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Ce livre est la référence ultime pour tout amateur de musique classique. Il couvre tous les aspects de l'histoire de la musique, des opéras aux concerts en passant par les publications littéraires. Les amateurs de musique apprécieront particulièrement la richesse des informations contenues dans ce livre.This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it.This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
Un recueil d'essais sur la musique classique, écrit par Paul Scudo, un critique musical français du XIXe siècle. Les essais examinent les oeuvres de compositeurs célèbres tels que Mozart, Beethoven et Schubert, en explorant les théories et les techniques qui sous-tendent leur musique. Les lecteurs découvriront également des évaluations critiques de la musique contemporaine de l'époque de Scudo, ainsi que des réflexions sur les relations entre la musique et la littérature.This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base of civilization as we know it.This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work.Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant.
" L¿année 1858 semble devoir être non moins désastreuse pour les arts que celle qui l¿a précédée. A peine les dépouilles mortelles de Mlle Rachel ont-elles été déposées dans la nécropole de la grande cité qüelle avait émerveillée de l¿éclat de son talent, que Lablache disparaît aussi en laissant sur le théâtre où il a brillé pendant quarante ans un vide immense. Si l¿on a eu raison de dire que la grande comédienne française emporte, sous les bandelettes qui enveloppent ses membres glacés, la tragédie du siècle de Louis XIV, l¿une des plus nobles manifestations de la poésie dramatique, on peut affirmer, avec plus de vérité encore, qüavec Lablache a disparu un des types les plus parfaits de l¿ancien opéra bouffe italien. La gaieté est bien autrement personnelle, inhérente à l¿individu et au milieu social où il se produit, que le don des larmes, ce témoignage universel de la pitié et de la tendresse humaines. On pleure toujours et partout pour les mêmes causes morales, tandis que le rire, qui naît d¿une dissonance dans le rapport des choses, d¿une disproportion entre la volonté et l¿acte qui la révèle, est le signe d¿un caractère et d¿une civilisation particulière. Dis-moi de quoi tu ris, et je te dirai quelle est la nature ou la portée de ton esprit, a dit un philosophe. Aussi nous est-il plus facile de concevoir la tragédie grecque et de nous laisser émouvoir par le spectacle des mêmes infortunes que de reconstituer la société et les m¿urs pour lesquelles ont été écrites les comédies d¿Aristophane ou de Ménandre. L¿opéra bouffe italien, tel qüil a été créé au commencement du XVIIIe siècle par Vinci, Léo et Pergolèse, agrandi par Logroscino et Piccinni, perfectionné par Guglielmi, Paisiello et Cimarosa, transfiguré par Rossini, est le fruit exquis d¿un art et d¿une civilisation que nous voyons s¿éteindre sous nos yeux. On fera autre chose sans doute, car je ne veux pas médire des siècles futurs, mais on ne produira plus de chefs- d¿¿uvre comme le Mariage secret, et on n¿aura plus de chanteurs pour les interpréter comme Louis Lablache."
" Que faire dans un gîte à moins que l¿on n¿y songe ?a dit le bon et incomparable La Fontaine... Que faire surtout à Paris pendant les mois de chaleur caniculaire que nous venons de traverser ? Les théâtres sont morts, les artistes se reposent des fatigues de l¿hiver, et la société élégante se disperse dans tous les coins de l¿Europe ; tout le monde voyage jusqüaux vieilles symphonies, qui vont chercher aux eaux un remède à des maux incurables. Ce ne sont pas les dix ou douze opéras-comiques nouveaux qüon a fait défiler comme des ombres chinoises, ni le ballet de Sacountala, dernier soupir de l¿école de la fantaisie, qui peuvent dédommager un pauvre critique dans l¿exercice de ses pénibles fonctions. Puisque le Rhin est à nos portes, et que, grâce à l¿esprit humain, plus puissant que Louis XIV, il n¿y a plus de Pyrénées ni de frontières infranchissables, allons nous assurer, si la musique qüon fait là-bas, dans ce pays de Bade et lieux circonvoisins dont on raconte tant de merveilles, vaut un peu mieux que celle qüon entend à Paris. Ce raisonnement fait, je me suis confié à un train de grande vitesse, et j¿ai franchi le Rhin, que j¿ai parcouru de haut en bas. Je prends la liberté, monsieur, de vous transmettre le récit véridique de mes impressions."
