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  • av Francois Arago
    175,-

    La biographie dont je vais donner lecture est d'une longueur inusitée, malgré les nombreuses coupures que j'y ai faites ce matin même. Je pourrais, pour m'excuser, dire que Gay-Lussac n'était pas un académicien ordinaire, qu'il occupera une place très-éminente dans l'histoire scientifique de la première moitié du xixe siècle, que les titres seuls des importants Mémoires qu'il a publiés rempliraient un grand nombre de pages, etc., etc. ; mais j'aime mieux l'avouer sincèrement, je me suis aperçu trop tard que j'avais dépassé les limites généralement convenues, et lorsqu'il ne me restait plus le temps nécessaire pour donner une autre forme à mon travail...

  • av Francois Arago
    175,-

    " ...Personne ne contestait l'importance de ce rapprochement. Le génie pénétrant de Volta pouvait y apercevoir les bases d'une entière conviction; le commun des physiciens devait demander des preuves plus explicites. Ces preuves, ces démonstrations incontestables devant lesquelles toute opposition s'évanouit, Volta les trouva dans une expérience capitale que je puis expliquer en peu de lignes.On applique exactement face à face, et sans intermédiaire, deux disques polis de cuivre et de zinc attachés à des manches isolants. À l'aide de ces mêmes manches, on sépare ensuite les disques d'une manière brusque ; finalement on les présente, l'un après l'autre, au condensateur ordinaire armé d'un électromètre : eh bien ! les pailles divergent à l'instant. Les moyens connus montrent d'ailleurs que les deux métaux sont dans des états électriques contraires ; que le zinc est positif et le cuivre négatif. En renouvelant plusieurs fois le contact des deux disques, leur séparation et l'attouchement de l'un d'eux avec le condensateur, Volta arriva, comme avec une machine ordinaire, à produire de vives étincelles..."

  • av Francois Arago
    175,-

    " ...Lorsque Fresnel publia pour la première fois ce fait inattendu, il ne l'avait encore vérifié qu'à l'aide d'une méthode indirecte, remarquable par l'étrange circonstance que la réfraction des rayons se déduit d'expériences dans lesquelles aucune réfraction ne s'est opérée. Aussi notre confrère trouva-t-il plus d'un incrédule. La singularité de la découverte commandait peut-être quelque réserve ; peut-être aussi, aux yeux de diverses personnes, avait-elle, comme l'ancienne loi d'Huygens, le tort d'être le fruit d'une hypothèse ! Quoi qu'il en soit, Fresnel aborda la difficulté de front. En montrant dans un parallélépipède de topaze formé de deux prismes de même angle adossés, qu'aucun rayon ne passait entre deux faces opposées et parallèles sans être dévié, il rendit toute objection inutile..."

  • av Francois Arago
    188,-

    " Le maréchal de Saxe racontait les hauts faits de Chevert, dans la grande galerie de Versailles, au milieu d'un groupe d'officiers et de courtisans. Tout à coup un de ses auditeurs l'interrompit en ces termes: Monsieur le maréchal, la chaleur de vos éloges nous autorise à penser que l'histoire de Chevert ne vous est pas complétement connue ; vous ignorez, sans doute, que cet officier est le fils du bedeau de la plus modeste église de Verdun ? - Vraiment ? s'écria le héros de Fontenoy, Chevert avait toute mon estime ; à partir de ce moment je lui devrai de la vénération. C'est aussi jusqu'à la vénération que je désirerais porter les sentiments de cette assemblée pour le confrère dont je vais tracer la biographie. Je dirai donc, sans autre préambule, que Jacques Monge, le père de l'illustre académicien, était un marchand ambulant, et que, dans ses courses autour de la ville de Beaune, il ne dédaignait pas d'aiguiser les couteaux, les ciseaux des ménagères bourguignonnes..."

