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Bøker i Philosophie-serien

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  • av Andre Gide
    291,-

    " On convient généralement qüil y a de bonnes et de mauvaises influences. Je ne me charge pas de les distinguer. J¿ai la prétention de faire l¿apologie de toutes les influences.J¿estime qüil y a de très bonnes influences qui ne paraissent pas telles aux yeux de tous.J¿estime qüune influence n¿est pas bonne ou mauvaise d¿une manière absolue, mais simplement par rapport à qui la subit.J¿estime surtout qüil y a de mauvaises natures pour qui tout est guignon, et à qui tout fait tort. D¿autres au contraire pour qui tout est heureuse nourriture, qui changent les cailloux en pain : « Je dévorais, dit G¿the, TOUT ce que Herder voulait bien m¿enseigner. »L¿apologie de l¿influencé d¿abord ; l¿apologie de l¿influenceur ensuite ; ce seront là les deux points de notre causerie."

  • av Léon Blum
    291,-

    " Le vice propre du mariage actuel, c'est qu'il unit un homme tendant ou déjà parvenu, à la période monogamique avec une femme neuve, avec une femme qui, normalement, avant de se fixer, devrait dépenser, épuiser l'instinct de changement qui est en elle.Le mariage est la monogamie codifiée, et la monogamie ne correspond, chez l'homme ou chez la femme normale, qu'à un état second du coeur et des sens. Tout mariage qui unit l'homme et la femme avant qu'ils soient parvenus l'un et l'autre à cet état est un mauvais mariage."

  • av Camille Bellaigue
    291,-

    " Ce livre manquait, et rien n¿y manque. Il épuise momentanément un grand sujet, le plus grand peut-être qui s¿offre à la critique musicale et la défie. C¿est en musicien d¿abord, et en musicien consommé, que l¿écrivain anglais écrit de musique. Il parle véritablement des symphonies de Beethoven et non point à propos des symphonies ou à côté. Rien de ce qui les constitue ne lui est étranger ; rien ne lui est indifférent de ce qui les touche. Les étudiant l¿une après l¿autre et dans l¿ordre chronologique, il en considère d¿abord l¿organisme et comme l¿être spécifique : les thèmes, les rythmes, les timbres. Entre ces éléments premiers il observe ensuite quels rapports s¿établissent ; quelles réactions, quels développements s¿ensuivent, en quel sens, dans quel ordre et vers quelle fin. Puis, du fond et de la substance même il passe aux accessoires et aux alentours. Il recherche les antécédents, parfois aussi les conséquences. Curieux des origines, il ne l¿est pas moins des analogies. Constamment il rapproche et il compare. Commentateur de formes illustres, il aime à s¿en faire l¿historien, et leur fortune autant que leur beauté l¿intéresse. Il n¿omet ni une ébauche, ni une copie, ni même une variante, et jusque dans l¿essai, l¿effort, dans les corrections et les retouches, il épie les secrets du génie et ceux du travail, qui parfois se confondent. Dates de composition et d¿exécution, questions de temps et de lieu, mode et format de publication, dédicaces et prix de vente, hasards et caprices, erreurs et retours de l¿opinion, tout est consigné, contrôlé dans ce complet répertoire ; pas un détail n¿y fait défaut et tous les documents y font preuve. En un mot, l¿érudit qüest M. Grove n¿ignore des symphonies de Beethoven rien de ce qüon peut en savoir."

  • av Andre Gide
    291,-

    L'École des femmes est un roman d'André Gide publié en avril 1929 dans La Nouvelle Revue française des éditions Gallimard. Il constitue le premier tome d'un triptyque composé de Robert (1930) et Geneviève (1936), qui offrent des points de vue familiaux différents sur les mêmes événements.Écriture et publication du romanLa composition du roman fut un long processus pour André Gide, qui l'abandonnera et y reviendra à de nombreuses reprises entre juin 1919, date des premiers jets, et 1929 date de la première publication1. À un certain point, ce livre est devenu une ¿uvre de commande, financée par la revue littéraire américaine Forum. En effet, Forum donne en une avance de 1 500 dollars à Gide pour qu'il continue le travail et réserve la prépublication ¿ après traduction quasi simultanée en anglais par Dorothy Bussy ¿ à la revue américaine. Le personnage du mari d'Évelyne est directement inspiré à Gide par une bonne connaissance avec qui il entretient une relation ambiguë, faite d'intérêt, de jugement féroce et de ranc¿urs financières, l'homme d'affaires agricoles et politiques Eugène Rouart (1872-1936), futur sénateur de Haute-Garonne. Évelyne, par conséquent s'inspire de l'épouse d'Eugène Rouart : Yvonne Lerolle, fille d'Henry Lerolle.Achevé en 1929, L'École des femmes est initialement publié en trois épisodes dans les numéros de janvier, février et mars 1929 de Forum sous le titre The School of Wives. Le roman est ensuite publié en français dans La Revue de Paris du 15 mars et 1er avril 1929, puis se voit édité en intégralité au cours de la même année dans les éditions de la NRF, par Gaston Gallimard. En janvier 1930 paraît, également à la NRF, une édition augmentée de sa suite Robert.

