Bøker utgitt av Lang, Peter, AG, Internationaler Verlag Der Wissenschaften

Ce livre offre une présentation détaillée de la théorie des années 80 et 90 de la grammaire générative transformationnelle (modèle Principes et Paramètres) initiée par le linguiste américain Noam Chomsky. L¿ouvrage aborde les divers modules théoriques de ce modèle grammatical en quatorze chapitres, chacun desquels présentant une série d¿analyses structurales appliquées aux phénomènes syntaxiques du français. L¿auteur adopte une architecture de la grammaire dans laquelle la syntaxe joue un rôle pivot, liant le lexique aux interfaces phonétique et sémantique de la grammaire des signes linguistiques. Il s¿efforce de démontrer que le modèle grammatical des Principes (invariants linguistiques) et Paramètres (propriétés spécifiques à une langue) est parfaitement adapté à l¿analyse syntaxique des propriétés formelles du français.

Partant du postulat peu discuté selon lequel la capacité de lecture est l¿une des clés de la réussite universitaire, les contributions rassemblées dans cet ouvrage font dialoguer des chercheurs en didactique des langues maternelles et secondes, des linguistes, des psychologues et des sociologues. L¿ouvrage se propose d¿interroger quelques-unes des fonctions de la lecture, notamment celle d¿outil ordinaire du travail universitaire. Parmi les sujets abordés, on relèvera l¿examen des différentes pratiques de lecture en Langue 1 et en Langue 2, le rôle des interactions lecture-écriture dans différents contextes nationaux, mais aussi la question des transferts de compétences en langue 1 et 2. Il s¿agit en particulier de savoir comment les capacités de lecteurs en langue 1 sont mobilisées lors de la lecture en langue 2 et en quoi elles permettent de compenser partiellement les difficultés rencontrées. D¿autres problèmes, comme celui que posent au lecteur des écrits de genres différents, aux caractéristiques textuelles et énonciatives spécifiques, fournissent la matière d¿autres contributions. L¿ensemble se veut un apport à la didactique de l¿enseignement supérieur, actuellement en plein développement.

Clara Viebig (1860-1952), im ersten Drittel des 20. Jahrhunderts unbestritten eine der meistgelesenen deutschen Schriftstellerinnen, hörte kurz nach Hitlers Machtergreifung mit dem Schreiben auf und geriet deshalb weitgehend in Vergessenheit. Die Zahl der Arbeiten, die sich mit ihr befassen, ist gering, auch wenn sich seit den 90er Jahren ein Zuwachs an Interesse abzeichnet. Aus Anlass ihres 50. Todestages hat die Clara-Viebig-Gesellschaft ein internationales Kolloquium veranstaltet, das vom 4.-6. Oktober 2002 in Bad Bertrich stattfand. Dieser Band vereint die Beiträge dieses Treffens, in dessen Rahmen die verschiedensten Aspekte eines erzählerischen Werkes erörtert wurden, das zwar historisch geworden ist, aber nichts von seinem Interesse eingebüßt hat. Die landschaftliche und zeitliche Vielfalt ihrer Erzählungen, die Bedeutung, die sie der sozialen Frage sowie der weiblichen Psychologie beimißt, ergeben ein perspektivisch reichhaltiges Werk ¿ eine der Erklärungen für die Schwierigkeiten bei seiner literaturgeschichtlichen Einordnung. Clara Viebig (1860-1952), qui fut sans conteste l¿un des auteurs allemands les plus populaires au cours du premier tiers du XXe siècle, a cessé d¿écrire peu après l¿avènement du «Troisième Reich» et est depuis largement tombée dans l¿oubli. Les travaux qui lui ont été consacrés sont peu nombreux, même si depuis les années 1990 elle semble connaître un regain d¿intérêt. Le cinquantième anniversaire de sa mort était donc l¿occasion de réunir des spécialistes de cet auteur afin de faire le point sur l¿état de la recherche à son sujet au cours d¿un colloque international qui s¿est tenu à Bad Bertrich du 4 au 6 octobre 2002, sousÿoctobre 2002, sous l¿égide de la Clara-Viebig-Gesellschaft. Ce recueil constitue les actes de cette rencontre qui a permis d¿aborder des aspects très variés d¿une ¿uvre narrative historiquement datée, mais qui n¿a rien perdu de son intérêt. La diversité des cadres géographiques et temporels, la place dévolue dans ses récits à la question sociale, mais aussi à la psychologie féminine, composent une ¿uvre aux perspectives multiples, qui explique sans nul doute la difficulté qüont les historiens de la littérature à la classer dans une rubrique précise.

