulsions ».
Biographie de Bazin sur la vie de Charles de Foucauld et son oeuvre caritative dans le pays des Touaregs. Texte intégral. Charles de Foucauld, né le 15 septembre 1858 à Strasbourg (France) et mort le 1er décembre 1916 à Tamanrasset (Algérie française), est un officier de cavalerie de l'armée française devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique, prêtre, ermite et linguiste. Il est béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI puis canonisé le 15 mai 2022 par le pape François. Il est commémoré le 1er décembre.Orphelin à l'âge de six ans, Charles de Foucauld est élevé par son grand-père maternel, le colonel Beaudet de Morlet. Il intègre l'école spéciale militaire de Saint-Cyr. À la sortie, son classement lui permet de choisir la cavalerie. Il rejoint donc l'École de cavalerie de Saumur où il se signale par son humour potache, tout en menant une vie dissolue grâce à l'héritage perçu à la mort de son grand-père. Il est ensuite affecté en régiment. À vingt-trois ans, il décide de démissionner afin d'explorer le Maroc en se faisant passer pour un juif. La qualité de ses travaux lui vaut la médaille d'or de la Société de géographie et une grande renommée à la suite de la publication de son livre Reconnaissance au Maroc (1888). De retour en France et après diverses rencontres, il retrouve la foi chrétienne et devient moine chez les trappistes le 16 janvier 1890. Puis il part pour la Syrie, toujours chez les trappistes. Sa quête d'un idéal encore plus radical de pauvreté, d'abnégation et de pénitence le pousse à quitter La Trappe afin de devenir ermite en 1897. Il vit alors en Palestine, écrivant ses méditations (dont la Prière d'abandon) qui seront le c¿ur de sa spiritualité.Ordonné prêtre à Viviers en 19011, il décide de s'installer dans le Sahara algérien à Béni Abbès. Il ambitionne de fonder une nouvelle congrégation, mais personne ne le rejoint. Il vit avec les Berbères, adoptant une nouvelle approche apostolique, prêchant non pas par les sermons, mais par son exemple. Afin de mieux connaître les Touaregs, il étudie pendant plus de douze ans leur culture, publiant sous un pseudonyme le premier dictionnaire touareg-français. Les travaux de Charles de Foucauld sont une référence pour la connaissance de la culture touareg.Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld est assassiné à la porte de son ermitage. Il est très vite considéré comme un martyr et fait l'objet d'une véritable vénération appuyée par le succès de la biographie de René Bazin (1921). De nouvelles congrégations religieuses, familles spirituelles et un renouveau de l'érémitisme s'inspirent des écrits et de la vie de Charles de Foucauld.Son procès en béatification commence dès 1927. Interrompu durant la guerre d'Algérie, il reprend et Charles de Foucauld est déclaré vénérable le 24 avril 2001 par Jean-Paul II, puis bienheureux le 13 novembre 2005 par Benoît XVI. Le pape François signe le 27 mai 2020 le décret reconnaissant un miracle attribué au bienheureux. Il est canonisé le dimanche 15 mai 2022.
«On devrait bien enseigner aux enfants l¿art d¿être heureux. Non pas l¿art d¿être heureux quand le malheur vous tombe sur la tête, je laisse cela aux stoïciens, mais l¿art d¿être heureux quand les circonstances sont passables et que toute l¿amertume de la vie se réduit à de petits ennuis et à de petits malaises.»
" Diese Vorlesungen wurden im verflossenen Sommer-Halbjahre vor einer beträchtlichen Anzahl der bei uns studirenden Jünglinge gehalten. Sie sind der Eingang in ein Ganzes, das der Verfasser vollenden, und zu seiner Zeit dem Publicum vorlegen will. Eine äussere Veranlassung, die weder zur richtigen Beurtheilung, noch zum richtigen Verstehen dieser Blätter etwas beitragen kann, bewog ihn, diese fünf ersten Vorlesungen abgesondert abdrucken zu lassen, und zwar gerade so, wie er sie gehalten, ohne daran ein Wort zu ändern. Dies möge ihn über manche Nachlässigkeit im Ausdrucke entschuldigen. ¿ Bei seinen übrigen Arbeiten konnte er diesen Aufsätzen nicht gleich anfangs diejenige Vollendung geben, die erihnen wünschte. Dem mündlichen Vortrage hilft man durch Declamation nach. Für den Abdruck sie umzuändern war gegen eine Neben-Absicht desselben."
" Was außer der Schule brauchbar ist von der neueren Philosophie, sollte den Inhalt dieser Schrift ausmachen; vorgetragen in derjenigen Ordnung, in der es sich dem kunstlosen Nachdenken entwickeln müßte. Die tiefern Zurüstungen, welche gegen Einwürfe und Ausschweifungen des verkünstelten Verstandes gemacht werden, das, was nur Grundlage für andre positive Wissenschaften ist, endlich, was blos für die Pädagogik im weitesten Sinne, d. h. für die bedachte und willkürliche Erziehung des Menschengeschlechts gehört, sollte aus dem Umfangederselben ausgeschlossen bleiben. Jene Einwürfe macht der natürliche Verstand nicht; die positive Wissenschaft aber überläßt er seinen Gelehrten, und die Erziehung des Menschengeschlechts, in wie fern sie vom Menschen abhängt, seinen Volkslehrern und Staatsbeamten."
