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" Entraîné par la malice du Diable, le saint homme Maël aborde une île des mers hyperboréennes où l'a poussé une tempête de trente jours. Et là, trompé par sa mauvaise vue, le vieil apôtre baptise des pingouins, causant ainsi au Royaume des Cieux une perplexité dont Catherine d'Alexandrie tire heureusement les élus en proposant de métamorphoser les pingouins en hommes. Telle est l'origine la plus reculée de la civilisation pingouine dont Anatole France raconte l'évolution jusqu'à nos jours dans ce récit où sa verve féroce fustige les ambitieux et les politiciens de son temps : le temps de Boulanger ou de l'affaire Dreyfus. On y trouve un Pyrot compromis dans la sombre affaire des bottes de foin, un Colomban qui rappelle beaucoup Zola. Cette satire pessimiste est douée d'une pérennité qui fait penser à Swift et à Voltaire. Elle est écrite dans un style limpide où étincelle l'ironie de celui que jean Guéhenno a appelé le « dernier sage ».
" Pourquoi chercher à m¿en défendre ? C¿est comme malgré moi qüaprès un long retard je suis conduit à traiter ici du sujet contenu dans ce titre. Plus j¿y pense, plus me pèse l¿engagement d¿exposer fugitivement dans ce recueil les questions récemment soulevées par la théologie allemande. Comment resserrer dans quelques pages incohérentes ce qui devrait être l¿examen de toute une vie ? Pourquoi offrir à l¿amusement d¿un public dédaigneux les problèmes jusqüici renfermés dans l¿enceinte des écoles ? Est-il possible, en un si grand débat, de présenter, avec la même lumière, les objections et les réponses ? Et si l¿on manque à cette première condition, n¿est-ce pas attirer sur soi le plus grand des reproches ?"
" Ce livre fait suite au Petit Pierre, publié il y a deux ans. La Vie en fleur conduit mon ami jusqüà son entrée dans le monde. Ces deux tomes, auxquels on peut joindre le Livre de mon Ami et Pierre Nozière, contiennent, sous des noms empruntés et avec quelques circonstances feintes, les souvenirs de mes premières années. Je dirai à la fin de ce volume comment j¿ai été amené à user de dissimulation pour publier ces souvenirs fidèles[1]. Je pris plaisir à les mettre sur le papier quand l¿enfant que j¿avais été me fut devenu tout à fait étranger et que je pus, en sa compagnie, me distraire de la mienne. Je me souvins sans ordre ni suite. Ma mémoire est capricieuse. Madame de Caylus, déjà vieille et accablée de soucis, se plaignit, un jour, de n¿avoir pas l¿esprit assez libre pour dicter ses Mémoires : « Eh bien, lui dit son fils, tout prêt à tenir la plume pour elle, nous intitulerons cela Souvenirs, et vous ne serez pas assujettie à aucun ordre de dates, à aucune liaison. » Hélas, on ne retrouvera dans les souvenirs du Petit Pierre ni Racine, Saint-Cyr et la cour de Louis XIV, ni le bon style de la nièce de madame de Maintenon. De son temps, la langue était dans toute sa pureté ; elle s¿est bien gâtée depuis. Mais le mieux est de parler comme tout le monde."
" Calme du c¿ur. Les vents suspendus. L¿air immobile...Christophe était tranquille ; la paix était en lui. Il éprouvait quelque fierté de l¿avoir conquise. Et secrètement, il en était contrit. Il s¿étonnait du silence. Ses passions étaient endormies ; il croyait, de bonne foi, qüelles ne se réveilleraient plus.Sa grande force, un peu brutale, s¿assoupissait, sans objet, dés¿uvrée. Au fond, un vide secret, un : « à quoi bon », caché ; peut-être le sentiment du bonheur qüil n¿avait pas su saisir. Il n¿avait plus assez à lutter ni contre soi, ni contre les autres."
" Nous avons cru ne pouvoir mieux faire que de reproduire en tête de cette étude l¿opinion de M. Remy de Gourmont. Reproduire, c¿est dire trop peu, car il a voulu retoucher et compléter, spécialement pour nous, ce qüil avait à deux reprises, écrit sur l¿esperanto. Nul mieux que le grand écrivain de l¿Esthétique de la Langue Française et le critique des Épilogues n¿était autorisé pour parler au nom du vrai bon sens, de la logique et du bon goût."
