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  • av Alfred Fouillee
    172,-

    Michel Chevalier se plaisait à montrer que les mines d'or et d'argent sont pour nous un moindre trésor que les mines de charbon. Même à ne considérer que la valeur intrinsèque des produits, c'est une incontestable vérité, car il sort annuellement du sol des continens pour cinq milliards de houille, ou peu s'en faut, et les métaux précieux ne vont point à moitié de ce chiffre. Mais la convoitise humaine ne s'attarde pas à de tels calculs. Poursuivant la richesse sous toutes ses formes, les hommes la voient surtout dans cet or qui lui sert à la fois démesure et de véhicule ; et partout où sa présence est signalée, on accourt, on se précipite. D'autant que la capture en semble d'abord facile. Au pied des monts où l'or se cache dans la pierre, la roche pulvérisée par l'action séculaire des eaux se trouve répandue à l'état de sables ou de boues, et le premier venu, avec une écuelle et de l'eau, peut isoler les menues paillettes qu'elles recèlent...

  • av Alfred Fouillee
    172,-

    Sans aller jusqu'à dire avec Quételet que la société établit elle-même le budget du crime, comme elle établit celui de ses impôts et de ses dépenses, il faut pourtant convenir que la responsabilité remonte souvent à la collectivité; et nous croyons que c'est le cas actuel en France, surtout quand il s'agit des enfants et des jeunes gens. Le crime est une vague avancée qui bondit plus loin que les autres et vous engloutit ; la perturbation générale des idées et sentiments est le flux montant d'où elle s'élance et tire sa force. Comme le progrès de la criminalité juvénile s'est accéléré pendant la période même où l'instruction, devenue obligatoire, se répandait dans le peuple, on n'a pas manqué d'attribuer à l'école l'accroissement de la démoralisation : Les jours qui suivent, disait Pindare, voilà les témoins les plus sûrs. ...

  • av Alfred Fouillee
    172,-

    Refaire dans notre pensée un nouvel univers semblable au grand, tel est le but de la connaissance. Leibniz y voyait avec raison l'analogue de la projection géométrique, qui peut représenter les objets solides par des surfaces, les surfaces par des lignes, les lignes par des points. Nous sommes un atome dans l'univers, et il faut que cet atome devienne le miroir du monde. Or, que de choses simultanées au dehors de nous qui ne peuvent l'être dans notre pensée! Que d'objets qui coexistent dans l'immensité de l'espace, depuis le brin d'herbe sous nos pieds jusqu'aux astres sur nos têtes ! Notre pensée, au contraire, est un point qui se meut sur la ligne du temps et qui n'y occupe jamais qu'un moment à la fois...

  • av Charles Martins
    172,-

    Il y a deux classes de savants. Les uns, suivant les traces de leurs prédécesseurs, agrandissent le domaine de la science et ajoutent des découvertes à celles qui ont été faites avant eux; leurs travaux sont immédiatement appréciés, et ils jouissent pleinement d'une réputation bien méritée. Les autres, quittant les sentiers battus, s'affranchissent de la tradition, font éclore les germes de l'avenir latents pour ainsi dire dans les enseignements du passé : quelquefois ils sont estimés pendant leur vie à leur juste valeur ; plus souvent encore ils passent méconnus du public scientifique de leur époque, incapable de les comprendre et de les suivre...

  • av Charles Martins
    172,-

    La botanique moderne est une science complexe ; à son origine, elle ne l'était pas. Nommer et décrire les plantes qui s'offraient à leur observation, retrouver celles que les anciens avaient connues et compléter ainsi peu à peu l'inventaire des espèces végétales qui croissent à la surface du globe, telle était la tâche immense, mais peu variée, que s'imposaient les botanistes du moyen âge et de la renaissance. Au commencement du XVIIe siècle, on découvrit que la plante était un être vivant comme l'animal ; on entreprit l'étude de ses fonctions. La physiologie végétale naissait et prenait place à côté de la botanique descriptive. En même temps qu'on apprenait à connaître le jeu de quelques organes, on les étudiait avec plus de soin ; on cherchait à en pénétrer la structure intime...