  • av Francois Arago
    188,-

    " Je n'ai pas la sotte vanité de m'imaginer que quelqu'un, dans un avenir même peu éloigné, aura la curiosité de rechercher comment ma première éducation s'est faite, comment mon intelligence s'est développée ; mais des biographes improvisés et sans mission, ayant donné à ce sujet des détails complètement inexacts, et qui impliqueraient la négligence de mes parents, je me crois obligé de les rectifier..."

  • av Francois Arago
    175,-

    " ...La révolution française jeta aussi le savant géomètre dont je dois aujourd'hui célébrer les découvertes, bien loin de la route que le sort paraissait lui avoir tracée. Dans des temps ordinaires, c'est de dom Joseph Fourier que le secrétaire de l'Académie aurait dû vous entretenir ; c'est la vie tranquille et retirée d'un bénédictin qu'il eût déroulée devant vous. La vie de notre confrère sera au contraire, agitée et pleine de périls ; elle se passera dans les dangereux combats du forum ; au milieu des hasards de la guerre, en proie à tous les soucis d'une administration difficile. Cette vie, nous la trouverons étroitement enlacée aux plus grands événements de notre époque. Hâtons-nous d'ajouter qu'elle sera toujours digne, honorable, et que les qualités personnelles du savant rehausseront l'éclat de ses découvertes..."

  • av Francois Arago
    188,-

    ...Condorcet n'a pas été un académicien ordinaire, voué aux seuls travaux de cabinet ; un philosophe spéculatif, un citoyen sans entrailles ; les coteries littéraires, économiques, politiques, se sont emparées depuis longtemps de sa vie, de ses actes publics et privés, de ses ouvrages. Personne n'a eu plus à souffrir de la légèreté, de la jalousie et du fanatisme, ces trois redoutables fléaux des réputations. En traçant un portrait que je me suis efforcé de rendre ressemblant, je ne pouvais avoir la prétention d'être cru sur parole. Si pour chaque trait caractéristique je m'étais borné à réunir, à conserver soigneusement pour moi seul, tout ce qui établissait la vérité de mes impressions, je n'aurais pas fait assez : il fallait mettre le public à même de prononcer en connaissance de cause entre la plupart de mes prédécesseurs et moi ; il fallait donc combattre, visière levée, les vues fausses, mensongères, passionnées de ceux qui, d'après ma conviction intime, n'ont rien saisi de vrai et d'exact dans la grande, dans la majestueuse figure de Condorcet...

  • av Francois Arago
    188,-

    ...À mesure que les sciences faisaient des progrès, l'ancien cadre des Éloges académiques devait s'élargir, et il s'est, en effet, graduellement élargi. Arrivés, enfin, à une époque où la foule se porte aux excellentes leçons de sciences mathématiques ou de sciences naturelles dont nos vastes amphithéâtres retentissent journellement, les secrétaires de l'Académie ont dû croire qu'il était temps de s'affranchir des sacrifices que s'imposaient leurs illustres prédécesseurs ; que, désormais, on pourrait ici, en séance publique, parler des travaux de nos confrères, comme le feront un jour les historiens de la science. Cette voie nouvelle a déjà reçu plusieurs fois votre bienveillante approbation. L'idée d'y renoncer ne s'était pas même présentée à mon esprit ; et cependant, avec un peu de prévoyance, quand M. Ampère nous fut enlevé, j'aurais dû songer qu'il ne me serait pas possible d'examiner ses travaux, de faire l'analyse d'une véritable encyclopédie, sans sortir des bornes habituelles de nos Éloges.