" (POINT DE VUE : D¿une galerie du premier étage ¿ du haut d¿un grand escalier ¿ d¿où l¿on domine l¿ensemble du hall gigantesque et son peuple de machines. Un trottoir roulant monte par l¿escalier, dont il occupe la partie médiane, et débouche sur la galerie. Ce trottoir, comme on le verra par la suite, fait le tour du hall, en montagnerusses, gravissant les galeries du premier étage, puis redescendant, en arcades. À l¿autre extrémité du hall, il aboutit à une très vaste scène, ¿ juste en face de la galerie du grand escalier. Sur cette scène aura lieu la cérémonie qui sera décrite plus loin.)C¿est le jour de l¿inauguration officielle. L¿armée des machines est en place, immobile.Tout le long du trottoir roulant, des deux côtés ¿ sur le grand escalier, qüon voit de haut en bas ¿ et sur la galerie du premier étage ¿ des troupes en brillants uniformes font la haie ; par derrière, une foule se presse, tâche de voir le cortège qüon attend.Musique (orchestres et ch¿urs). Les soldats présentent les armes. Le cortège fait son entrée, au milieu des acclamations. Il est porté ¿ lentement, avec une majesté un peu grotesque ¿ par le trottoir roulant. Arrivé à hauteur de l¿esplanade du premier étage, il y décrit un arc de cercle, puis tourne vers la gauche.À cette première rencontre, le spectateur voit seulement passer les figures qui vont jouer les rôles principaux dans l¿histoire, et qüil pourra plus tard examiner une à une : il suffit ici d¿un coup d¿¿il d¿ensemble."
" L¿hôtel d¿Esparvieu dresse, sous l¿ombre de Saint- Sulpice, ses trois étages austères entre une cour verte de mousse et un jardin rétréci, d¿âge en âge, par des bâtisses toujours plus hautes et plus proches et dans lequel deux grands marronniers élèvent encore leurs têtes flétries. C¿est là que vécut, de 1825 à 1857, le grand homme de la famille, Alexandre Bussart d¿Esparvieu, vice-président du Conseil d¿État sous le gouvernement de Juillet, membre de l¿Académie des Sciences morales et politiques, auteur de l¿Essai sur les institutions civiles et religieuses des peuples, en trois volumes in-octavo, ouvrage malheureusement inachevé."
" TOI qui sais allier une gaîté charmanteAux tendres sentimens du c¿ur ;Toi qui ne fus jamais ni prude, ni pédante,Qui te plais à sourire aux bons mots d¿un conteur,Qui lis Parny, Lafontaine, Voltaire,Et n¿en prises pas moins les écrits d¿un docteur ;De cet enfant d¿une muse légère, Reçois l¿hommage volontaire.D¿avance, je m¿attends que de tristes censeurs S¿en prévaudront pour critiquer mes m¿urs :Ils vont tonner ; dans leur colère, Ils traiteront de blasphèmes affreux,Jusques aux moindres mots de ma Capucinière ; Mais au lieu d¿applaudir à ce zèle pieux, L¿homme sage, avec nous, rira de leur folie :Il sait qüon peut fort bien, sans offenser les Dieux, Se permettre parfois une plaisanterie,Sur les prêtres, les Saints, et même sur Marie.Il sait encor qüon peut avoir des m¿urs, Et peindre ceux qui n¿en ont guères, Défions-nous de ces frondeurs : Sous les dehors les plus austères, Ils cachent le c¿ur le plus faux.Défions-nous de ces belles mystiques Qui, se pâmant sur des reliques, De leur sexe ont tous les défauts, Et nulles vertus en partage.Au seul aspect d¿un livre, on les voit en fureur ; Elles voudraient brûler et l¿auteur et l¿ouvrage ;Mais, tête-à-tête avec leur directeur,Au dieu d¿Amour elles rendent hommage, Et bénissent cent fois et l¿ouvrage et l¿auteur."
" On ne s¿affranchit pas d¿une religion qui a pris à la Grèce sa métaphysique la plus raffinée et à l¿âme humaine sa plus exquise poésie, on ne sort pas du labyrinthe d¿une scolastique aux détours compliqués par la subtilité séculaire des théologiens, pour se contenter de la religion naturelle de M. Jules Simon et de la pauvre scolastique d¿un manuel de baccalauréat. Renan avait de trop hautes ambitions pour s¿enrégimenter sous le drapeau banal d¿une philosophie officielle ; il était un volontaire de la pensée, il en aimait les hasards et les dangers, il en dédaignait la parade."
" Vers la fin du mois d¿octobre dernier, un jeune homme entra dans le Palais-Royal au moment où les maisons de jeu s¿ouvraient, conformément à la loi qui protège une passion essentiellement imposable. Sans trop hésiter, il monta l¿escalier du tripot désigné sous le nom de numéro 36.¿ Monsieur, votre chapeau, s¿il vous plaît ? lui cria d¿une voix sèche et grondeuse un petit vieillard blême accroupi dans l¿ombre, protégé par une barricade, et qui se leva soudain en montrant une figure moulée sur un type ignoble."