  • av Camille Bellaigue
    291,-

    " Des études comme celles-ci[1], chronologiques, et pour ainsi dire successives, montrent bien les dangers du dogmatisme et la fragilité des systèmes préconçus. Elles font voir aussi dans l¿histoire de l¿art, surtout dans l¿histoire d¿un sentiment dans l¿art. La difficulté de trouver un fil conducteur qui jamais ne se rompe ou ne se dérobe, qui relie sans détours et sans erreurs les époques et les écoles. De l¿amour surtout, le plus ancien, mais le plus changeant de nos sentiments, il est impossible de ramener les variations à une marche constante, à un progrès régulier. A peine se risquerait-on à dire que les anciens compositeurs voyaient et montraient de l¿amour surtout l¿élément sentimental ; que les modernes en ont montré plus souvent l¿élément sensuel. Il suffit, pour apercevoir cette transformation générale, de rappeler des noms que ne séparent pas seulement les années : Gluck et Gounod, par exemple."

  • av Camille Bellaigue
    291,-

    " La musique a de l¿esprit. Il est peu de facultés, ou de dons, qüon s¿accorde mieux à lui reconnaître. Dans toute l¿histoire de notre art, je ne vois pas un chef-d¿¿uvre qüon puisse définir d¿un mot, comme on définit en l¿appelant « spirituel, » le Barbier de Séville de Rossini. Et notez que ce mot suffit, que l¿esprit fait seul toute la beauté de l¿ouvrage ; nulle autre qualité ne s¿y mêle ; il est tout esprit, rien qüesprit."

  • av Arthur de Gobineau
    291,-

    " La première intention du comte de Gobineau avait été d¿éclairer par un commentaire historique chacune des cinq parties de son drame, La Renaissance. Puis, changeant d¿idée, il classa dans ses papiers les introductions qüil avait rédigées. Pourquoi eut-il ce¿e intention, et pourquoi l¿abandonna-t-il ? Les exégètes se sont exercés là-dessus. Peut- être le comte de Gobineau eut-il souci de relier à son système historique, tout favorable aux races germaniques, une ¿uvre qui exalte un art, une culture latines. Et peut-être la même influence qui avait incliné son goût vers l¿Italie, continuant de s¿exercer, lui persuada de ne pas alourdir son ¿uvre, de lui laisser son allure dramatique. Tout cela est possible. Mais il n¿y a là qühypothèses, recherches hasardeuses et assez vaines de pensées dont le comte de Gobineau n¿a fait confidence à personne. quoiqüil en soit, voici les textes donnés pour la première fois au public français et réunis sous le titre que le comte de Gobineau avait choisi: La Fleur d¿Or."

  • av Laurent Tailhade
    291,-

    " Les personnes étrangères aux études médicales: hommes de lettres ou du monde, romanciers, chroniqueurs, simples gobe-mouches qui parlent, écrivent, discourent sur le propos de la morphine et de la morphinomanie, ignorent, la plupart du temps, le premier mot de leur sujet. Ils préconisent avec un aplomb qui déconcerte, des lieux-communs aussi vagues qu'erronés. Bon nombre de docteurs ne sont guères plus instruits que le public sur les arcanes du voluptueux et sinistre poison. Les plus avisés décernent leur clientèle au spécialiste; d'autres, moins éclairés ou moins délicats, proposent des traitements infructueux et chimériques. Optimistes à l'excès, d'aucuns, regardent la morphinomanie comme une «mauvaise habitude», comparable à celle des cartes ou du tabac. Ils prétendent la guérir par des procédés aimables ou de spécieuses diversions: promenades, théâtre, injections d'eau claire et tout ce qui s'en suit. D'autres enfin, cyniques faiseurs de dupes, exploitent, sous couleur de la traiter, cette «maladie expérimentale» qui, à moins d'une cure efficace et rationnelle, permise aux thérapeutes seuls outillés pour cet objet, n'a d'autre aboutissant que le désespoir, la vésanie ou la mort."