  • av Francois Arago
    188,-

    " ...Young fit choix de la carrière de la médecine, dans laquelle il espérait trouver la fortune et l'indépendance. Ses études médicales commencèrent à Londres sous Baillie et Cruickshank ; il les continua à Édimbourg, où brillaient alors les docteurs Black, Munro et Gregory ; mais ce fut seulement à G¿ttingue que, dans l'année suivante (1795), il prit son grade de docteur. Avant de se soumettre à cette formalité si vaine, et, toutefois, si impérieusement exigée, Young, à peine sorti de l'adolescence, s'était déjà révélé au monde scientifique par une note relative à la gomme Ladanum ; par la polémique qu'il avait soutenue contre le docteur Beddoës au sujet de la théorie de Crawford sur le calorique ; par un mémoire concernant les habitudes des araignées et le système de Fabricius, le tout enrichi de recherches d'érudition ; enfin, par un travail sur lequel j'insisterai davantage à cause de son grand mérite, de la faveur inusitée dont il fut l'objet en naissant, et de l'oubli dans lequel on l'a laissé depuis..."

  • av Francois Arago
    176,-

    ...Cette vie, toute patriarcale, vouée au travail à l'étude, à la méditation, ne nous offrira aucun de ces événements piquants dont le récit, jeté avec un peu d'art au milieu des détails de la science, en tempère la gravité. Je la raconterai cependant, ne fût-ce que pour montrer dans quelle humble condition s'élaboraient des projets destinés à porter la nation britannique à un degré de puissance inouï ; j'essaierai surtout de caractériser avec une minutieuse exactitude, les inventions fécondes qui lient à jamais le nom de Watt à celui de machine à vapeur. Je connais parfaitement les écueils de ce plan ; je prévois qu'on pourra dire, en sortant d'ici : Nous attendions un éloge historique, et nous venons d'assister à une leçon sèche et aride. Le reproche, au surplus, me paraîtrait peu grave, si la leçon avait été comprise. Je ferai donc tous mes efforts pour ne pas fatiguer votre attention ; je me rappellerai que la clarté est la politesse de ceux qui parlent en public...

  • av Francois Arago
    600,-

    Ce livre rassemble les oeuvres complètes de Condorcet, y compris sa biographie et sa correspondance. Les lecteurs découvrent sa réflexion sur l'égalité, l'éducation et les droits des femmes.This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it.This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.

  • av Francois Arago
    600,-

  • av Francois Arago
    506,-

  • av Francois Arago
    426 - 533,-

  • av Francois Arago
    520,-

  • av Francois Arago
    533,-

  • av Francois Arago
    292,-

    " Je n¿ai pas la sotte vanité de m¿imaginer que quelqüun, dans un avenir même peu éloigné, aura la curiosité de rechercher comment ma première éducation s¿est faite, comment mon intelligence s¿est développée ; mais des biographes improvisés et sans mission, ayant donné à ce sujet des détails complètement inexacts, et qui impliqueraient la négligence de mes parents, je me crois obligé de les rectifier."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Messieurs, un académicien, jadis, ne différait d¿un autre académicien, que par le nombre, la nature et l¿éclat de ses découvertes. Leur vie, jetée en quelque sorte dans le même moule, se composait d¿événements peu dignes de remarque. Une enfance plus ou moins studieuse ; des progrès tantôt lents, tantôt rapides ; une vocation contrariée par des parents capricieux ou aveugles ; l¿insuffisance de fortune, les privations qüelle amène à sa suite, trente ans d¿un professorat pénible et d¿études difficiles, tels étaient les éléments tout ordinaires dont le talent admirable des anciens secrétaires de l¿Académie a su tirer ces tableaux si piquants, si spirituels, si variés, qui forment un des principaux ornements de vos savantes collections."

  • av Francois Arago
    292,-

    James Watt, né le 19 janvier 1736 à Greenock en Écosse et mort le 25 août 1819 à Heathfield Hall, dans sa maison à Handsworth (localité maintenant intégrée à Birmingham, en Angleterre) est un ingénieur écossais dont les améliorations sur la machine à vapeur furent une des étapes clé dans la révolution industrielle. Il a animé la Lunar Society de Birmingham. En hommage à ses recherches, le watt (symbole W), a été donné à l'Unité internationale de puissance, ou de flux énergétique (dont le flux thermique)