" Mistress Amadroz, femme de Bernard Amadroz de Belton et mère de Charles et de Clara, mourut quand ses enfants avaient huit et six ans, leur faisant ainsi éprouver le plus grand malheur qui puisse atteindre des enfants nés dans une telle position sociale. Ce malheur fut encore aggravé par le caractère du père. M. Amadroz n¿était pourtant pas un méchant homme, ni même ce qüon appelle un homme vicieux ; mais il était paresseux, insouciant, et, à l¿âge de soixante-sept ans, âge auquel le lecteur fait sa connaissance, il n¿avait encore fait aucun bien en ce monde. Il avait fait un grand mal, car son fils Charles s¿était suicidé, et cet affreux événement avait été amené en partie par l¿incurie du père."
" Un des faits que les philosophes sont unanimes à reconnaître, c¿est l¿existence d¿un certain être métaphysique qui s¿appelle caractère national. Chaque nation possède une âme générale qui se dégage des individus composant cette nation, qui circule et plane invisible, intangible, et qui cependant dénote sa présence par des actes matériels. Est-ce une abstraction ou une réalité ? L¿une et l¿autre à la fois, serait-on tenté de dire. Vous pourriez passer en revue la moitié des habitans d¿un pays sans rencontrer en eux les signes caractéristiques de l¿âme nationale, et tout à coup elle se révèle à vous à l¿improviste par quelque signe fugitif : un mot, un geste, l¿expression d¿une répugnance, la vibration d¿un accent passionné, la démarche d¿un passant ; mais à peine l¿avez-vous aperçue, que déjà elle s¿est enfuie."
" Le Cours-la-Reine était désert. Le grand silence des jours d¿été régnait sur les vertes berges de la Seine, sur les vieux hêtres taillés dont les ombres commençaient à s¿allonger vers l¿Orient et dans l¿azur tranquille d¿un ciel sans nuages, sans brises, sans menaces et sans sourires. Un promeneur, venu des Tuileries, s¿acheminait lentement vers les collines de Chaillot. Il avait la maigreur agréable de la première jeunesse et portait l¿habit, la culotte, les bas noirs des bourgeois, dont le règne était enfin venu."
" « Vivre en travaillant ou mourir en combattant » revendiquaient les ouvriers, en 1848.Réclamation élémentaire. Du moment que la propriété est déclarée intangible et qüil est défendu de prendre par la force les biens qüautrui considère comme siens, la société protectrice de ceux qui possèdent doit assurer par le travail l¿existence de ceux qui ne possèdent pas.Ce droit, la société encore de nos jours est loin de l¿assurer à l¿homme. Depuis dix ans le chômage sévit à l¿état endémique et en ce moment il atteint dans plusieurs pays, d¿énormes proportions. Impossible de travailler, défense de voler, défense de mendier, que faire ?On pourrait faire la révolution et les gouvernements instruits par l¿histoire, le savent fort bien."
" Fielding est, comme Molière, un de ces auteurs excellens dont le solide génie est fait surtout de bon sens. Un écrivain, un homme éminemment sensé doit être la clarté même :aucune ombre mystérieuse n¿enveloppe l¿¿uvre ni le caractère de Fielding. Sa vie peut offrir des parties mal connues, elle n¿a rien de psychologiquement obscur, et, quant à son style, il est tel qüon devait l¿attendre d¿un ami si intransigeant de la lumière qüil n¿admettait point l¿existence des prétendues beautés littéraires dont le sens est ambigu. Dans une fantaisie satirique intitulée : Voyage dans l¿autre monde, il nous montre Shakspeare consulté par deux commentateurs en querelle sur le sens d¿un vers d¿Othello : « Ma foi ! dit le poète, je l¿ai bien oublié depuis le temps..."
" ANTOINE GALLAND naquit en 1646, de pauvres mais honnêtes parens, établis dans un petit bourg de Picardie, nommé Rollo, à deux lieues de Montdidier, et à six de Noyon.Il n¿avoit que quatre ans, et il étoit le septième enfant de la maison, quand son père mourut. Sa mère ne sachant à quoi l¿employer, et réduite elle-même à vivre du travail de ses mains, fit tant qüelle le plaça enfin dans le collége de Noyon, où le Principal et un chanoine de la cathédrale voulurent bien partager entr¿eux le soin et les frais de son éducation."