  • av Charles Martins
    172,-

    Quel est le naturaliste qui n'a pas fait le rêve d'une expédition scientifique entreprise par quelques amis, les uns zoologistes, les autres botanistes ou géologues, accompagnés d'un médecin et d'un dessinateur, embarqués sur un navire marchand sans sabords et sans canons, commandé par des officiers sans épaulettes, et surtout sans instructions officielles? Le rêve se réaliserait souvent, si un personnel scientifique suffisait pour l'accomplir; mais ce qui fait défaut, c'est un homme assez intelligent et assez instruit pour concevoir l'expédition, et assez riche pour pouvoir suffire aux frais considérables qu'elle nécessite...

  • av Alfred Fouillee
    172,-

    Plus la civilisation fait de progrès, plus la force appartient à tout ce qui est organisé, systématisé, coordonné hiérarchiquement. Au point de vue militaire, par exemple, plus le nombre des soldats s'accroît, plus il est essentiel que l'armée ait l'unité et la subordination des parties qui caractérise un être vivant. Au point de vue politique, il est clair que l'organisation est aussi l'intérêt capital et, pour ainsi dire, vital. Le danger que doit éviter la démocratie, - nous l'avons vu dans une précédente étude, - c'est précisément la dispersion de la société en individus qui n'auraient plus d'autre préoccupation que celle de leurs droits et de leurs intérêts, et pour qui l'idée des devoirs ou liens sociaux tendrait à disparaître...

  • av Alfred Fouillee
    172,-

    A ceux qui soutiennent, comme M. Ziegler, que la question sociale est une question morale, beaucoup de réformateurs répondent : C'est au contraire la question morale qui est une question sociale. Les socialistes de l'école matérialiste, renchérissant sur les autres, suppriment entièrement la question morale pour la remplacer par la question sociale, qu'ils réduisent elle-même à la question économique ou, plus précisément, à une question d'alimentation. Il importe d'examiner un système sur lequel s'appuient tant de novateurs contemporains. Comment le moraliste pourrait-il se dispenser d'apprécier les moyens par lesquels le marxisme espère rendre la morale elle-même inutile ? ...

  • av Charles Martins
    197,-

    Il est une étude qui date de vingt-cinq ans à peine : c'est celle des glaciers, de leurs phénomènes, de leur rôle dans la nature, de leur ancienne extension au-delà des chaînes de montagnes et des régions polaires où ils sont confinés actuellement. En 1847, nous avons publié dans la Revue un article où nous exposions les résultats de travaux dont les plus anciens à cette époque ne remontaient pas à dix ans; ils étaient déjà nombreux et suffisans pour montrer le rôle considérable que les glaciers ont joué dans l'histoire de la terre, lorsque, dépassant leurs limites actuelles, ils se sont avancés dans les plaines de l'Europe, de l'Asie et de l'Amérique. Les changemens qu'ils ont amenés dans le relief et la configuration du sol étaient d'autant plus intéressans à constater que leur extension est le dernier grand phénomène cosmique dont notre globe ait été le théâtre...

  • av Eugene Scribe
    185,-

    ... Notre maître ne revient pas. Depuis ce matin qu'il court toute la ville de Biberach, il n'aura rien trouvé, c'est sûr. Pauvre Guido ! le plus beau jeune homme de toute la Souabe ! un jeune homme si bon, si aimable, qui avait tant d'amis quand il avait de l'argent !... ils sont tous partis ; et de tous ceux qui dînaient chez nous, ils n'est resté à la maison que notre chatte, cette pauvre Minette, qui dort là, sur mes genoux, et dont il faudra se séparer aussi. La cuisinière du gouverneur m'en a déjà offert trois florins, que j'ai refusés. Trois florins ! la fourrure seule vaut cela. Sans compter son caractère ; et cependant je serai bien obligée d'en venir là, par intérêt pour elle ; car ici, nous n'avons pas même de quoi la nourrir. Entends-tu, Minette ; tu ne seras pas à plaindre, c'est moi ! parce que les chattes, c'est la passion des vieilles gouvernantes, et, depuis la mort de mon mari, je peux dire, foi d'honnête femme, que c'est le seul attachement que je me sois permis...