  • av Stefan Zweig
    291,-

    " La santé, pour l¿homme, est une chose naturelle, la maladie une chose antinaturelle. Le corps en jouit aussi naturellement que le poumon jouit de l¿air et l¿¿il de la lumière. La santé vit et croît silencieusement en l¿homme en même temps que le sentiment général de la vie. La maladie, au contraire, s¿introduit subitement en lui comme une étrangère, se rue à l¿improviste sur l¿âme effrayée et agite en elle une foule de questions. Car puisque cet ennemi inquiétant vient du dehors, qui l¿a envoyé ? Se main- tiendra-t-il, se retirera-t-il ? Peut-on le conjurer, l¿implorer ou le maîtriser ? Les griffes aiguës de la maladie suscitent au c¿ur de l¿homme les sentiments les plus opposés : crainte, confiance, espérance, résignation, malédiction, humilité et désespoir. La maladie pousse le malade à questionner, à penser et à prier, à lever dans le vide son regard épouvanté et à inventer un être vers qui il puisse se tourner dans son angoisse. C¿est la souffrance tout d¿abord qui a créé chez l¿homme le sentiment de la religion, l¿idée de Dieu."

  • av Anonym
    291,-

    L'Évangile selon Marc (¿¿ ¿¿¿¿ ¿¿¿¿¿¿ ¿¿¿¿¿¿¿¿¿¿) forme, avec les trois autres évangiles, le c¿ur du Nouveau Testament, la partie la plus récente de la Bible chrétienne. Le deuxième (par sa place) des quatre Évangiles canoniques est aussi le plus bref et probablement le plus ancien ; c'est l'un des trois « Évangiles synoptiques ».La tradition chrétienne attribue sa rédaction à Marc, identifié au Marc compagnon de Paul puis de Pierre, personnage mentionné par le Nouveau Testament, spécialement les Actes des Apôtres et les épîtres de Paul et de Pierre.Son antériorité par rapport aux deux autres synoptiques (Matthieu et Luc) est aujourd'hui admise par le consensus historien, tout comme son utilisation par Matthieu et Luc, dont il constitue l'une des deux sources principales.

  • av Anonym
    291,-

    Le Livre de la Genèse est le premier livre de la Bible. Ce texte est fondamental pour le judaïsme et le christianisme.Récit des origines, il commence par la création du monde, ¿uvre de Dieu, suivie d'une narration relatant la création du premier couple humain. Adam et Ève, forment ce premier couple mais désobéissent et sont exclus du jardin d'Éden. Ils ont une descendance, mais Dieu considérant que les humains sont malfaisants, il regrette de les avoir créés et décide de les détruire par le Déluge. Seuls Noé, considéré parfait, ainsi que sa famille, sont sauvés. Plus tard, Dieu différencie les langues et disperse l'humanité sur la surface de la Terre, lors de l'épisode de la tour de Babel. L'essentiel de la Genèse est ensuite consacré aux cycles d¿Abraham, un nomade arrivé dans le pays de Canaan sur injonction divine, de Jacob, dont la plupart des aventures ont pour cadre le nord du pays, et de ses fils parmi lesquels domine Joseph.La Genèse est anonyme, tout comme les autres livres de la Torah (Pentateuque). Les traditions juive et chrétienne l¿attribuent à Moïse, mais les recherches exégétiques, archéologiques et historiques tendent, au vu des nombreux anachronismes, redondances et variations du texte, à remettre en cause l¿unicité de son auteur. Ainsi, la Genèse représente, pour l'exégèse historico-critique du xxie siècle, la compilation d¿un ensemble de textes écrits entre les viiie et iie siècles av. J.-C. Pour cette raison, entre autres, l'historicité de son contenu est aussi mise en question.La Genèse est largement commentée par les rabbins et par les théologiens chrétiens. Avec l'avènement de l'islam, ses personnages font l'objet de multiples interprétations dans le Coran et ses commentaires.De nos jours, certains fondamentalistes, surtout dans des églises évangéliques, défendent l'idée du créationnisme, une théorie qui s'appuie sur une lecture littérale de la Genèse, qui serait historiquement et scientifiquement valable. Cependant, cette position est rejetée par l'ensemble des scientifiques et par d'autres autorités religieuses.

