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Un examinateur superficiel de la guerre européenne, voyant dans les armées et les instruments qu'elles mettent en jeu des combinaisons scientifiques fort savantes, la croirait volontiers gouvernée tout entière par une logique rationnelle très sûre.Bornée à l'étude de la technique des batailles, cette constatation serait exacte ; mais en poussant plus loin les investigations, on découvre bientôt que des forces supérieures dirigent les pensées, les sentiments et les actions des combattants.La lutte utilise des armes matérielles. Les vrais conducteurs de ces armes sont des forces psychologiques. Leur pouvoir règne sur les plaines sanglantes ou s'entassent des milliers de morts, serviteurs dociles des puissances qui dominent leurs volontés et que souvent ils ne soupçonnent pas.Des forces immatérielles sont donc les vraies directrices des combats. Derrière chaque canon, chaque baïonnette, un oeil suffisamment perspicace découvrirait les invisibles maîtres qui les font mouvoir.
Si l'origine d'une révolution est parfois rationnelle, il ne faut pas oublier que les raisons invoquées pour la préparer n'agissent sur les foules qu'après s'être transformées en sentiments. Avec la logique rationnelle, on peut montrer les abus à détruire, mais pour mouvoir les multitudes, il faut faire naître en elles des espérances. On n'y arrive que par la mise enjeu d'éléments affectifs et mystiques, donnant à l'homme la puissance d'agir. A l'époque de la Révolution française, par exemple, la logique rationnelle, maniée par les philosophes, fit apparaître les inconvénients de l'ancien régime et suscita le désir d'en changer. La logique mystique inspira la croyance dans les vertus d'une société créée de toutes pièces d'après certains principes. La logique affective déchaîna les passions contenues par des freins séculaires et conduisit aux pires excès. La logique collective domina les clubs et les assemblées et poussa leurs membres à des actes que ni la logique rationnelle, ni la logique affective, ni la logique mystique ne leur aurait fait commettre.
L'antiquité gréco-romaine constitue le fondement de notre civilisation occidentale. Le christianisme étant l'autre versant. Il est d'ailleurs né lui-même sous l'antiquité donnant naissance à l'helléno-christianisme. Nous touchons-là au coeur de notre vie culturelle. C'est dans ce terreau culturel que notre inconscient collectif prend ses racines. Il m'a donc paru normal de commencer mon étude de la pensée politique avec cette période historique. Le volume suivant concernera sans doute le christianisme et la monarchie d'ancien régime.Un de mes professeur de droit à l'université de Dijon, Monsieur Pierri, aimait dire à ses étudiant que les penseurs grecs avaient tout dit, tout découvert et que l'étude de la pensée politique pouvait s'arrêter avec la mort de Chrysippe, le dernier stoïcien, en 205 avant Jésus-Christ. Tout le reste ne fera que reprendre l'imagination du monde grec, ne sera que le plagiat de cette formidable époquée. Le génie grec est d'avoir tous vue, tout compris et donc tout dit avant les autres. Quelques soit les époques, les plus grands philosophes ne s'y sont pas trompé. Ils puissent leurs inspirations dans le monde hellène. C'est d'ailleurs pour moi un signe qui ne trompe personne sur le talent d'un auteur. Il doit être capable de retrouver son prédécesseur du monde antique pour le citer et l'adapter à l'époque moderne. Pour provocatrice qu'elle soit, la formule est exacte. J'y souscrit des deux mains. C'est ce que je m'efforcerais de montrer tout au long de ce recueil.Monsieur Pieri ne visait que la pensée grecque. A titre personnel j'y inclus également le monde romain. Pour Rome, la question est différente. Aucun romain n'arrive à la cheville d'un Platon, d'un Aristote ou même d'un Diogène. La pensée ne s'exprime pas tant chez les philosophes que dans le monde concret.La ville aux sept collines reprend la philosophie hellène et sa mythologie pour l'adapter à l'Italie. Elle ne produit rien de spécifique. En revanche l'action politique est ici exprimée au-delà du génie. Les hommes de la république romaine s'inspirent certes de Solon, de Dracon ou de Périclès, mais c'est pour porter leurs idées à une ou plusieurs octaves supérieures.
La renommée de Nostradamus a traversé trois siècles, en grandissant toujours, avant d'atteindre le nôtre, où elle va jeter tout son éclat.Car c'est principalement l'histoire de la Révolution française, depuis le supplice de Louis XVI jusqu'au règne de l'Antéchrist, que Nostredame a en vue dans ses prédictions. C'est pour la peinture de cette sanglante épopée, à laquelle il consacre les trois quarts au moins de ses quatrains, que sa verve se montre intarissable. C'est le point auquel il revient sans cesse, dont il cisèle minutieusement les détails, où convergent toutes les forces vives de sa pensée, tout le rayonnement de son intelligence, toute la lucidité du génie mystérieux qui l'inspirait.La période des temps fatidiques, sera inaugurée, par une grande Révolution italienne (La Libitine), analogue à la Révolution française et qui portera, comme celle-ci, les coups les plus désastreux au Saint-Siège et à l'Eglise. Puis surviendront le Grand Monarque et le Grand Pasteur qui rétabliront la prééminence de la religion chrétienne et la paix dans le monde.
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