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Experience the timeless wisdom of Frédéric Bastiat's economic masterpiece, "That Which is Seen and That Which is Not Seen." This classic treatise on economic clarity and obscurity, presented with annotations and an insightful introduction by Gary Furnell, author of "The Hardest Path is the Easiest: Exploring the Wisdom Literature with Pascal, Burke, Kierkegaard, and Chesterton," now boasts an additional layer of expertise with an insightful foreword by Peter Fenwick, an expert in the Austrian school of economics.This enhanced edition is now available, featuring Gary Furnell's thoughtful additions that breathe fresh life into this important work, making it accessible to a new generation of readers. "That Which is Seen and That Which is Not Seen" is not your typical economics book; it's both witty and enlightening, defying the conventional descriptors of the genre. Frédéric Bastiat understood the power of delivering insights with a persuasively light tone, avoiding the arcane jargon and prolixity often associated with politicians and treasury officials.In economics, as in philosophy, clarity is courtesy, and Bastiat's approach emphasizes plain speech and easily understood examples. His enduring precepts, relevant today as they were one hundred and seventy years ago, encourage readers to foresee the consequences of economic decisions. Reading this classic treatise is not just an exploration of economic principles but also a valuable habit that trains us to anticipate and understand the far-reaching effects of our choices."That Which is Seen and That Which is Not Seen" is a timeless work that seamlessly combines brevity, levity, and depth. Bastiat's insights remain as impactful and pertinent today as they were during his assessment of the French government's policies and actions in the past. Embrace the opportunity to delve into this enduring masterpiece, enriched by an insightful foreword from Peter Fenwick, and gain valuable insights into economic clarity and foresight.
" Nourri à l'école de votre Adam Smith et de notre J. B. Say je commençais à croire que cette doctrine si simple et si claire n'avait aucune chance de se populariser, du moins de bien longtemps, car, chez nous, elle est complètement étouffée par les spécieuses fallacies que vous avez si bien réfutées, - par les sectes fouriéristes, communistes, etc., dont le pays s'est momentanément engoué, - et aussi par l'alliance funeste des journaux de parti avec les journaux payés par les comités manufacturiers.C'est dans l'état de découragement complet où m'avaient jeté ces tristes circonstances, que m'étant par hasard abonné au Globe and Traveller, j'appris, et l'existence de la Ligue, et la lutte que se livrent en Angleterre la liberté commerciale et le monopole. Admirateur passionné de votre si puissante et si morale association, et particulièrement de l'homme qui paraît lui donner, au milieu de difficultés sans nombre, une impulsion à la fois si énergique et si sage, je n'ai pu contempler ce spectacle sans désirer faire aussi quelque chose pour la noble cause de l'affranchissement du travail et du commerce. Votre honorable secrétaire M. Hickin a eu la bonté de me faire parvenir la Ligue, à dater de janvier 1844, et beaucoup de documents relatifs à l'agitation..."
" Je suis engagé.Je ne nomme pas M. tel, parce qu'il ne m'a pas demandé mon suffrage.Je vote pour M. tel, parce qu'il m'a rendu service.Je vote pour M. tel, parce qu'il a rendu des services à la France.Je vote pour M. tel, parce qu'il m'a promis un service.Je vote pour M. tel, parce que je désire une place.Je vote pour M. tel, parce que je crains pour ma place.Je vote pour M. tel, parce qu'il est du Pays.Je vote pour M. tel, parce qu'il n'est pas du Pays.Je vote pour M. tel, parce qu'il parlera.Je vote pour M. tel, parce que s'il n'est pas nommé, notre préfet ou notre sous-préfet seront destitués.Chacun de ces sophismes a son caractère spécial, mais il y a aussi au fond de chacun d'eux quelque chose qui leur est commun et qu'il s'agit de démêler..."
"... Ce que je demande en effet, c'est ceci : Que tout électeur soit éligible. Que les collèges électoraux puissent se faire représenter par quiconque a mérité leur confiance. Mais si le choix des électeurs tombe sur un fonctionnaire public, c'est l'homme et non la fonction qui entre à la Chambre. Le fonctionnaire ne perdra pas pour cela ses droits antérieurs et ses titres. On n'exigera pas de lui le sacrifice d'une véritable propriété acquise, par de longs et utiles travaux. La société n'a que faire d'exigences superflues et doit se contenter de précautions suffisantes. Ainsi, le fonctionnaire sera soustrait à l'influence du pouvoir exécutif ; il ne pourra être promu ou destitué. Il sera mis à l'abri des suggestions de l'espérance et de la crainte. Il ne pourra exercer ses fonctions ou en percevoir les émoluments. En un mot, il sera représentant, ne sera que représentant, pendant toute la durée de son mandat. Sa vie administrative sera, pour ainsi dire, suspendue et comme absorbée par sa vie parlementaire. C'est bien là ce qu'on a fait pour les militaires, grâce à la distinction entre le grade et l'emploi. Par quel motif ne le ferait-on pas pour les magistrats ?..."