  • av Leon Tolstoi
    291,-

    Dans ce texte écrit en 1879 et à consonance très largement autobiographique, Tolstoï, en proie à une crise existentielle et mystique, déploie le paysage d'une âme séparée de Dieu, désertée par la grâce, seule face à l'obsession de la mort. Il est suivi d'un court texte qui montre l'aboutissement de cette crise, celui de transmettre le plus simplement possible le message épuré des Évangiles. Extrait : " Il y a dix-huit cents ans, Jésus-Christ révéla aux hommes une nouvelle loi. Par sa doctrine, sa vie et sa mort, il leur a montré ce que doit et ce que ne doit pas faire celui qui veut être son disciple.Non seulement il ne faut pas tuer, mais il ne faut pas se mettre en colère contre son frère. Il ne faut mépriser aucun homme :Vous avez entendu qüil a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; et celui qui tuera sera punissable par le jugement. » Mais moi je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère sans cause, sera puni par le jugement, et celui qui dira à son frère : Raca, sera puni par le conseil ; et celui qui lui dira : Fou, sera puni par la gehenne du feu. (Matth., V, 21, 22.)

  • av Victor Hugo
    242 - 291,-

  • av Rudyard Kipling
    503,-

    " La porte du fumoir exposée au vent venait de rester ouverte au brouillard de l¿Atlantique Nord, tandis que le grand paquebot roulait et tanguait, en sifflant pour avertir la flottille de pêche.« Ce petit Cheyne, c¿est la peste du bord, » dit, en fermant la porte d¿un coup de poing, un homme en pardessus velu et frisé. « On n¿en a nul besoin ici. Il est par trop impertinent. »Un Allemand à cheveux blancs avança la main pour prendre un sandwich et grommela entre ses dents :« C¿est une esbèce que che gonnais. L¿Amérique en est bleine de tout bareils. Che fous tis que vous tefriez gomprendre les bouts de corde gratis tans fotre tarif. »¿ Peuh ! Il n¿est pas mauvais au fond. Il est plutôt à plaindre qüautre chose, dit d¿une voix traînante un habitant de New-York, lequel gisait étendu de tout son long sur les coussins, au-dessous de la claire-voie humide. On l¿a toujours traîné de tous côtés, d¿hôtel en hôtel, depuis sa sortie de nourrice. Je causais avec sa mère ce matin. C¿est une femme charmante, mais qui n¿a aucune prétention à le diriger. Il va en Europe achever son éducation."

  • av Jules Simon
    291,-

    " La philosophie n¿est qüune chimère, c¿est le cri des esprits positifs, et, tant qüelle subsistera, c¿est-à-dire tant qüon agitera l¿éternel problème de la destinée humaine, il y aura des esprits positifs pour prendre la philosophie en pitié et nier sans relâche et sans pudeur le droit au profit du fait. Que gagnent-ils à s¿obstiner ainsi dans les préjugés de l¿éducation et la religion des faits établis ? Rien que d¿être conduits par un fil invisible à leurs propres yeux et d¿accepter en aveugles ce que d¿autres ont conquis en philosophes. Chimères si l¿on veut, ces chimères philosophiques mènent le monde. De ce nuage où la science s¿enveloppe, elle fait incessamment sortir quelquesunes de ces idées fécondes qui s¿infiltrent dans la littérature, dans les m¿urs, dans l¿éducation, pénètrent peu à peu jusqüaux derniers rangs de la société, finissent par devenir un patrimoine commun de tous les esprits, et donnent à la civilisation d¿une époque le caractère auquel l¿histoire la reconnaît.

  • av Elizabeth Gaskell
    291,-

    " Que d¿angles dans cette mansarde ! Un géomètre y eût retrouvé toutes les figures du cours le plus complet, mais c¿était mon premier domicile de libre garçon, et j¿en pris possession avec un orgueil, une joie indicibles.Mon père l¿avait choisie en bon air, donnant sur la place du marché, au-dessus d¿une boutique de pâtisserie tenue par deux antiques demoiselles, comme nous de la secte des indépendants, avec l¿arrière-pensée que ma conduite et mes principes religieux seraient sévèrement contrôlés par les misses Dinah et Hannah Dawson, en compagnie de qui je devais prendre mes repas. Lui-même, faisant trêve à ses obstinés travaux et endossant pour la première fois, je crois, son habit des dimanches un jour ouvrable, était venu me présenter au patron sous les ordres duquel je devais débuter."

