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Regrets sur ma vieille robe de chambre, par M. Diderot, avis à ceux qui ont plus de goût que de fortuneDate de l'édition originale: 1772Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu. Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.fr
Le neveu de Rameau est à la fois artiste, fantasque et cynique. Comparé au « Neveu », le philosophe incarne en lui la réflexion. Il a surtout pour but de donner la réplique au Neveu. Rameau réfute les valeurs morales imposées par la société : vertu, amitié. Il pense qu'il faut être immoral pour pouvoir réussir. Le philosophe tente de le persuader que l'honnêteté seule peut rendre heureux. Les deux hommes discutent ainsi au café de la Régence à côté Palais-Royal. Ils se demandent à quelle personne il faut ressembler pour devenir le citoyen idéal.
Jacques, qui voyage en compagnie de son maître, possède une personnalité plus complexe que celle d'un valet de comédie : il est bavard mais aussi quelque peu philosophe et c'est à son fatalisme qu'il doit son surnom. Pour combler l'ennui, il promet à son maître de lui raconter la suite de ses aventures amoureuses. Mais ce récit est sans cesse interrompu soit par son maître, soit par des interventions ou incidents extérieurs, soit par des "histoires" autonomes venant se substituer au récit initial, soit par des discussions entre le narrateur et le lecteur.
Dans ce texte, Denis Diderot se penche sur la question de la perception visuelle, un sujet renouvelé à l'époque par le succès d'opérations chirurgicales permettant de donner la vue à certains aveugles de naissance. Les spéculations sont nombreuses en ce temps-là sur ce que la vue et l'usage qu'un individu peut en faire doivent à la seule perception, ou bien à l'habitude et l'expérience, par exemple pour se repérer dans l'espace, identifier des formes, percevoir les distances et les volumes, distinguer un tableau réaliste de la réalité.Diderot explique qu'un aveugle qui se met soudainement à voir ne comprend pas immédiatement ce qu'il voit, et qu'il mettra du temps à faire le rapport entre son expérience des formes et des distances acquises par le toucher, et les images qu'il perçoit avec son oeil.
L'oeuvre est un dialogue philosophique entre MOI, philosophe, et LUI, le neveu de Rameau. Les deux hommes se perdent dans un échange apparemment digressif, mais qui n'en reste pas moins dense et stimulant. En effet, si la question de la morale est au centre du débat, ils sont en désaccord sur le sujet, MOI affirmant par exemple qu'être moral permet d'accéder au bonheur alors que LUI est convaincu que seul le bon sens, voire l'immoralité, permet d'être gagnant. Le plus grand intérêt de l'oeuvre réside dans sa capacité à interroger et à remettre en cause. Il est donc impossible de définir qui est le vainqueur de l'échange.
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