" Dans le mois de février dernier, il est mort un chanteur italien qui a joui pendant sa vie d¿une grande célébrité : nous voulons parler de Velluti, le dernier des sopranistes remarquables qüon ait entendus au théâtre. Successeur des Pacchiarotti, des Marchesi et des Crescentini, Velluti a vu s¿accomplir une grande transformation dans la musique dramatique, dont le premier résultat a été de proscrire les voix factices de ces êtres étranges que l¿Italie a produits en si grand nombre pendant le XVIIIe siècle. En effet, c¿est depuis l¿avènement de Rossini que les voix de contralto féminin ont été substituées à celles des castrats, et que les Molanotte, les Pisaroni, les Pasta et les Malibran, ont pris la place des Guadagni, des Farinelli, des Caffarelli et des Gizzielo. Velluti a connu Rossini, qui a composé pour lui un ouvrage de sa jeunesse ; il a connu Meyerbeer, qui a écrit également pour le sopraniste un rôle important dans son opéra italien, il Crociato in Egitto Velluti cependant appartient à la génération de chanteurs qui a précédé la réforme opérée par l¿auteur de Tancredi ; il était, par le style et par les tendances de son goût, le contemporain de Mayer, de Paër, de Niccolini et des compositeurs qui forment la transition entre le XVIIIe siècle et la musique moderne. À ce titre, et comme le dernier représentant d¿une forme de l¿art qui n¿existe plus, Velluti mérite que nous lui consacrions quelques lignes de souvenir."
" L¿année 1857 va bientôt terminer son cours. Encore quelques jours, et elle ne sera plus que de l¿histoire, un fait accompli qui ira augmenter le poids, déjà si lourd, des souvenirs. Quelle signification aura-t-elle pour les âges futurs, quels événemens remarquables aura-t-elle vus s¿accomplir, pour que la postérité se souvienne de son passage dans le temps ? Est-ce l¿insurrection de l¿Inde et lesefforts de cette grande nation anglaise pour ressaisir une domination lointaine non moins utile à la civilisation générale qüà sa propre puissance qui imprimeront à l¿année 1857 un caractère indélébile ? Est-ce l¿apparition d¿une nouvelle comète, la rencontre préméditée de quelques souverains de l¿Europe, ou bien plutôt la mort d¿un grand citoyen, je veux dire du général Cavaignac qui a donné à la France le spectacle d¿une vertu plus rare chez elle que l¿éloquence, le génie militaire et les vaines ostentations du pouvoir ? Tout cela dépend du point de vue moral où se placera l¿observateur et des évolutions qui se seront accomplies dans la conscience publique, dont les principes, pour être immuables dans leur essence, n¿empêchent pas la notion de justice de s¿épurer et d¿agrandir de plus en plus la sphère de son action. Voilà pourquoi, ce nous semble, l¿histoire est toujours à refaire. Les faits ayant été bien constatés par la critique, il reste à les juger, et chaque génération les soumet au critérium de sa raison et de sa moralité. C¿est ainsi que l¿idée de progrès, qui est, sans contredit, la grande préoccupation de notre siècle, se concilie avec la perpétuité des sentimens de l¿homme et les lois immuables de la raison. Malgré les tristesses du présent, malgré les défaillances des caractères que chacun peut remarquer autour de soi, malgré ces lâches palinodies des prétendus éclaireurs de l¿opinion, nous sommes attiré vers cette idée consolante d¿amélioration morale qui est aussi vieille que le genre humain."
" M. Richard Wagner a terminé son expérimentation, et les trois concerts qüil avait annoncés au Théâtre-Italien ont eu lieu le 25 janvier, le 1er et le 8 février. Le programme, composé d¿un choix de morceaux à grand orchestre, est resté presque invariable pour les trois soirées. On a donc pu se bien pénétrer de l¿esprit et de la forme de l¿¿uvre de M. Wagner, qui, en Allemagne, est le sujet de tant de discussions oiseuses. Nous nous croyons aujourd¿hui parfaitement en mesure de donner aussi notre avis sur les prétentions et les efforts du bruyant réformateur."