  • av Francois Arago
    292,-

    " La biographie dont je vais donner lecture est d¿une longueur inusitée, malgré les nombreuses coupures que j¿y ai faites ce matin même. Je pourrais, pour m¿excuser, dire que Gay-Lussac n¿était pas un académicien ordinaire, qüil occupera une place très-éminente dans l¿histoire scientifique de la première moitié du XIXe siècle, que les titres seuls des importants Mémoires qüil a publiés rempliraient un grand nombre de pages, etc., etc. ; mais j¿aime mieux l¿avouer sincèrement, je me suis aperçu trop tard que j¿avais dépassé les limites généralement convenues, et lorsqüil ne me restait plus le temps nécessaire pour donner une autre forme à mon travail."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Messieurs, le savant, illustre à tant de titres, dont je vais raconter la vie, fut enlevé à la France il y a déjà un demi- siècle. Je me hâte d¿en faire la remarque, pour bien établir que j¿ai choisi ce sujet sans m¿arrêter à des réclamations dépourvues, suivant moi, de justesse et d¿à-propos. La gloire des membres de la première Académie des sciences est un héritage de l¿Académie actuelle. Nous devons la chérir comme les gloires plus modernes ; il faut l¿entourer des mêmes hommages, lui vouer le même culte : le mot prescription serait ici synonyme d¿ingratitude."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Messieurs, je dois aujourd¿hui, conformément à un article des règlements académiques dont la date remonte à 1666, et qui, dans un si long intervalle de temps, a toujours été fidèlement exécuté, dérouler devant vous les travaux d¿un de nos plus illustres confrères, et jeter un coup d¿¿il sur sa vie.Ces Notices biographiques n¿ont pas toujours conservé le même caractère.Devant les auditeurs du XVIIe siècle, Fontenelle lui-même, l¿ingénieux Fontenelle, osait si peu se livrer à des développements techniques, que, dans ses ¿uvres, l¿Éloge de Newton occupe seulement une trentaine de pages in-8o."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Messieurs, l¿ambre jaune, lorsqüil a été frotté, attire vivement les corps légers, tels que des barbes de plumes, des brins de paille, de la sciure de bois. Théophraste parmi les Grecs, Pline chez les Romains, citèrent déjà cette propriété, mais sans paraître y attacher plus d¿importance qüà un simple accident de forme ou de couleur. Ils ne se doutèrent pas qüils venaient de toucher au premier anneau d¿une longue chaîne de découvertes ; ils méconnurent l¿importance d¿une observation qui, plus tard, devait fournir des moyens assurés de désarmer les nuées orageuses, de conduire, dans les entrailles de la terre, sans danger et même sans explosion, la foudre que ces nuées recèlent."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Hipparque, que d¿un commun accord le monde savant a salué du titre glorieux de plus grand astronome de l¿antiquité, naquit à Nicée, en Bithynie, à une époque dont on ne sait pas exactement la date. On ne pourrait pas non plus fixer avec précision la date de sa mort. Nous savons seulement par Ptolémée que l¿illustre astronome était plein de vie pendant les années 127 et 128 avant notre ère.Dans sa jeunesse, Hipparque observa dans sa ville natale. Plus tard il s¿établit à l¿île de Rhodes, où ses principaux travaux furent exécutés. Quelques historiens de la science parlent de son séjour à Alexandrie, mais il n¿est pas certain qüil ait jamais visité cette ville et surtout qüil s¿y soit établi."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Lazare-Nicolas-Marguerite Carnot naquit à Nolay (Côte- d¿Or), dans cet ancien duché de Bourgogne qui déjà avait été le berceau de trois des plus grandes illustrations dont les académies puissent se glorifier : Bossuet, Vauban, Buffon. Son père était avocat et exerçait cette noble profession avec beaucoup de talent (ce qui n¿est pas rare), avec un très grand désintéressement (ce qui, dit-on, est un peu moins commun). L¿avocat Claude-Abraham Carnot avait dix-huit enfants : ainsi, d¿après le vieil adage qui promet la prospérité aux familles nombreuses, il dut compter sur un avenir heureux pour chacun de ses enfants."