Die Arbeit basiert auf Aussagen aus der Zeit um 1840 über Franz Liszt, sein Aussehen, sein bisheriges Leben, sein Wirken. Sie verknüpft lesend scheinbar disparate Quellen wie den Hinweis auf ein Konzert in der Tagespresse, die Biographie eines Löwenbändigers und einen Satz aus einem Brief. Es entsteht nicht ein «Liszt-Bild der Zeitgenossen»; erkennbar wird aber die Machart, die Textur der Texte. Daraus ergeben sich Antworten auf die Frage, wie damals über Franz Liszt, beziehungsweise über einen «berühmten Künstler» geschrieben worden ist. Neben vielen anonym publizierten Schriftstücken (Reklamen, Konzertkritiken, Einträgen in Wörter- und Adressbüchern) werden auch Texte von Schriftstellern wie Heine, Thackeray, George Sand und Balzac, von Musikern wie Berlioz und Schumann, von weniger bekannten Autoren und von Franz Liszt selbst vorgestellt.

Heinrich Bullinger ¿ ist das nicht jener große Zauderer, der, theologisch ohne Originalität, die kirchenpolitische Initiative bereitwillig an die Genfer Theologen abgegeben hat? Eine leicht abfällige Fragestellung, die die reformationsgeschichtliche Forschung durchzieht. Doch dieses Urteil ist überholungsbedürftig. Das vorliegende Buch zeigt, wie sich Bullinger über Jahrzehnte hinweg in Europa für die Ausbreitung, den Bestand und die Verteidigung reformierter Gemeinden, wenn möglich Zürcher Prägung, eingesetzt hat. Dies geschah in teilweise harten, leidenschaftlich geführten kirchenpolitischen Auseinandersetzungen und Debatten. Von Zürcher Beschaulichkeit keine Spur. Besonders an den Kämpfen in Frankreich, Polen, England und zahlreichen Territorien des Reichs nahm Bullinger regen Anteil. Was waren die theologischen und kirchenpolitischen Grundlagen Bullingers? Wie sahen die seiner Kontrahenten aus? Worin bestanden die politischen Rahmenbedingungen, in denen die Auseinandersetzungen geführt wurden? Wie verliefen die Debatten? Und schließlich ¿ wie endeten sie? Diesen Fragen wird anhand gedruckt vorliegender Arbeiten Bullingers sowie mit Hilfe des umfangreichen Nachlasses nachgegangen.

In der Schweiz bemühen sich die zuständigen staatlichen Stellen und Verbände derzeit, ein «sportpolitisches Konzept» zu formulieren, das sportliche Aktivitäten in deren Bedeutung für Staat und Gesellschaft zur Geltung bringt. Diese Debatte ist allerdings nicht neu. Die vorliegende Untersuchung beleuchtet in systemtheoretischer Optik die Entwicklung des Schweizer Sports in der Zeit von 1918 bis in die ersten Jahre nach dem Zweiten Weltkrieg. Anhand der gesetzlichen Grundlagen und des zeitgenössischen Diskurses wird gezeigt, welche Interessen und Ansprüche von aussen an den Sport gerichtet und wie diese innerhalb der Sportverbände verarbeitet wurden. In Analogie zu aktuellen sport-politischen Konzepten wurde dieses Handlungsfeld in der Schweiz auch in der ersten Hälfte des 20. Jahrhunderts nicht zuletzt mit Bezug auf allgemeine gesellschaftliche Phänomene gesehen und dabei mitunter als wichtiges Instrument zur Lösung von Fehlentwicklungen propagiert. In der Art und Weise der Bestimmung der gesellschaftlichen Funktion von Sport spiegeln sich daher nicht nur militär-, erziehungs-, und gesundheitspolitische Anliegen und die damit verknüpften ideologischen Positionen jener Jahre, sondern ebenso zeitgenössische Befindlichkeiten und Problemdeutungen. Dies erlaubt Rückschlüsse auf das Denken und Fühlen der Schweizer Bevölkerung zu einem Zeitpunkt, als zentrale Orientierungspunkte und kollektiv geteilte Werte stark an Überzeugungskraft verloren haben.

Le drame musical wagnérien est né d¿une réaction contre les conventions de l¿opéra traditionnel. Outre la virtuosité vocale gratuite, Wagner en fustigeait surtout l¿absence d¿unité, due pour l¿essentiel à la discontinuité de sa forme. Il s¿agit, déjà, d¿un reproche qui touche au c¿ur de la problématique du temps au théâtre et à l¿opéra. Partant d¿une analyse des différentes notions et mises en ¿uvre du temps sur le plan dramatique et musical, cet ouvrage s¿emploie à en révéler la modernité. A un temps cloisonné, étanche, soumis à l¿arbitraire de la rationalité, il s¿est agi de substituer un temps ouvert, souple, tenant compte des fluctuations de la durée intérieure. Il convenait de remplacer une construction de l¿esprit par une perception de la conscience subjective, une forme architecturale par une plastique mouvante. En s¿affranchissant ainsi de la pure linéarité d¿un temps dirigé vers l¿avenir, en créant un tissu extrêmement serré de relations entre le passé, le présent et l¿avenir, le drame musical wagnérien fournit avant la lettre un exemple d¿¿uvre ouverte, où il devient difficile de repérer un début, un milieu et une fin.

