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  • av Guillaume Lejean
    187,-

    " Les graves événements survenus en l'Europe depuis un an n'ont pas absorbé l'attention générale au point de laisser passer inaperçus les faits qui viennent de s'accomplir dans l'Asie centrale, et qui ont si profondément modifié les conditions politiques de cette partie de l'Orient. Déjà il y a près de trente ans une situation analogue avait répandu dans l'Inde une panique qui poussa les Anglais, désireux de neutraliser les progrès de la Russie, à entreprendre cette expédition de l'Afghanistan qui fut aussi désastreuse dans-ses résultats qu'elle avait été impolitique et étourdie dans sa conception. Aujourd'hui, s'il faut s'en rapporter au ton général, de la presse anglo-indienne, la marche des armées russes sur l'Oxus et leur présence à cent cinquante lieues des frontières de l'Inde ne préoccupent que médiocrement l'Angleterre, peut-être même la préoccupent-elles moins que nous. Sans rechercher la raison de ce revirement, je veux essayer de prouver trois choses dont je suis fermement convaincu : d'abord l'invasion, puis la conquête du Turkestan par les Russes n'a été qu'un acte de légitime défense ; elle n'est menaçante pour aucun intérêt européen, pas plus pour l'Inde anglaise que pour nous ; enfin, bien loin d'être une calamité pour les populations conquises, elle est la seule voie de salut ouverte à ces peuples, éternellement incapables de s'organiser et de se gouverner seuls..."

  • av Guillaume Lejean
    187,-

    ... Le voyageur qui longe la côte africaine de la Mer-Rouge et qui n'a eu sous les yeux, depuis Suez, que des dunes ou de petites montagnes fauves, décousues, monotones d'aspect, voit, en approchant de l'îlot madréporique de Massaoua, se profiler à l'horizon une sorte de longue et haute muraille que dominent, comme des vigies, trois ou quatre cimes ordinairement perdues dans les nuages. C'est la rampe la plus avancée d'un immense plateau de deux cents lieues de large sur une longueur encore mal déterminée, et ce plateau, qui surplombe le littoral d'une hauteur moyenne de 2,300 mètres, est toute l'Abyssinie. Jamais état n'eut ses limites tracées d'une main plus inflexible par la nature. Ce plateau, qui a la température moyenne de l'Europe centrale, et où à peine un vingtième du sol demeure sans culture, est composé de terres arables pouvant lutter de fécondité avec celles de la Flandre ou de l'Ukraine, sillonnées par deux fleuves et deux cents rivières ou ruisseaux permanents dont les eaux, habilement aménagées, entretiennent partout la végétation et la vie...

  • av Victor Cousin
    199,-

    Quand la fronde avait été défaite au c¿ur du royaume dans la personne même de Condé , comment se serait-elle soutenue dans un coin du midi, privée de son chef, successivement resserrée dans une seule ville, et ayant contre elle la moitié des forces de la monarchie et la politique astucieuse et hardie de Mazarin ? La Guienne devait suivre inévitablement le sort de la capitale ; il faut même admirer qu'elle se soit si longtemps défendue. Condé, en la quittant, ne lui avait demandé que d'attendre les succès qu'il allait chercher, et, même après qu'il avait été contraint de sortir de France et de se retirer dans la Flandre espagnole, la Guienne avait encore les armes à la main. La fronde était condamnée à succomber à Bordeaux, comme elle avait fait à Paris : elle y parcourut le même cercle de chimériques espérances, de succès éphémères, de honteuses dissensions, d'agitations effrénées, de crimes impuissants...

  • av Victor Cousin
    187,-

    " ... Née en 1619 dans le donjon de Vincennes, pendant la captivité de son père, Henri de Bourbon, prince de Condé, avec lequel était venue s'enfermer sa jeune femme, cette beauté célèbre, Charlotte-Marguerite de Montmorency, on voit d'abord Mlle de Bourbon croissant en grâces auprès d'une telle mère, partageant ses journées entre le couvent des Carmélites et l'hôtel de Rambouillet, nourrissant son c¿ur de pieuses émotions et de lectures romanesques, allant au bal, mais avec un cilice, confidente d'un héros, le duc d'Enghien, son frère, compatissante à ses amours avec la belle Mlle du Vigean, et tout à coup les traversant et entraînant son amie dans le cloître où elle-même ira mourir. Elle est mariée à vingt-trois ans à M. de Longueville, qui en a quarante-sept, qui n'est pas tout-à-fait de son rang, et qui, au lieu de réparer ces désavantages par une tendresse empressée, suit encore le char de la plus grande coquette du temps, la fameuse duchesse de Montbazon..."