  • av Voltaire
    291,-

    " Voltaire publia, en 1727, un ouvrage qüil avait écrit en anglais, et intitulé an Essay upon the civil wars of France, extracted from curious manuscripts; Londres, S. Jallasson, in-8° de trente-cinq pages ; c¿était la première partie de l¿Essai sur la poésie épique. La censure de Paris ne permit pas l¿impression de l¿Essai sur les guerres civiles[2], et la traduction de l¿abbé Granet[3] ne vit le jour qüen Hollande, en 1729. Elle fut réimprimée, dans le même pays, en 1731. Pendant longtemps cet écrit n¿a pas été admis dans les ¿uvres de Voltaire. Enfin on l¿imprima, en 1768, dans la septième partie des Nouveaux Mélanges ; et depuis lors il avait toujours été conservé dans les Mélanges. Ce sont les éditeurs de Kehl qui l¿ont imprimé dans le même volume que la Henriade : c¿était faire ce que désiraient les auteurs de la Bibliothèque française.Ayant vainement cherché à Paris et fait chercher à Londres un exemplaire de l¿ouvrage anglais, je donne la traduction de l¿abbé Granet, comme on le fait depuis 1768, sans le savoir, ou du moins sans le dire.. "

  • av Charles Beaudelaire
    291,-

    Les Épaves est un recueil de poèmes de Charles Baudelaire publié en 1866. Ce recueil est publié après le procès du 20 août 1857 pour « outrage à la morale publique et aux bonnes m¿urs ».Ce recueil est constitué de trois parties. :un premier chapitre composé d'un seul poème (poème I) ;un second chapitre Pièces condamnées tirées des Fleurs du Mal (poèmes II à XX);un troisième chapitre Bouffonneries constitué de trois poèmes.Il est précédé de cet « avertissement au lecteur »[2]. :Ce recueil est composé de morceaux poétiques pour la plupart condamnés ou inédits, auxquels M. Charles Baudelaire n'a pas cru devoir faire place dans l'édition définitive des Fleurs du Mal.Cela explique son titre.M. Charles Baudelaire a fait don, sans réserve, de ces poèmes à un ami qui juge à propos de les publier, parce qu'il se flatte de les goûter et qu'il est à un âge où l'on aime encore à faire partager ses sentiments à des amis auxquels on prête ses vertus.L'auteur sera avisé de cette publication en même temps que les deux cent soixante lecteurs probables qui figurent à peu près ¿ pour son éditeur bénévole, ¿ le public littéraire en France, depuis que les bêtes y ont décidément usurpé la parole sur les hommes.Signé [C. B.]

  • av Emile Zola
    623,-

    " Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d¿une obscurité et d¿une épaisseur d¿encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait même pas le sol noir, et il n¿avait la sensation de l¿immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d¿avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d¿arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d¿une jetée, au milieu de l¿embrun aveuglant des ténèbres."

  • av Marcel Tissot
    291,-

    " L¿antique Séquanie, bien connue des écrivains anciens et souvent citée par Jules César, était une contrée importante de la Gaule Orientale. Il serait, croyons-nous, téméraire de reculer son origine aussi loin qüunauteur Franc-Comtois du XVIe siècle s¿est plu à le faire, sans hésitation, comme s¿il avait eu sous les yeux des monuments historiques irrécusables. Nous nous contenterons d¿exposer cette opinion et de citer deux pages de cet érudit, en respectant scrupuleusement l¿orthographe et le style archaïque; elles serviront d¿introduction à ce récit."

  • av Rudyard Kipling
    291,-

    " L y avait une fois, ô ma Mieux Aimée, il y avait dans la mer une Baleine, et qui mangeait les poissons.Elle mangeait le mulet et le carrelet, le merlan et le poisson-volant, le turbot et le maquereau, l¿anguille, sa fille et toute sa famille qüa la queue en vrille.Tous les poissons qüelle pouvait attraper dans toute la mer, elle les mangeait avec sa bouche ¿ comme ça !"