" Il y a un an à peine que l¿une des plus célèbres cantatrices italiennes du commencement de notre siècle se mourait à Milan, dans la ville même qui fut le théâtre de ses premiers succès. Le nom de Mme Grassini brille d¿un éclat tout particulier parmi les virtuoses et les artistes distingués qui ont fait l¿ornement de la cour de Napoléon. Amenée en France par le vainqueur de l¿Italie, après la bataille de Marengo, Mme Grassini a cessé de chanter en public à la chute du maître du monde, dont elle avait été une des plus charmantes conquêtes. Après Mme Catalani, dont nous avons ici même apprécié l¿aimable talent et le noble caractère, Mme Grassini a sa place marquée parmi les cantatrices célèbres de notre siècle ; elle appartient à la même période de l¿art, au même groupe d¿artistes d¿élite, et forme avec sa brillante contemporaine un contraste des plus heureux."
" Monsieur,La Revue, qui parle de tant de choses, et qui en parle si bien, s¿occupe rarement de la province, surtout au point de vue des arts. Est-ce de sa part dédain de grand seigneur, et pense-t-elle, comme beaucoup de gens, qüil n¿y a d¿activité intellectuelle, d¿esprit, de goût et d¿aimables loisirs qüà Paris, et que hors de ce centre merveilleux tout est perdu fors l¿honneur, l¿ennui, l¿agriculture et les mécaniques ? Est-il vrai, comme je l¿entends dire depuis longtemps, qüune nation compacte, de plus de trente millions d¿habitants, est condamnée à recevoir d¿une seule et grande cité, que les hasards de l¿histoire lui ont donnée pour capitale, toute sa vie spirituelle ?"
Le chevalier Sarti / par P. Scudo http: //gallica.bnf.fr/ark: /12148/bpt6k540892
Philosophie du rire / par P. ScudoDate de l'edition originale : 1840Ce livre est la reproduction fidele d'une oeuvre publiee avant 1920 et fait partie d'une collection de livres reimprimes a la demande editee par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliotheque nationale de France, offrant l'opportunite d'acceder a des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.Les oeuvres faisant partie de cette collection ont ete numerisees par la BnF et sont presentes sur Gallica, sa bibliotheque numerique.En entreprenant de redonner vie a ces ouvrages au travers d'une collection de livres reimprimes a la demande, nous leur donnons la possibilite de rencontrer un public elargi et participons a la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.Nous avons cherche a concilier la reproduction fidele d'un livre ancien a partir de sa version numerisee avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous esperons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entiere satisfaction.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.frhttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k67936c
La musique en l'annee 1862, ou Revue annuelle des theatres lyriques et des concerts, des publications litteraires relatives a la musique et des evenements remarquables appartenant a l'histoire de l'art musical / par P. ScudoDate de l'edition originale: 1863Sujet de l'ouvrage: Musique -- Comptes rendusVie musicale -- France -- 19e siecleCe livre est la reproduction fidele d'une oeuvre publiee avant 1920 et fait partie d'une collection de livres reimprimes a la demande editee par Hachette Livre, dans le cadre d'un partenariat avec la Bibliotheque nationale de France, offrant l'opportunite d'acceder a des ouvrages anciens et souvent rares issus des fonds patrimoniaux de la BnF.Les oeuvres faisant partie de cette collection ont ete numerisees par la BnF et sont presentes sur Gallica, sa bibliotheque numerique.En entreprenant de redonner vie a ces ouvrages au travers d'une collection de livres reimprimes a la demande, nous leur donnons la possibilite de rencontrer un public elargi et participons a la transmission de connaissances et de savoirs parfois difficilement accessibles.Nous avons cherche a concilier la reproduction fidele d'un livre ancien a partir de sa version numerisee avec le souci d'un confort de lecture optimal. Nous esperons que les ouvrages de cette nouvelle collection vous apporteront entiere satisfaction.Pour plus d'informations, rendez-vous sur www.hachettebnf.frhttp: //gallica.bnf.fr/ark: /12148/bpt6k28508f
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