  • av Victor Cousin
    187,-

    " L'esthétique, ou la théorie du beau et de l'art, est la partie de la philosophie qui a été le plus négligée parmi nous. On ne rencontre pas une seule ligne sur ce grand sujet avant le père André et Diderot. Diderot, qui avait des éclairs de génie, où tout fermentait sans venir à maturité, a semé çà et là une foule d'aperçus ingénieux et souvent contradictoires; il n'a pas laissé une théorie sérieuse. Dans une école contraire et meilleure, disciple de saint Augustin et de Malebranche, le père André a composé sur le beau un livre estimable, où il y a plus d'abondance que de profondeur, plus d'élégance que d'originalité2. Condillac, qui a écrit tant de volumes, n'a pas même un seul chapitre sur le beau. Ses successeurs ont traité la beauté avec le même dédain ; ne sachant trop comment l'expliquer dans leur système, ils ont trouvé plus commode de ne la point apercevoir..."

  • av Victor Cousin
    174,-

    " ... La France, insouciante de sa gloire, n'a pas l'air de se douter qu'elle compte dans ses annales le plus grand siècle peut-être de l'humanité, celui qui comprend dans son sein le plus d'hommes extraordinaires en tout genre. Quand, je vous prie, a-t-on vu se donner la main des politiques tels que Henri IV, Richelieu, Mazarin, Colbert, Louis XIV? Je ne prétends pas que chacun d'eux n'ait des rivaux, même des supérieurs. Alexandre, César, Charlemagne, les surpassent peut-être, mais Alexandre n'a qu'un seul contemporain qui lui puisse être comparé, son père Philippe ; César n'a pu même soupçonner qu'un jour Octave serait digne de lui ; Charlemagne est un colosse dans un désert; tandis que chez nous ces cinq grands hommes se succèdent sans intervalle, se pressent les uns contre les autres, et ne forment pour ainsi dire qu'une âme. Et par quels capitaines n'ont-ils pas été servis ! Condé est-il vraiment inférieur à Alexandre, à Annibal et à César ?..."

  • av Victor Cousin
    187,-

    Dans ce livre, Cousin retrace la vie de Marie de Hautefort (1616 - 1691). Surnommée par la Cour l'Aurore , elle une dame de la cour de Louis XIII de France. Fille d'honneur de Marie de Médicis et présentée à Anne d'Autriche par sa grand-mère Catherine Le Voyer de Lignerolles (la Dame de la Flotte ), elle devient dame d'honneur de la reine et l'objet des amours platoniques du roi Louis XIII.

  • av Victor Cousin
    187,-

    ... Je suis une de ces âmes ; mes relations avec Santa-Rosa ont été bien courtes, mais intimes. Plus d'une fois j'ai été tenté d'écrire sa vie, cette vie moitié romanesque, moitié héroïque ; j'y ai renoncé. Je ne viens point disputer à l'oubli le nom d'un homme qui a manqué sa destinée; mais, plusieurs personnes, et vous en particulier, qui portez un intérêt pieux à sa mémoire, vous m'avez souvent demandé de vous raconter par quelle aventure moi, professeur de philosophie, entièrement étranger aux évènements du Piémont, j'avais été lié si étroitement avec le chef de la révolution piémontaise, et quels ont été mes rapports véritables avec votre cher et infortuné compatriote. Je viens faire ce que vous désirez. Je m'abstiendrai de toutes considérations générales, politiques et philosophiques. Il ne s'agira que de lui et de moi. Ce n'est point ici une composition historique, c'est un simple tableau d'intérieur tracé pour quelques amis fidèles, pour réveiller quelques sympathies, réchauffer quelques souvenirs, et servir de texte à quelques tristes conversations dans un cercle de jour en jour plus resserré...

  • av Victor Cousin
    174,-

    " ... L'éducation du peuple était le premier devoir de la révolution de juillet. Dans les premières années de cette révolution, tous mes efforts comme conseiller de l'Université, comme écrivain, comme pair de France, ont été tournés de ce côté. C'est pour préparer une bonne loi sur cette matière que j'allai étudier l'organisation et l'état de l'instruction primaire en Allemagne et particulièrement en Prusse, où cette partie de l'instruction publique est si florissante. Je crois pouvoir dire que mes travaux n'ont pas été inutiles à la loi de 1833 ; j'ai été le rapporteur de cette loi à la chambre des pairs, et je n'ai cessé de concourir activement à son exécution et à son développement. La loi de 1833 peut avoir quelques défauts de détail ; mais elle a le mérite de former un système un et complet, dont toutes les parties se soutiennent les unes les autres ; elle a de plus un caractère essentiellement pratique..."