  • av Moliere
    291,-

    L'Avare est une comédie de Molière en cinq actes et en prose, adaptée de La Marmite (Aulularia) de Plaute et représentée pour la première fois sur la scène du Palais-Royal le 9 septembre 1668. Il s'agit d'une comédie de caractère dont le personnage principal, Harpagon, est caractérisé par son avarice caricaturale. Harpagon tente de marier sa fille de force, tout en protégeant obstinément une cassette pleine d'or. Les cinq actes comportent respectivement cinq, cinq, neuf, sept, et six scènes.

  • av Pierre de Courbetin
    291,-

    " Je n¿ai qüun regret ; c¿est de n¿avoir pas quinze ans et de ne pas être élève de l¿École Monge. C¿est un véritable lieu de délices. On y étudie les lettres et les sciences avec de bons maîtres en suivant de bonnes méthodes : on y fait de la gymnastique dans une cour superbe, et plusieurs fois par semaine on se rend au bois de Boulogne pour monter à cheval, faire du canotage sur le lac ou se livrer à d¿interminables parties de cricket. Les esprits chagrins prétendent qüà tant chevaucher et tant canoter on perdra quelque chose de ses chances pour le baccalauréat, M. Godart, le directeur de l¿École, n¿en croit rien et je suis de son avis. Il a bien remarqué, dans les premiers jours de l¿éducation athlétique, un peu de dissipation ; on galopait par la pensée au bois de Boulogne quand on aurait dû être absorbé par le binôme de Newton. Mais l¿équilibre s¿est déjà rétabli et M. Godart ne doute pas d¿avoir cette année, aux examens de la Sorbonne, autant de succès que l¿année passée."

  • av Gabriel Seailles
    291,-

    " Léonard de Vinci a-t-il sacrifié l¿art à la science ? La question semble puérile : sa gloire ne répond-elle pas pour lui ? Hier encore, qui connaissait le savant ? qui ignorait l¿artiste ? Plus d¿un cependant l¿accuse ; on lui reproche d¿avoir été autre chose et plus qüun peintre ; on insinue qüil a laissé mourir en lui le poète. Déjà les contemporains se plaignaient. Le révérend Petrus de Nuvolaria, vice- général des carmélites, écrit à Isabelle d¿Esté : « Ses études mathématiques l¿ont à ce point dégoûté de la peinture, qüil supporte à peine de prendre une brosse. » Sabba da Castiglione écrit dans ses mémoires : « Quand il devait se consacrer à la peinture, où sans aucun doute il eût été un nouvel Apelle, il se donna tout entier à la géométrie, à l¿architecture, à l¿anatomie. » En fait, le Vinci est l¿un des plus rares peintres qui aient existé. Les choses de l¿esprit ne s¿évaluent point par poids et mesure. Si ses ¿uvres sont uniques, d¿un prix infini, ne le doivent-elles pas à la rencontre de ces deux esprits qüon veut opposer et qüil concilie ? Comme l¿artiste au savant, le savant est présent à l¿artiste. L¿art exquis du maître est fait de ce subtil mélange de curiosité et d¿émotion, de vérité et de tendresse, d¿exactitude et de fantaisie." Gabriel Séailles , agrégé de philosophie (1875), Docteur ès lettres (1884) a été Maître de conférences (1886), puis professeur, titulaire de la chaire d'histoire de la philosophie à la faculté des lettres de Paris (1898).

  • av Anatole France
    291,-

    " De l¿Église romaine dans ses rapports avec les États. L¿Église de Rome est une puissance à la fois spirituelle et temporelle. Elle fonde ses droits à la souveraineté de l¿Univers sur les évangiles canoniques, sur la tradition de l¿Église primitive, sur la donation de Constantin, sur les sacrés canons et les sacrées décrétales.Qüelle possède un territoire ou n¿ait qüun palais pour domaine, l¿Église de Rome est un État. C¿est une puissance temporelle qui diffère des puissances avec lesquelles elle communique en ce que celles-ci mettent des limites à leur souveraineté, tandis que l¿Église n¿en saurait reconnaître à la sienne sans démentir son origine, altérer son caractère, se trahir et se renier elle-même. Au contraire des autres puissances qui, parce qüelles sont dans l¿humanité, acceptent les conditions où l¿homme et la nature les réduisent et plient leur volonté, leur courage et leurs lois à la force des choses, l¿Église ne peut rien abandonner des pouvoirs qui, selon sa doctrine constante, lui ont été remis comme un dépôt sacré ni renoncer à des droits qüelle prétend tenir du Ciel."