  • av Edmond Haraucourt
    209,-

    Cette affaire du Setubal ne fut jamais élucidée; on peut même dire, ou supposer, que les pouvoirs publics et l'opinion en détournèrent volontairement leur attention, comme si l'on se fût trouvé en présence d'un mystère qu'il valait mieux laisser dans l'ombre. Seul, un journal, qui possède le renom d'être assez bien informé en matière de choses maritimes, publia un article, étrangement énigmatique, et qui ressemblait à un commencement d'enquête ou de révélations; sa teneur imprécise et quelques sous-entendus donnaient à penser qu'il tendait tout d'abord à amorcer la curiosité des lecteurs, et qu'il serait bientôt suivi d'éclaircissements sensationnels...

  • av Edmond Haraucourt
    172,-

    Le 18 juillet 2745 de l'ère Pi-pang, date qui précisément aurait correspondu au 12 juillet 6983 de l'ère chrétienne, le misérable pêcheur de sardines qui remplissait, sur la Butte Montmartre, les fonctions de gardien du Phare électrique, eut la surprise de voir paraître à l'horizon l'Aérotram d'Océanie qui bien rarement prenait la direction de ces parages déserts...

  • av Edmond Haraucourt
    246,-

    ... Depuis une heure, Desreynes, enfoncé dans le coin de son compartiment, voyait les talus, les poteaux et les arbres, rigides et plats comme des découpures, courir derrière la glace du wagon ; les fils télégraphiques dansaient sur le ciel pâle, comme le bas d'une feuille de musique qui monte et descend, et Desreynes s'amusait à pointer, entre ces lignes, les notes de l'air obsédant que lui chantaient les cahots du train...

  • av Eugene Scribe
    172,-

    ... Mon père, quelques jours avant sa mort, entouré de parens avides, et abusé sur mon compte par de faux rapports, avait déjà signé le testament, fatal qui m'enlevait tous mes droits, lorsque Fardowe, son commensal et son ami, lui apporte un tableau qu'il venait de terminer ; c'était celui de l'Enfant prodigue. Chacun admirait la figure sublime du père, ses traits, animés encore par un reste de colère, et sur lesquels brillent des larmes de joie et de pardon. Hé bien ! s'écrie Fardowe en voyant l'émotion générale ; hé bien! milord, cet homme que vous admirez, ne voulez-vous pas l'imiter ? Son enfant était coupable, et il lui ouvre les bras ! Et votre fils à vous, qu'est-il devenu ? Vous l'avez chassé, vous l'avez banni, et vous le déshéritez ? ...

  • av Eugene Scribe
    185,-

    ... Je ne le connaissais pas, ni lui non plus : j'ai été pendant quarante ans bedeau et suisse à la cathédrale de Cologne ; je dis bedeau et suisse, car je remplissais alternativement les deux emplois : quand le suisse était malade, c'est moi qui tenais sa place, et sans vouloir dire de mal de mes anciens seigneurs... devenus vieux, ils m'ont mis à la porte, sans un florin dans ma poche; moi ! un invalide ; presque un ancien militaire... car, lorsque, pendant quarante ans, on a porté la hallebarde...

  • av Eugene Scribe
    185,-

    ... Sans compter les nouvelles places ! moi qui en ma qualité de factotum... qu'est-ce que je dis donc ? d'intendant, suis chargé des nominations, ai-je reçu des sottises et des lettres de recommandation ! soixante-douze seulement pour la place de valet de chambre ! ce n'est pas étonnant, valet d'un grand seigneur, ce sont de ces places que tant de gens peuvent remplir ! enfin, je n'en ai plus que deux, celle de secrétaire et celle de cuisinier : ah ! par exemple pour ces deux-là... prenons garde...

  • av Eugene Scribe
    185,-

    ... Du tout ; je ne suis plus votre tuteur : depuis longtemps vous êtes majeure, et maîtresse de vous même. Mais j'ai du moins conservé le droit de remontrance ! et je puis vous demander pourquoi, chaque jour, vous vous plaignez de rester fille, et pourquoi vous n'acceptez pas le parti que je vous propose, M. Durand, un avoué de province, et pourtant un garçon d'esprit, un parfait honnête homme, à qui j'ai donné parole, et qui doit arriver cette semaine ; pourquoi n'en voulez vous pas ?...

