Gjør som tusenvis av andre bokelskere
Abonner på vårt nyhetsbrev og få rabatter og inspirasjon til din neste leseopplevelse.
Ved å abonnere godtar du vår personvernerklæring.Du kan når som helst melde deg av våre nyhetsbrev.
"... Seigneur, prenez pitié du chrétien qui doute, de l'incrédule qui voudrait croire, du forçat de la vie qui s'embarque seul, dans la nuit, sous un firmament que n'éclairent plus les consolants fanaux du vieil espoir !Voilà bien le cri de détresse de la pauvre âme abandonnée à elle-même et qui se tourne vers le ciel par une sorte de mouvement instinctif, parce qu'elle a expérimenté qu'il n'y avait plus aucune miséricorde ni aucune compassion pour elle sur la terre. Déjà dans À Vau-l'eau, Folantin, au beau milieu de son désarroi, constatait que ceux-là sont heureux qui acceptent comme une épreuve passagère toutes les traverses, toutes les souffrances, toutes les afflictions de la vie présente . Mais il exprimait ainsi, sans s'y attarder, un regret très vague de n'avoir pas la Foi ; et s'il est intéressant de savoir qu'avant sa conversion Huysmans rôde aux alentours de l'Église et voudrait avoir la force d'en franchir le seuil, afin d'échapper aux misères qui l'oppriment ; il importe de retenir ce fait d'un homme notoirement incrédule qui supplie Dieu d'avoir pitié de lui. La forme même de sa prière marque le désir qu'il a de ne plus se débattre dans les ténèbres où il gémit ; elle est une obsécration directe, un sanglot de douleur, l'appel désespéré d'un enfant perdu, qui jette aux échos le nom de sa mère..."
La Généalogie de la Morale appartient aux oeuvres de la maturité de Friedrich Nietzsche, puisqu'elle a été publiée en 1887, après Ainsi parlait Zarathoustra. Dans cet essai, le penseur allemand traite de philosophie morale, cherchant à retracer l'origine de nos conceptions morales : selon lui, les valeurs prennent leur source dans la morale chrétienne, qu'il tient pour une morale du ressentiment, une morale d'esclave, dont il faut se libérer : la morale du surhomme sera ainsi une morale de la libération.Le livre est structuré en trois essais, ce qui le rend un peu plus accessible que certains oeuvres écrites en aphorismes et déliées, comme le Gai Savoir.
... Il n'avait jamais été le frère préféré de Ninon. Sa nature égoïste, molle pour tout ce qui n'était pas son intérêt ou son plaisir, vaniteuse, très renfermée et manquant de franchise, faisait un contraste absolu avec celle de Laurent, excellent garçon, serviable comme pas un, très simple, très droit, travailleur infatigable et extrêmement affectueux. La plus complète harmonie avait toujours existé entre celui-ci et la petite s¿ur très vive, un peu coléreuse parfois, mais si tendre et si câline, qui était vraiment, depuis sa naissance, le rayon de soleil de la vieille ferme...
Jacques Vingtras amorce son engagement politique, entravé par ses déboires financiers, familiaux et sentimentaux. Il parle de sa volonté de défendre les pauvres. Il connaît ce qu'est la misère. Lui-même a longtemps été un pauvre, ayant du mal à se trouver un logement, devant travailler ardemment afin de vivre. C'est pourquoi il montre un intérêt pour le républicanisme et une opposition au bonapartisme et Napoléon III. Il tâte d'ailleurs du journalisme et met sa plume au service de ses idéaux.Par ailleurs, ses parents se séparent du fait d'une liaison amoureuse du père. Le héros, lui, connaît une déception amoureuse : une femme plutôt bourgeoise, dont il était amoureux, s'est montrée dégoûtée par les pauvres, et il a alors cessé de l'aimer. Il relate aussi ses amitiés, dont une qui s'avère être assez complexe, celle avec Legrand (portrait de Poupart-Davyl, ami de Vallès). Ce dernier, né dans une famille catholique, n'a pas les mêmes opinions que le jeune héros résolument anticlérical. Dans le texte, Legrand dit à Vingtras : Je crois à Celui d'en haut, tu crois à ceux d'en bas. Le duel s'achève sur la défaite de Legrand, grièvement blessé, mais qui survivra. Le livre s'achève sur la mort du père de Vingtras, et la rencontre avec sa mère.
Le grand principe, le principe dominant auquel aboutissent tous les arguments exposés dans ces pages, est l'importance essentielle et absolue du développement humain dans sa plus riche diversité. (Wilhelm von Humboldt : De la sphère et des devoirs du gouvernement.)Je dédie ce volume à la mémoire chérie et pleurée de celle qui fut l'inspiratrice, et en partie l'auteur, de ce qu'il y a de mieux dans mes ouvrages : à la mémoire de l'amie et de l'épouse, dont le sens exalté du vrai et du juste fut mon plus vif encouragement, et dont l'approbation fut ma principale récompense.Comme tout ce que j'ai écrit depuis bien des années, c'est autant son ¿uvre que la mienne ; mais le livre, tel qu'il est, n'a eu qu'à un degré très-insuffisant l'inestimable avantage d'être revu par elle, quelques-unes des parties les plus importantes ayant été réservées pour un second et plus soigneux examen, qu'elles sont destinées maintenant à ne jamais recevoir. Si j'étais capable d'interpréter la moitié seulement des grandes pensées, des nobles sentiments qui sont ensevelis avec elle, le monde en recueillerait plus de fruit que de tout ce que je puis écrire, sans l'inspiration et l'assistance de sa sagesse presque sans rivale.
Abonner på vårt nyhetsbrev og få rabatter og inspirasjon til din neste leseopplevelse.
Ved å abonnere godtar du vår personvernerklæring.