L¿étude part d¿une constatation: nombreux sont, en Suède, les écrivains qui, en tant que tels, se sont faits temporairement reporters, à un moment où ils avaient déjà acquis la notoriété comme auteurs d¿¿uvres qui ressortissaient à des genres littéraires plus traditionnels. Cela suscite une série de questions intéressantes. Dans quelle mesure, lorsqüils se veulent reporters, ces écrivains satisfont-ils aux exigences du reportage? Leurs productions se distinguent-elles alors de celles des professionnels? Comment s¿insère le reportage dans l¿¿uvre globale de l¿écrivain? L¿évolution de celle-ci peut-elle être infléchie par le reportage? Ces questions conduisent, d¿une part, à préciser la notion de reportage, d¿autre part, à s¿interroger sur ce qüest la littérature, et sur ses marges. A partir de quelques textes ¿ pour la plupart des reportages d¿écrivains suédois sur l¿Allemagne, de la fin du 19e siècle aux années 1960 ¿, l¿auteur cherche à savoir si le reportage peut être un texte littéraire à part entière, sans renoncer pour autant à sa vocation informative.

Die Berner Autorin Gertrud Wilker, 1924 in Solothurn geboren und 1984 in Herrenschwanden gestorben, hat ein umfangreiches, jedoch nahezu unbekanntes Werk hinterlassen. Als aufmerksame Beobachterin ihres Zeitgeschehens gehörte sie in der deutschen Schweiz neben Erika Burkart und Silja Walter zu den wenigen schreibenden Frauen der Nachkriegsgeneration. Im Schaffen von Gertrud Wilker lässt sich eine breite Palette von Themen ausmachen: Bereits zu einem Zeitpunkt, wo Geschlechter- und Rollenfragen noch nicht vom ideologischen Unterbau der Frauenbewegung profitieren konnten, setzte sie sich u. a. mit solchen Fragestellungen auseinander. Zielsetzung dieses Buches ist es, den Fragen betreffend Rezeption, Tradierung und Kanonisierung der Autorin und ihres Werks in der Schweizer Literatur des 20. Jahrhunderts nachzugehen. Thematisiert werden u. a. die Einbettung Gertrud Wilkers ins historische, soziale und gesellschaftspolitische Umfeld in der Zeitspanne ihrer schriftstellerischen Tätigkeit, ihre Rolle als schreibende Frau in den sechziger und siebziger Jahren und der formale und inhaltliche Gehalt ihres Kurzprosawerks. Erstmals edierte Texte aus ihrem Nachlass, der sich im Schweizerischen Literaturarchiv in Bern (SLA) befindet, stellen darüber hinaus ein lesenswertes zeitgeschichtliches Dokument literarischen Schreibens dar.

Avec l¿émergence de la «nouvelle économie» basée sur les nouvelles technologies de l¿information et de la communication, les connaissances scientifiques et technologiques deviennent plus que jamais l¿objet d¿enjeux économiques et sociaux. Les hautes écoles sont alors appelées à se mettre davantage au service de la société, en particulier des industries de haute technologie. Sont-elles prêtes à relever ce défi? Quels sont les facteurs favorisant ou restreignant leur coopération avec l¿industrie? Quel est le rôle de l¿Etat dans ce processus? Le présent volume fait la lumière sur la coopération entre les hautes écoles et l¿industrie dans le processus de création de connaissances et son évolution dans le temps, en se focalisant sur le développement des microsystèmes en Suisse romande. En observant comment les activités de recherche et développement s¿organisent sur le terrain, l¿ouvrage identifie les canaux formels et informels de relations entre les hautes écoles et l¿industrie des microsystèmes et détermine les facteurs favorisant les synergies entre les différents acteurs engagés dans ce domaine de même que les freins éventuels à la coopération. Il aborde également le rôle des pouvoirs publics dans ce processus et évalue l¿impact des différents programmes publics de recherche (par exemple le programme prioritaire MINAST) sur la coopération entre les hautes écoles et l¿industrie.

La définition des sciences de l¿éducation comme champ disciplinaire intègre à la fois le concept «unitaire» de discipline scientifique et ses caractéristiques plurielles. Ce double regard porté sur les sciences de l¿éducation est centré dans le présent ouvrage sur les processus internes de constitution de la recherche, principalement sur ses composantes constitutives: ses modèles épistémologiques et théoriques, ses objets d¿études, ses procédés méthodologiques ainsi que les effets qüelles entraînent nécessairement sur les stratégies d¿action des professionnels. Plusieurs questions sont examinées à travers une analyse d¿objets d¿études propres aux sciences de l¿éducation. Comment décrire les transformations opérées par les chercheurs à partir de leur(s) discipline(s) de référence lorsqüils s¿expriment depuis les sciences de l¿éducation? Concernent-elles un déplacement de l¿objet d¿étude ou plutôt un changement de cet objet lui-même? Ou, à la différence d¿une logique de transformation, ces recherches font-elles apparaître une autre logique, celle du découpage relevant à la fois du champ éducatif et d¿autres disciplines? L¿examen de ces questions intègre une double exigence, celle de la recherche scientifique et celle des demandes professionnelles, institutionnelles et sociales.