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Bøker av Jurien de La Gravière

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  • av Jurien de La Gravière
    184,-

    " ... Du moment qu'Alexandre reconnaissait l'infériorité de ses équipages, sa flotte n'était plus pour lui qu'une occasion de dépenses et un embarras. Il n'hésita pas à la dissoudre et ne garda près de lui qu'un petit nombre de navires destinés à porter ses machines de guerre. Le drame macédonien, pour nous servir d'une expression de Plutarque, n'est donc pas un drame que nous puissions nous permettre, quelle qu'en soit notre envie, de transporter exclusivement sur la scène maritime. Le drame macédonien, c'est, avant tout, le triomphe de la cavalerie. Il n'en rentre pas moins dans notre sujet, puisqu'il doit nous conduire au siège de Tyr et au voyage de Néarque.Ce drame, qui devait renouveler la face du monde, s'ouvre brusquement. Les prédécesseurs de Philippe auraient à peine été jugés dignes de tenir l'étrier à Périclès, - je veux dire de l'aider à monter à la perse, car les anciens n'avaient pas d'étriers. - Ce ne fut que par grâce et par une sorte de condescendance bienveillante que l'on admit les premiers rois de la Macédoine aux jeux Olympiques..."

  • av Jurien de La Gravière
    172,-

    "... Pour sauver notre marine d'une ruine totale, il fut heureux que tant de leçons nous eussent enfin obligés à comprendre le danger des armements précipités et des levées en masse appliquées à la guerre maritime. Après Trafalgar et Santo-Domingo, il fallut bien s'avouer que, dans des combats d'artillerie, ni l'élan du courage, ni l'exaltation la plus héroïque, ne peuvent tenir lieu de la précision et de la rapidité du tir, et que de toutes les combinaisons de la tactique, la plus sûre pour un amiral est de réunir sous ses ordres une escadre dont chaque vaisseau puisse faire son devoir. Quant à l'empereur, dont le coup d'¿il d'aigle traçait pour nos flottes des plans de campagne, comme il en traçait pour ses armées, ces revers imprévus fatiguèrent son génie et lassèrent sa constance : il détourna ses yeux du seul champ de bataille où la fortune lui eût été infidèle, et, décidé à poursuivre l'Angleterre ailleurs que sur les mers, il entreprit de recomposer sa marine, mais sans lui réserver aucune part active dans cette lutte devenue plus acharnée que jamais..."

  • av Jurien de La Gravière
    172,-

    " Avec l'année 1809 s'ouvre une nouvelle phase dans les opérations navales dont les mers de l'Inde sont le théâtre. Nous prenons tout à coup l'ascendant, un incontestable ascendant, sur l'ennemi. Ce résultat est dû à trois capitaines : Duperré, Bouvet et Hamelin. Le commodore Rowley rétablit peu à peu, par sa prudence, par son activité, par son énergie, la situation que des officiers téméraires ont compromise d'une façon qui semble irrémédiable. L'honneur de la marine anglaise, dans cette période, est sauf : la gloire de la marine française n'en est que plus grande. J'ai eu le très appréciable avantage, quand j'étais enseigne de vaisseau, d'être présenté à l'amiral Rowley, commandant de l'escadre de la Méditerranée après le départ de l'amiral Malcolm. Le capitaine Lalande voulut bien m'expliquer, à cette occasion, les motifs qui lui faisaient tenir en si haute estime les services de l'officier-général devant lequel il inclinait respectueusement sa renommée naissante. Je n'hésite jamais à rendre justice à nos anciens ennemis : l'histoire ne doit pas être faite de patriotisme, mais de vérité..."

  • av Jurien de La Gravière
    251,-

    "... Qu'était donc devenue, en ces temps tout remplis du bruit de nos armes, cette marine que Suffren et d'Estaing, de Guichen et de Grasse lui-même avaient faite si glorieuse, qui avait grandi au milieu d'une guerre acharnée comme au sein d'une paix féconde, et que l'antique monarchie française regardait, depuis Louis XIV, comme l'un de ses plus fermes boulevards ? Par quelle fatalité, de cet établissement naval, si récemment encore l'orgueil de la France et l'envie de l'Europe, ne restait-il plus en 1803 qu'un édifice chancelant et miné à la base, dont l'empire allait voir s'écrouler les derniers débris ? Les événements qui préparèrent la ruine de notre marine peuvent se partager en trois faisceaux distincts et se grouper pour ainsi dire autour de certains noms. Les combats de lord Howe et de lord Hood, des amiraux Hotham et Bridport, forment le premier acte de ce drame sanglant, et vont se rattacher à la guerre de l'indépendance américaine, dont ils continuent les traditions stratégiques. C'est le temps où la marine française se décompose lentement sous l'action incessante d'un mal intérieur. La seconde période appartient sans contestation à lord Jervis. Cet amiral remporte sur nos alliés une grande et opportune victoire..."

  • av Jurien de La Gravière
    285,-

  • av Jurien de La Gravière
    272 - 416,-

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