  • av Eugene Scribe
    209,-

    ... Et lui aussi ! il va solliciter ! Voilà les Gens qui obtiennent toutes les places, tandis que nous autres nous avons beau nous mettre sur les rangs... aussi, morbleu ! plutôt mourir que de rien leur devoir ! je suis trop fier pour cela. On m'a refusé quatre fois, à moi, le colonel Koller, ce grade de général que je mérite, je puis le dire, car voilà dix ans que je le demande ; mais ils s'en repentiront, ils apprendront à me connaître, et ces services qu'ils n'ont pas voulu acheter, je les vendrai à d'autres. (Regardant au fond du théâtre.) C'est la reine mère, Marie-Julie ; reine douairière, à son âge ! c'est de bonne heure, c'est terrible, et plus que moi encore elle a raison de leur en vouloir...

  • av Eugene Scribe
    185,-

    Fils de la cuisinière de Pergolèse, Guimbardini aurait acquis durant son enfance, auprès de l'auteur de La serva padrona, son talent de musicien et de compositeur en s'entraînant dès l'âge de quatre ans à tourner la broche en mesure à quatre temps , ce qui expliquerait le sang musical qui coule dans ses veines. Il affirme avoir composé dix opéras et autant de messes, un nombre qui s'explique par sa méthode spéciale de composition consistant à transformer les opéras en messes et les messes en opéras. Scribe se moque ainsi à plusieurs reprises de l'indifférenciation qui règnerait en Italie entre la musique religieuse et la musique lyrique à l'époque de Rossini, Bellini et Donizetti...

  • av William Harrison Ainsworth
    276,-

    Au commentement de l'année 1707, la reine Anne, placée sur le trône d'Angleterre, se trouvait, en apparence du moins, la souveraine la plus puissante de l'Europe. Eïle possédait l'affection de ses sujets, dont cinq années d'un règne sage et glorieux lui avaient acquis l'amour, et les Anglais commençaient à lui donner généralement le titre de bonne reine. Redoutée par ses ennemis desquels elle avait en tous lieux triomphé, favorisée par la victoire, entourée de conseillers habiles et dévoués, ayant à la tête de ses armées le plus grand général que l'Angleterre ait jamais possédé, sa florissante cour était surtout renommée à cause de l'assemblage de grâce, de politesse raffinée et d'esprit qu'on y voyait brilier...

  • av Jean-Paul Zimmermann
    252,-

    Ce roman publié en 1937, évoque l'effervescence du milieu culturel de La Chaux-de-Fonds par l'intermédiaire de nombreux personnages dont les destins s'entremêlent. Il y a le compositeur Félix Courvoisier, dont les riches parents habitent dans une maison de Le Corbusier. Courvoisier a pris sous son aile un pianiste étrange, Wild qui défend avec passion la pièce de Schumann Le Concert sans orchestre. Il y a le peintre Louis Ravens et Vitus, le sculpteur...

  • av Francois Porche
    209,-

    ... En 1919, Marcel Proust obtient le prix Goncourt : il devient illustre, et Palamède aussi, du même coup. Un an et demi plus tard, paraît la première partie de Sodome et Gomorrhe, qui est quelque chose comme l'Édit de Nantes des non-conformistes : de même que, jadis, les Protestants dans l'État, les voici, à partir de ce jour, reconnus officiellement, et non plus parqués dans un secteur réservé, en quelque enfer de bibliothèque, mais domiciliés au c¿ur même de la Cité des livres, dans les plus beaux quartiers...

  • av Eugene Scribe
    185,-

    ... Arrosons maintenant. Queu tranquillité ! on voit bien que mamzelle Elvina n'est pas encore descendue au jardin, ou p't-être ben qu'elle est déjà sortie : car, dès que le jour paraît, brrrrr... ça court sans savoir où ; toujours dans les champs, dans les bois, à la chasse : queu lutin ; je n' peux pas me persuader qu' ça soit une femme, et j' gagerais qu' son père, monsieur le baron, n'en est pas sûr lui-même ; aussi son mari (si jamais elle en trouve un) n'a qu'à bien se tenir...