  • av Walter Scott
    291,-

    IL est un malaise de l¿âme que nous avons tous éprouvé pendant une longue soirée ou un jour sombre et pluvieux. Nos esprits engourdis perdent leur enjouement, rien ne peut hâter la marche lente des heures. Les rayons brillans de l¿imagination s¿obscurcissent, et la sagesse veut en vain nous offrir sa lumière le plus riant tableau nous parait sans couleur, et la plus douce musique sans mélodie. Nous n¿osons pas cependant nous plaindre de l¿invisible poids qui nous accable... Quelle sympathie trouverait celui qui ne peut dire ce qui cause sa peine ?

  • av Madeleine Pelletier
    291,-

    Extrait : " Le principe fondamentaux sur lesquels est basée l¿instruction son! très étroits. Ou conçoit V enseigne meut comme une préparation non à une meilleure vie possible, mais à la vie dans des cadres mesquins, connue l¿adaptation à une condition sociale fixée dès la naissance de l¿individu. Les classes dirigeantes pensent, avant toute chose, à ne pas créer d¿éléments susceptibles de troubler la société où elles ont la meilleure place. C¿est pour cela qu' elles ont institué un enseignement primaire rudimentaire destiné à enlever aux enfants pauvres toute idée de regarder au-dessus d¿eux ; alors nue l¿enseignement secondaire, destiné aux enfants riches, demie la possibilité de s¿élever jusqu'à plus haute culture."Madeleine Pelletier, née le 18 mai 1874 à Paris et morte le 29 décembre 1939 à Épinay-sur-Orge, est en 1906 la première femme médecin diplômée en psychiatrie en France. Elle est également connue pour ses multiples engagements politiques et philosophiques et fait partie des féministes les plus engagées au regard de la majorité des féministes françaises du xxe siècle.Elle interrompt très jeune ses études et fréquente dans son adolescence les groupes socialistes et anarchistes qui forment les idées qui restent les siennes jusqu'à sa mort. À vingt ans, elle décide de reprendre ses études malgré sa pauvreté, et parvient à devenir médecin. Cette réussite sociale ne la satisfait cependant pas et elle multiplie ses engagements dans la société. En 1906, elle est initiée franc-maçonne, est choisie comme présidente d'une association féministe et devient membre de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO). Au sein de la franc-maçonnerie comme à la SFIO, elle cherche à faire avancer la cause des femmes. Ses prises de position lui valent de fortes inimitiés au sein même de sa famille politique ou dans les rangs de la franc-maçonnerie. Les tentatives de mise à l'écart dans ces deux groupes l'incitent à se rapprocher des mouvements anarchistes et à changer de loge maçonnique.En 1917, elle s'enthousiasme pour la révolution d'Octobre en Russie et entreprend un voyage plein d'espérance pour admirer la réalisation de son idéal. Toutefois, la situation catastrophique du pays la fait déchanter, bien qu'elle conserve toujours la foi dans l'« idéal communiste ». Rentrée en France, elle reprend la lutte pour une société communiste avec des libertaires. Elle combat aussi la montée du fascisme sans cesser son combat féministe.Pour faire connaître ses idées, elle écrit de nombreux articles, publie des essais, des romans et des pièces de théâtre. Cet activisme est brisé en 1937 lorsqu'un accident vasculaire cérébral la rend hémiplégique. Elle reprend ses combats malgré son handicap à l'issue de sa convalescence. En 1939, elle est inculpée pour avoir pratiqué un avortement, mais ses accusateurs se rendent compte que son état physique ne lui permettait pas de réaliser cet acte. Ils la déclarent tout de même dangereuse pour elle-même et pour autrui, et la font interner en asile psychiatrique, où sa santé physique et mentale se détériore. Elle meurt d'un second accident vasculaire cérébral, le 29 décembre 1939.

  • av Marivaux
    291,-

    " Des naufragés jetés par la tempête dans l'île des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette république, d'échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l'esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosine, de maîtresse, devient l'esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d'usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance. Seule la transformation des c¿urs peut rendre l'inégalité des rangs acceptable et juste en faisant reconnaître par tous l'égalité des âmes. Cette transformation est l'¿uvre d'Arlequin, qui pardonne à son maître, lui rend son pouvoir, et dont la générosité est contagieuse. L'Île des Esclaves, comédie rapide et intense, où triomphe Arlequin, réunit, comme souvent chez Marivaux, la bouffonnerie et le sublime."