" Le livre que voici fait suite au volume : Au-dessus de la Mêlée. Il est entièrement composé d¿articles écrits et publiés en Suisse, depuis la fin de 1915 jusqüau commencement de 1919. Je les ai réunis sous le titre : Les Précurseurs ; car ils sont presque tous consacrés aux hommes de courage qui, dans tous les pays, ont su maintenir leur pensée libre et leur foi internationale, parmi les fureurs de la guerre et de la réaction universelle. L¿avenir célébrera les noms de ces grands Annonciateurs, bafoués, injuriés, menacés, emprisonnés, condamnés : Bertrand Russell, E.-D. Morel, Gorki, G.-Fr. Nicolaï, A. Forel, Andréas Latzko, Barbusse, Stefan Zweig, et les jeunes élites de France, d¿Amérique, de Suisse, luttant pour la liberté."
" Cette pièce fut représentée pour la première fois sur le théâtre du Palais-Royal, le 24 mai 1671. C¿est une imitation de la comédie antique à laquelle s¿ajoutent un grand nombre d¿emprunts faits à diverses comédies d¿intrigue italiennes ou françaises. Le Phormion de Térence en a donné l¿idée première, et plusieurs scènes ont été inspirées par la S¿ur, comédie de Rotrou, le Pédant joué de Cyrano de Bergerac, un canevas italien, Pantalon père de famille, Francisquine, farce de Tabarin, l¿Émilie de Grotto et la Constance de Larivey. C¿est à propos des emprunts qüil avait faits dans les Fourberies de Scapin, que Molière disait : « Je prends mon bien où je le trouve. »"
" Nous avons vu émettre, il y a quelques années, bien des projets pour changer le sort des ouvriers. Aucun n¿a abouti.On n¿a rien fait parce qüon a voulu trop faire, et parce qüon a cru pouvoir improviser dans une matière très difficile. Pour faire réellement du bien aux ouvriers, il ne faut pas étudier les réformes en pleine révolution ; la peur et la colère conseillent mal. C¿est dans le calme, dans la profonde paix, quand le pesant marteau des usines résonne sans relâche, quand les manufactures regorgent de commandes, et que le public commence à perdre tout doucement le souvenir des clubs et de leurs bruyantes manifestations, c¿est alors que les philosophes, sans autre passion que celle de l¿humanité, doivent examiner les intérêts et peser les droits de ces milliers de travailleurs dont la vie s¿écoule devant un établi, et qui, malgré leur activité et leur énergie, ne sont jamais sûrs du lendemain."
" IL y avait une fois, dans une ville de Perse, deux frères nommés Kassim et Ali-Baba. Kassim était riche tandis qüAli-Baba était pauvre. Pour gagner sa vie et celle de ses enfants, il allait couper du bois dans la forêt voisine, et le ramenait à la ville, pour le vendre, chargé sur trois ânes qui constituaient toute sa fortune. Un jour Ali-Baba achevait de couper sa charge de bois lorsqüil distingua une troupe de cavaliers qui s¿avançaient dans sa direction. Craignant d¿avoir affaire à des voleurs, il abandonna ses ânes et monta sur un gros arbre touffu.Les cavaliers mirent pied à terre, ils étaient quarante. Le chef de la bande se dirigea vers un rocher situé près du gros arbre où Ali-Baba s¿était réfugié, écarta les broussailles et prononça :« Sésame, ouvre-toi ! » Aussitôt, une porte s¿ouvrit, les brigands s¿y engouffrèrent, le chef entra le dernier et la porte se referma sur lui.Après un bon moment, la porte se rouvrit, livrant passage aux quarante voleurs. Quand ils eurent tous défilé, le chef dit solennellement : « Sésame, referme-toi ! » Et la porte se referma."
" La matinée du 10 mai 1774, à Versailles, s¿écoula dans l¿attente de l¿événement qui ne faisait doute pour personne. Louis XV, dans la nuit précédente, avait bien, il est vrai, repris un moment connaissance, mais c¿étaient ces minutes de lucidité fugitive qui précèdent parfois l¿agonie. Il était prêt d¿ailleurs, pour le redoutable passage, sa maîtresse renvoyée, les sacrements reçus, les ordres donnés, de sa bouche, pour que son petit-fils, l¿héritier de son trône, fût tenu éloigné du foyer d¿infection qüétait sa chambre de mourant. Louis-Auguste, naguère Duc de Berry, maintenant Dauphin de France, se conformait, en sujet respectueux, à cette injonction suprême. Confiné depuis l¿aube dans les appartements de la Dauphine, avec quelques personnes de sa suite ou de son service, il guettait, plein d¿angoisse, les messagers qui se succédaient d¿heure en heure. Une seule fois, dans cette matinée, il fit acte d¿autorité. Une lettre de sa main adressée à l¿abbé Terray, contrôleur général, lui prescrivait de distribuer aux pauvres de Paris une somme de 200 000 livres, afin qüils priassent pour le Roi : « Si vous trouvez, ajoutait-il, que ce soit trop, vu les besoins de l¿État, vous les retiendrez sur ma pension et sur celle de Madame la Dauphine. » Cet ordre et les termes de ce billet, connus et publiés sur l¿heure, excitaient déjà de toutes parts un attendrissement général."