" Je vois avec plaisir que tu étudies ardemment l'anglais, mon cher Félix. Dès que tu auras surmonté les premières difficultés, tu trouveras dans cette langue beaucoup de ressources, à cause de la quantité de bons ouvrages qu'elle possède. Applique-toi surtout à traduire et à remplir ton magasin de mots, le reste vient ensuite. Au collège, j'avais un cahier, j'en partageais les pages par un pli ; d'un côté j'écrivais tous les mots anglais que je ne savais pas, et de l'autre les mots français correspondants. Cette méthode me servit à graver beaucoup mieux les mots dans ma tête. Quand tu auras fini Paul et Virginie, je t'enverrai quelque autre chose ; en attendant je transcris ici quelques vers de Pope pour voir si tu sauras les traduire. Je t'avoue que j'en doute, parce qu'il m'a fallu longtemps avant d'en venir là..."
Vous avez bien raison de conserver votre calme. Outre que nous en aurons tous besoin, il faudrait que la tempête fût bien furieuse pour qu'elle se fît ressentir a Mugron. Jusqu'ici Paris jouit de la tranquillité la plus parfaite, et ce spectacle est, à mes yeux, bien autrement imposant que celui du courage dans la lutte. Nous venons d'assister à la cérémonie funèbre. Il me semble que tout l'univers était sur les boulevards. Je n'ai jamais vu tant de monde. Je dois dire que la population m'a paru sympathique mais froide. On ne peut lui arracher des cris d'enthousiasme. Cela vaut peut-être mieux, et semble prouver que le temps et l'expérience nous ont mûris. Les manifestations emportées ne sont-elles pas plutôt un obstacle à la bonne direction des affaires ? ...
" Tous les principes d¿économie sociale que vous avez propagés avec un talent si remarquable concluent forcément, inévitablement, à l¿aboli- tion de l¿intérêt ou de la rente. Curieux de savoir par quelle étrange contradiction votre logique, toujours si vive et si sûre, reculait devant cette conclusion définitive, j¿interrogeai votre pamphlet intitulé : Capital et Rente, et je m¿aperçus, avec une surprise mêlée de joie, qüil n¿y avait plus entre vous et nous que l¿épaisseur d¿une simple équivoque.¿ Cette équivoque porte tout entière sur la confusion de deux choses cependant bien distinctes, l¿usage et la propriété."
" Avez-vous jamais été témoin de la fureur du bon bourgeois Jacques Bonhomme, quand son fils terrible est parvenu à casser un carreau de vitre ? Si vous avez assisté à ce spectacle, à coup sûr vous aurez aussi constaté que tous les assistants, fussent-ils trente, semblent s¿être donné le mot pour offrir au propriétaire infortuné cette consolation uniforme : « À quelque chose malheur est bon. De tels accidents font aller l¿indus- trie. Il faut que tout le monde vive. Que deviendraient les vitriers, si l¿on ne cassait jamais de vitres ? »Or, il y a dans cette formule de condoléance toute une théorie, qüil est bon de surprendre flagrante delicto , dans ce cas très simple, attendu que c¿est exactement la même que celle qui, par malheur, régit la plupart de nos institutions économiques."
"La loi c'est la Justice Organisée." Publié en 1850, ce pamphlet resté célèbre définit la loi comme une forme organisée visant à faire obstacle à l'injustice. Il y dénonce notamment les différentes formes de spoliations opérées sous couvert de la loi lorsque celle-ci est pervertie et détournée de sa vraie mission au profit d'une minorité, lorsque la loi, sous l'effet de ce qu'il appelle la spoliation légale, viole les propriétés au lieu de les garantir.Le texte est suivi d'une notice sur la vie et les écrits de Frédéric Bastiat qui fut l'un des pionniers du Libéralisme.Cette édition bénéficie d'une mise en page dont la taille des caractères vise à rendre la lecture confortable.
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