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Grand moment ! Ce soir André Poitou reçoit le ruban ! La Légion d'honneur ! Et c'est l'occasion d'un grand banquet, où il recevra amis - de circonstance et célébrités - modestes. Poitou est chausseur ; parvenu au faîte de son existence laborieuse, l'industriel du soulier reçoit sa juste récompense. Tout est en place, le dîner sera parfait, les mesquineries sont prêtes, tout à côté des jalousies, des ranc¿urs et des bassesses ; d'ailleurs on a même réussi à faire venir un sénateur et le président du syndicat des bottiers !Cet ouvrage date des années 30 mais est pourtant encore très actuel ! Un banquet est donné en l'honneur d'André Poitou industriel heureux qui reçoit la Légion d'honneur. Ils sont tous là ses amis , sa famille , ses employés , les vagues connaissances et mêm quelques curieux et on assite alors sous la plume d'Emmanuel Bove a un déballage de la bassesse humaine. La jalousie , la méchanceté , l'hypocrisie il ne manque rien ! Savoureux portrait de groupe où personne n'est parfait mais cache si bien son jeu. Petit livre savoureux, superbement écrit dans un français impeccable, ce court roman d'une centaine de pages est un réel plaisir de lecture. En impitoyable taxidermiste des sentiments humains, Emmanuel Bove épingle sur la nappe blanche du banquet de ce roman la bourgeoisie industrieuse de son début de siècle comme l'aurait fait Flaubert. Incontournable.
Sous l¿Occupation et le régime de Vichy, voici la tragédie d¿un homme quelconque aux prises avec l¿absurdité d¿un pouvoir sans visage, qui frappe dans l¿ombre faute d¿être capable d¿aller jusqüau bout de sa logique totalitaire. Le drame de Bridet, gaulliste et résistant, est de ne pouvoir se battre à découvert contre un adversaire qui se dérobe. La souricière se met inexorablement en place autour de ce héros négatif dont on ne saura jamais les véritables mobiles. Mais qui est donc ce Bridet ? Un pauvre type, un retors subtil, un lâche obnubilé par sa peur, un orfèvre dans l¿art du double jeu ? L¿écriture dépouillée de l¿auteur donne plus de force à l¿horreur de cette guerre civile larvée et impitoyable. Un réalisme terrible, un décor vide quasi irréel, une minutie de détails concrets, une conspiration silencieuse qui accable les personnages. Un roman kafkaïen, une nasse qui se referme inexorablement dans la nuit et le brouillard de ces héros, de ces victimes et bourreaux, dans un paysage sans mémoire. Un roman noir, angoissant, qui laisse des traces. (Babelio)
Ce recueil réunit l¿intégrale des nouvelles de l¿auteur, en particulier le mythique «Monsieur Thorpe», «Rencontre», les très curieux «Petits Contes». Bove met en scène des antihéros, anonymes dans leur banalité, mais il transcende ces existences avec un style limpide non dénué d'humour. Selon les mots mêmes du biographe Raymond Cousse, nous assistons ici à une «mise à nu de la condition humaine».
«... Quand la musique vient de loin, les souvenirs qu’elle éveille sont ceux de l’enfance, de soirées ou nous n’avions pas la permission de sortir cependant que sur la place retentissait la fanfare d’un cirque...»
Bove''s tale of a World War I veteran living in postwar Paris, searching for friendship and warmth, is an ironic, entertaining masterpiece by one of France''s favorite authors. My Friends is Emmanuel Bove’s first and most famous book, and it begins simply, though unusually, enough: “When I wake up, my mouth is open. My teeth are furry: it would be better to brush them in the evening, but I am never brave enough.” Victor Baton is speaking, and he is a classic little man, of no talent or distinction or importance and with no illusions that he has any of those things, either; in fact, if he is exceptional, it is that life’s most basic transactions seem to confound him more than they do the rest of us. All Victor wants is to be loved, all he wants is a friend, and as he strays through the streets of Paris in search of love or friendship or some fleeting connection, we laugh both at Victor’s meekness and at his odd pride, but we feel with him, too. Victor is after all a kind of everyman, the indomitable knight of human fragility. And, in spite of everything, he, or at least his creator, is some kind of genius, investing the back streets and rented rooms of the city and the unsorted moments of daily life with a weird and unforgettable clarity.
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