Les Aventures d'Alice au pays des merveilles (titre original : Alice's Adventures in Wonderland), fréquemment abrégé en Alice au pays des merveilles, est un roman publié en 1865 par Lewis Carroll. Lors de sa première écriture, le livre n'était pas destiné aux enfants. L'écriture fut reprise une seconde fois pour les enfants en conservant les personnages merveilleux qui la rendaient si attrayante pour ce jeune public. Le roman foisonne d'allusions satiriques aux amis de l'écrivain et aux leçons que les écoliers britanniques devaient mémoriser à l'époque. Le pays des merveilles décrit dans le conte joue sans cesse avec la logique. L'ouvrage reste populaire au xxie siècle, aussi bien auprès des enfants que des adultes.Le livre a connu une suite intitulée De l'autre côté du miroir. Les adaptations cinématographiques combinent souvent des éléments des deux livres. L'écrivain américain Martin Gardner a publié The Annotated Alice qui regroupe Alice au pays des merveilles et De l'autre côté du miroir accompagnés des poèmes victoriens que Lewis Carroll parodia dans le corps du texte.HistoriqueAlice Liddell photographiée en 1860 par Lewis Carroll.Le livre a été publié le 4 juillet 1865, trois ans jour pour jour après une promenade en barque sur l'Isis (qui coule à Oxford) effectuée par les révérends Dodgson (Carroll) et Robinson Duckworth2 en compagnie de trois jeunes filles:Lorina Charlotte Liddell (âgée de 13 ans, appelée Prima dans le poème d'ouverture).Alice Liddell (âgée de 10 ans, appelée Secunda dans le poème d'ouverture).Edith Liddell (âgée de 8 ans, appelée Tertia dans le poème d'ouverture).L'excursion commença au pont Folly près d'Oxford et finit une dizaine de kilomètres plus loin dans le village de Godstow. Durant le trajet, Dodgson raconta aux s¿urs Liddell une histoire qu'il venait d'inventer. Celle-ci fut suivie plus tard par Alice's Adventures Underground et finit par devenir Alice's Adventures in Wonderland.En 1998, un exemplaire de la première édition a été vendu 1,5 million de dollars, ce qui est une vente record pour un livre pour enfants. Seuls vingt-deux exemplaires de la première édition de 1865 auraient survécu. Dix-sept d'entre eux se trouvent dans des bibliothèques et cinq chez des particuliers.
" Le nom d¿Abélard s¿est transmis de siècle en siècle avec la triple consécration du génie, de la passion et du malheur ; mais, quelque illustres que soient ses amours, on ne connaissait, jusqüà ces dernières années, ni sa doctrine, ni l¿influence qüil a exercée sur la philosophie de son temps. La plupart de ses ouvrages étaient oubliés ou perdus ; il ne restait de lui que sa gloire. Abélard ne ressemble pas à ces docteurs du moyen-âge qui ont régné obscurément dans les écoles, et n¿ont laissé après eux que le souvenir de vaines disputes. Abélard a été le héros de son siècle : il l¿a occupé tout entier de ses succès et de ses malheurs."François-Jules Suisse dit Jules Simon est un philosophe et homme d¿État français, né le 27 décembre 1814 à Lorient et mort le 8 juin 1896 dans le 8e arrondissement de Paris.
" Je ne veux pas mettre votre nom en toutes lettres, parce qüil est trop grand, et mon cadeau trop petit.Le titre de ce volume est mon excuse pour vous l¿offrir. La peine de mort disparaîtra bientôt de nos Codes ; et c¿est vous qui l¿aurez effacée.Vous m¿avez envoyé, il y a six mois, un Livre. Je vous adresse en échange quelques pages, qui n¿ont d¿autre mérite que de raconter un fait véritable et d¿exprimer des sentiments sincères. Je doutais encore quand je les ai écrites, il y a trente ans. À présent, grâce à vous je ne doute plus, et je vous en remercie."
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