  • av Eugene Scribe
    185,-

    ... Il y a long-temps que je vous désirais ; mais vous aviez de la peine à vous arracher à vos travaux sédentaires, à vos ¿uvres méritoires. Vous ne manquez pas d'occupation administrateur général du bien des pauvres de la ville de Nantes...

  • av Adelaide-Gillette Dufrenoy
    197,-

    ... Elle s'entretenait, pendant le repas, de sa promenade, de sa lecture, de ses sentiments, de ses pensées ; elle trouvait toujours une âme qui répondait à la sienne. Son exaltation n'était point traitée de folie, sa sensibilité d'exagération, sa délicatesse de susceptibilité. Aucune des personnes de sa société n'était étrangère au langage qu'elle parlait ; madame de Crécy elle-même paraissait s'y complaire. Le propre de la véritable bonté est de savoir se prêter aux goûts de ceux qu'on aime, quoiqu'on ne les partage pas...

  • av Émile Chartier
    197,-

    Toute recherche doit aller du clair à l'obscur, c'est-à-dire de ce qui est le plus aisé à comprendre à ce qui est le moins aisé à comprendre ; et ce qui est le plus aisé à comprendre, c'est nécessairement ce qui est le plus réfléchi et le plus raisonnable. En d'autres termes, on ne peut expliquer quoi que ce soit qu'en ramenant le confus au clair et l'instinctif au réfléchi. Cette règle si évidente est pourtant méconnue trop souvent par ceux qui font profession de philosophie ; et particulièrement, lorsqu'ils traitent de la Mémoire, ils semblent chercher la difficulté, et craindre de ne pas commencer par ce qu'il y a dans cette question de plus obscur et de plus difficile à expliquer, je veux dire cette forme de la Mémoire qui paraît régie par un obscur mécanisme et entièrement soustraite à l'autorité de la Raison...

  • av Émile Chartier
    209,-

    ... Puisque je vous vois, mon cher Ariste, si fort irrité contre les faiseurs de systèmes, vous plaît-il qu'oubliant en quel temps nous vivons, nous examinions non pas les opinions des autres, mais les choses mêmes, afin de mieux connaître quelles elles sont ?...

  • av Jules Lagneau
    172,-

    ... Comprendre un auteur, c'est, non pas l'exposer, le développer en surface, mais le construire suivant la proportion vraie des parties qu'il contient. C'est mettre à la base celles qui supportent les autres, et qui portent en elles, dans leur idée, tout l'édifice, tandis que les parties les plus en vue, celles qu'on regarde plus souvent que les autres parce qu'elles représentent les questions ou les points de vue les plus familiers, et d'après lesquelles on essaie de caractériser l'ensemble, n'ont pas de sens en elles-mêmes, et par suite comportent les interprétations les plus contraires...

  • av Charles de Coster
    209,-

    C'est dans la langue de Rabelais que M. Charles De Coster a écrit ses Légendes flamandes. Ces sortes de pastiches demandent beaucoup d'étude, une connaissance approfondie du vieux langage français, aux diverses époques, pour ne pas confondre l'une avec l'autre, et une sorte de familiarité de longe date avec les écrivains de ces temps là. En ces labyrinthes philologiques il est facile d'errer. Balzac, dans ses Contes drôlatiques, commet à chaque instant des fautes graves et montre qu'il connaît assez mal la langue et l'orthographe anciennes qu'il a prétendu reproduire.

  • av Raoul Bigot
    197,-

    En plein Paris, dans une pension de famille, un milliardaire américain, A. H. Terrick, sa femme, ses deux enfants et leur gouvernante avaient été assassinés à l'aide d'un poison violent dont les experts n'avaient pu définir la nature. Cette affaire occupe tout l'esprit du juge de Landré : il est persuadé de la culpabilité d'un certain Charfland mais personne ne le suit dans son raisonnement. Il finit par faire appel à Nounlegos, un vieux savant fou, qui l'a contacté et prétend savoir lire dans les pensées des gens...

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