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Dans les dernières années de sa vie, Georges Cuvier daignait dérober de courts moments à d¿immortelles recherches, pour rédiger quelques notes destinées à ses futurs biographes. Une de ces notes est ainsi conçue : « J¿ai tant fait d¿éloges, qüil n¿y a rien de présomptueux à croire qüon fera le mien. » Cette remarque de l¿illustre naturaliste m¿a rappelé que le dernier secrétaire de l¿ancienne Académie des sciences, que l¿auteur de cinquante-quatre biographies d¿académiciens, également remarquables par la finesse et par la profondeur, n¿a pas encore reçu ici le juste tribut qui lui est dû in tant de titres. La dette remonte à près d¿un demi-siècle ; cela même était une raison puissante de s¿acquitter sans plus de retard."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Siméon-Denis Poisson naquit à Pithiviers, département du Loiret, le 21 juin 1781, de Siméon Poisson et de mademoiselle Franchetère, sa femme. Le père, après avoir pris part comme simple soldat aux guerres du Hanovre, fit l¿acquisition d¿une petite place administrative ; il remplissait, dans la capitale du Gâtinais, des fonctions analogues à celles qui aujourd¿hui sont dévolues aux juges de paix. Les aînés de Siméon-Denis étaient morts en bas âge. En 1781, les éloquentes prescriptions de Jean-Jacques Rousseau sur l¿allaitement des enfants, si bien accueillies dans les villes, avaient à peine pénétré dans les campagnes. La mère de Poisson était d¿ailleurs d¿une santé très- délicate ; son jeune enfant fut donc confié à une nourrice habitant une maison isolée à quelque distance de Pithiviers. M. Poisson alla un jour visiter son fils ; la nourrice était aux champs ; impatient, il pénétra de force dans l¿habitation, et vit, avec un douloureux étonnement, ce fils, objet de toutes ses espérances, suspendu par une petite corde à un clou fixé dans le mur. C¿est ainsi que la campagnarde s¿assurait que son nourrisson ne périrait pas sous la dent des animaux carnassiers et immondes qui circulaient dans la maison. Poisson, de qui je tiens cette anecdote, ne l¿envisageait que par son côté plaisant : « Un effort gymnastique me portait incessamment, disait-il, de part et d¿autre de la verticale ; c¿est ainsi que, dès ma plus tendre enfance, je préludais aux travaux sur le pendule qui devaient tant m¿occuper dans mon âge mûr. » Prenons la chose du côté sérieux, et félicitons nous que, par la création dans le plus humble village d¿une crèche et d¿une salle d¿asile, la vie d¿un enfant destiné à honorer son pays ne doive plus dépendre de la solidité d¿un clou et de la ténacité de quelques brins de chanvre."

  • av Francois Arago
    292,-

    " Le maréchal de Saxe racontait les hauts faits de Chevert, dans la grande galerie de Versailles, au milieu d¿un groupe d¿officiers et de courtisans. Tout à coup un de ses auditeurs l¿interrompit en ces termes : « Monsieur le maréchal, la chaleur de vos éloges nous autorise à penser que l¿histoire de Chevert ne vous est pas complétement connue ; vous ignorez, sans doute, que cet officier est le fils du bedeau de la plus modeste église de Verdun ? ¿ Vraiment ? s¿écria le héros de Fontenoy, Chevert avait toute mon estime ; à partir de ce moment je lui devrai de la vénération. »C¿est aussi jusqüà la vénération que je désirerais porter les sentiments de cette assemblée pour le confrère dont je vais tracer la biographie. Je dirai donc, sans autre préambule, que Jacques Monge, le père de l¿illustre académicien, était un marchand ambulant, et que, dans ses courses autour de la ville de Beaune, il ne dédaignait pas d¿aiguiser les couteaux, les ciseaux des ménagères bourguignonnes."

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