Ce recueil réunit cinq textes de Simone Weil écrits entre 1933 et 1943, sur la guerre - et la force en général - et ses effets politiques, moraux et spirituels. Qu'advient-il lorsque la pensée se trouve prise dans des rapports de forces, lorsqu'elle est aux prises avec la force ? La capacité de juger, la lucidité, la capacité de penser et d'affirmer des principes peuvent-elles rester intactes?
Jaurès, avant d'être homme politique, fut professeur de philosophie. Plus que de véritables poèmes, ce sont des rêveries philosophiques qui nous sont ici proposées. L'édition, posthume (1921), ne nous permet pas de connaître la période de composition. Jaurès est né en 1859 dans un département, le Tarn, encore très rural. Il en garde une sensibilité réelle à la nature: nuages, oiseaux, soleil, étoiles, jeux de lumières, ciel bleu, terre, rochers, nuit. La philosophie fait intervenir Pascal, Copernic, Kant, Bossuet... et apporte les notions d'infini, d'espace, d'âme, de Dieu... Pour autant, l'homme n'est pas oublié: c'est un homme prométhéen, acteur de son progrès, qui apparaît dans «le blé». Derrière le tribun socialiste, nous voyons apparaître un homme complexe et sensible.
" La dottrina di Carlo Marx ha dimostrato anche ultimamente la sua fecondità e la sua eterna giovinezza offrendo un contenuto logico al programma dei piú strenui avversari del partito socialista, ai nazionalisti. Corradini saccheggia Marx, dopo averlo vituperato. Trasporta dalla classe alla nazione i principi, le constatazioni, le critiche dello studioso di Treviri; parla di nazioni proletarie in lotta con nazioni capitalistiche, di nazioni giovani che debbono sostituire, per lo sviluppo della storia mondiale, le nazioni decrepite. E trova che questa lotta si esplica nella guerra, si afferma nella conquista dei mercati, nel subordinamento economico e militare di tutte le nazioni a una sola, a quella che attraverso il sacrifizio del suo sangue e del suo benessere immediato, ha dimostrato di essere l'eletta, la degna" Antonio Sebastiano Francesco Gramsci (Ales, 22 gennaio 1891 ¿ Roma, 27 aprile 1937) è stato un politico, filosofo, politologo, giornalista, linguista e critico letterario italiano.Nel 1921 fu tra i fondatori del Partito Comunista d'Italia, divenendone segretario e leader dal 1924 al 1927. Nel 1926 fu arrestato e incarcerato dal regime fascista. Nel 1934, in seguito al grave deterioramento delle sue condizioni di salute, ottenne la libertà condizionata e fu ricoverato in clinica a Roma, dove trascorse gli ultimi anni di vita. Considerato uno dei più importanti pensatori del XX secolo, nei suoi scritti, tra i più originali della tradizione filosofica marxista, Gramsci analizzò la struttura culturale e politica della società. Elaborò in particolare il concetto di egemonia, secondo il quale le classi dominanti impongono i propri valori politici, intellettuali e morali alla società, con l'obiettivo di saldare e gestire il potere intorno a un senso comune condiviso da tutte le classi sociali, soprattutto quelle subalterne.
Le Droit à la paresse, ouvrage de Paul Lafargue paru en 1880, puis en 1883 en nouvelle édition[1], est un manifeste social qui centre son propos sur la « valeur travail » et l'idée que les humains s'en font.Texte classique, très riche historiquement ¿ il propose une monographie sociale, économique et intellectuelle et analyse les structures mentales collectives du xixe siècle ¿, Le Droit à la paresse démythifie le travail et son statut de valeur... Voici un texte très célèbre, au succès jamais démenti, d'un «disciple» de Karl Marx. L'entame du texte est des plus explicite: Ce texte est beaucoup plus qu'un pamphlet superbement écrit. Il contient une compréhension essentielle de la transformation nécessaire et actuelle de nos sociétés à travers la nature même du travail productif.
" Les grands naturalistes se distinguent de la foule des savants estimables voués l¿étude des êtres organisés par un en- semble de qualités qui, toujours isolées et incomplètes chez le plus grand nombre, se trouvent réunies et concentrées dans le génie de ces grands hommes. Le talent d¿observation, l¿absence d¿idées préconçues, la méfiance de soi-même, la patience, la sincérité, caractérisent le naturaliste ordinaire: les grandes vues, l¿esprit de comparaison et de généralisation, le pouvoir de se dégager des conceptions dogmatiques antérieures, l¿application de nouvelles méthodes d¿investigation, lui font défaut ; ses travaux agrandissent les domaines de la Zoologie, de la Botanique ou de la Paléontologie, mais ils n¿embrassent pas l¿ensemble des êtres organisés et ne modifient en rien la philosophie de la science. Les heureux novateurs dont la mémoire se rattache à l¿inauguration des grandes phases que l¿histoire naturelle a traversées, résumaient au contraire en eux toutes les qualités dont la combinaison est seule capable de la transformer. Tels furent Aristote, Linnée, Lamarck, Cuvier, les Jussieu, Robert Brown, Jean Müller et Alexandre de Humboldt. Tous se montrèrent à la fois des observateurs exacts et de hardis généralisateurs, tous découvrirent et signalèrent des horizons lointains, peine entrevus par leurs prédécesseurs."
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