  • av Elizabeth Gaskell
    291,-

    " Dans certaine ville de certain comté vivait, il y a quelque quarante ans, un jurisconsulte nommé Wilkins. Il y exerçait cette profession spéciale qui est désignée sous le nom de conveyancing attorney. C¿est un peu l¿avoué, un peu le notaire, un peu l¿avocat consultant, bref, un légiste à tout faire qui cumule les bénéfices de plusieurs spécialités ailleurs distinctes. Le comté n¿était point fort étendu, la ville ne comptait guère plus de quatre mille habitants, mais comme la clientèle de M. Wilkins se recrutait, dans un rayon de vingt milles, chez presque toutes les familles nobles, son cabinet, fondé par son grand-père, amélioré par son père, lui donnait d¿assez amples produits, et le plaçait sur un très-bon pied de confiance amicale vis-à-vis des principaux personnages du pays. "

  • av Voltaire
    383,-

    Candide ou l'Optimisme est un conte philosophique de Voltaire paru à Genève en janvier 1759. Il a été réédité vingt fois du vivant de l¿auteurn 1, ce qui en fait l'un des plus grands succès littéraires francophones. Seulement un mois après sa parution, six mille exemplaires avaient été vendus, nombre considérable pour l'époque1.Prétendument traduit d'un ouvrage du Docteur Ralph (qui, en réalité, n'est que le pseudonyme utilisé par Voltaire), avec les « additions qu'on a trouvées dans la poche du docteur »2, cette ¿uvre, ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute sur l¿identité de l¿auteur, qui ne pouvait qu'être du parti des philosophes.Candide est également un récit de formation, récit d'un voyage qui transformera son héros éponyme en philosophe, un Télémaque d'un genre nouveau.ContextesContexte philosophiqueCe texte pose un problème philosophique par le truchement de la fiction. Dans cette optique, il s'inscrit dans un débat important du xviiie siècle à propos du fatalisme et de l'existence du Mal. Voltaire est farouchement opposé aux idées du philosophe Leibniz au sujet de Dieu, de son « principe de raison suffisante » et son idée d'« harmonie préétablie ». Il est d'autant plus véhément que sa maîtresse, pour laquelle il éprouvait beaucoup d'admiration, Émilie du Châtelet (morte dix ans plus tôt, en 1749), était une adepte convaincue de Leibniz3.Pour lui, si Dieu est parfait, le monde ne peut pas l'être, mais Dieu l'a créé le meilleur possible. Le mal existe ponctuellement, mais il est compensé ailleurs par un bien infiniment grand4. De plus, selon Leibniz, rien n'arrive sans qu'il n'y ait à cela une cause nécessaire5. Cette croyance est ce que l'on appelle l'optimisme leibnizien.Voltaire voit dans cette philosophie un encouragement au fatalisme. Il oppose à cet optimisme qu'il juge béat, une vision lucide sur le monde et ses imperfections et il affiche, notamment dans ses lettres philosophiques6 une forte confiance en l'homme, qui est capable d'améliorer sa condition. C'est le sens de la conclusion de Candide : « Il faut cultiver notre jardin7. »Dans Candide ou l'Optimisme, il s'attaque frontalement à l'optimisme de Leibniz. Sa critique s'exprime de plusieurs façons. D'un côté, les aventures malheureuses du héros s'accumulent au-delà de ce qui semble possible. Cette exagération invraisemblable veut démontrer toute l'absurdité de la thèse du meilleur des mondes possibles. D'un autre côté, chaque moment de bonheur semble être invariablement accompagné des pires malheurs. On peut ici penser à Pangloss qui connait l'amour physique auprès de Paquette, mais qui est vite rattrapé par un destin tragique. Finalement, à travers le personnage de Pangloss, défenseur convaincu de cette philosophie, Voltaire simplifie et critique fortement certaines idées de Leibniz. Par exemple, la critique est manifeste lorsque Pangloss affirme, au chapitre 4, que « les malheurs particuliers font le bien général ; de sorte que plus il y a de malheurs particuliers, et plus tout est bien. ». Au chapitre 28, Leibniz est même directement mentionné par le personnage du philosophe, il n'y a donc aucune équivoque possible1.Il est intéressant de noter que, plus tôt dans sa vie, Voltaire a adhéré à cette philosophie de l'optimisme. En effet, dans les Éléments de la philosophie de Newton (1738), Voltaire affirme que : « ce qui est mauvais par rapport à vous est bon dans l'arrangement général. »

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