  • av Victor Cousin
    187,-

    " ...Vanini est bien au-dessous de Bruno et de Campanella. Il n'a le sérieux de l'un ni de l'autre, ni la vaste imagination du premier, ni l'enthousiasme énergique du second. Napolitain comme eux, mais rebelle à l'esprit idéaliste de la Grande-Grèce, il appartient plutôt à l'école de Bologne. Il est anti-platonicien déclaré, et disciple ardent d'Aristote, interprété à la manière d'Averroës et de Pomponat. Ce n'est pas la plus noble expression du XVIe siècle. Il en a l'imagination et l'esprit, il en a aussi le désordre, et ce désordre paraît avoir été dans sa conduite comme dans sa pensée ; mais il a du moins ressemblé à ses deux grands compatriotes par son audace et par ses malheurs..."

  • av Victor Cousin
    174,-

    " Qui lit aujourd'hui le Grand Cyrus de Mlle de Scudéry ? qui le lisait au XVIIIe siècle, et déjà même dans les dernières années de Louis XIV ? Le public en avait entièrement perdu la mémoire, et quand en 1713, on s'avisa de mettre au jour les Héros de roman, avec un Discours préliminaire où Boileau, avant de mourir, avait pris à tâche de se moquer du Cyrus, on ne fit pas la moindre attention à ces plaisanteries surannées : personne ne savait plus de quoi voulait parler le vieux satirique.Cependant le Cyrus est le chef-d'¿uvre d'une des femmes les plus spirituelles et les plus célèbres du milieu du XVIIe siècle. Mme de Sévigné, qui apparemment se connaissait en agrément et en délicatesse autant que Boileau, a loué avec effusion l'auteur et l'ouvrage, et de 1649 à 1654, d'un bout de la France à l'autre, à la cour et dans la plus haute aristocratie, comme dans la bourgeoisie instruite et cultivée, à Paris et en province, dans tous les rangs de la société la plus polie de l'univers, on ne lisait pas seulement, on s'arrachait, on dévorait, à mesure qu'ils paraissaient, chacun de ces dix gros volumes, aujourd'hui oubliés, et qui dorment d'un sommeil séculaire dans les bibliothèques de quelques rares amateurs..."

  • av Noelle Roger
    187,-

    Pourquoi ce numéro du Daily Mail m'est-il tombé entre les mains, précisément aujourd'hui, tandis que j'achevais mon repas hâtif au restaurant, entre deux rendez-vous d'affaires ? Un voisin de table, en sortant, le laissa déplié sur la nappe, et je m'en saisis, curieux peut-être d'évaluer ce qui me restait d'anglais, cinq ans après mon stage à l'Université d'Oxford, deux ans après la visite que je fis à Réginald au château de ses pères.Mes yeux parcouraient les colonnes tout en guettant le garçon qui tardait à apporter le café filtre, lorsqu'ils s'arrêtèrent, sidérés par le nom de mon ancien ami. Les lignes serrées se brouillèrent tout à coup, et, sur ce nuage d'encre d'imprimerie, un entrefilet ressortait comme une affiche lumineuse dont l'éclat me perçait de part en part...

  • av Victor Cousin
    187,-

    " Kant est le père de la philosophie allemande: il est l'auteur ou plutôt l'instrument de la plus grande révolution philosophique qui ait eu lieu dans l'Europe moderne depuis Descartes. Or, toute révolution digne de ce nom est fille du temps et non d'un homme. Le monde marche, mais nul ne le fait marcher, comme nul ne peut l'arrêter. Je vois à la philosophie de Kant deux grands antécédents : l'esprit général, le mouvement universel de l'Europe, puis l'esprit particulier de l'Allemagne..."

  • av Noelle Roger
    187,-

    ... Assis à l'extrémité d'un banc, la tête penchée, Jean Lanouze écouta distraitement le juge et les avocats poser des questions oiseuses. Il eut l'impression d'étouffer dans cette salle surchauffée et le désir de s'en aller au grand air. Mais il se sentait rivé à sa place, étreint par une angoisse qu'il cherchait en vain à définir. Pour la centième fois, il s'affirmait à lui-même qu'il n'avait point parlé à Bourlat des vilenies que Pacard lançait sur son compte. D'ailleurs, même s'il avait parlé, pourquoi Bourlat se serait-il érigé en justicier ? Un homme soucieux, marié, qui entretenait difficilement son ménage... que lui importait une querelle de gens de lettres ! Lanouze se rappelait sa stupéfaction en ouvrant le journal du soir qui relatait le crime. Et tout de suite, il avait commencé à dévider la scène de leur entrevue, seconde par seconde, telle qu'il la revoyait maintenant dans un éclair, le tribunal aboli, le redoutable silence s'appesantissant en lui-même, et, dans ce silence, il faisait comparaître chacune des paroles qu'ils avaient échangées...

  • av Edmond Rostand
    249,-

    Sur une basse-cour règne un coq, Chantecler, tellement convaincu de son importance qu'il s'imagine, par son chant, faire se lever le soleil. Mais l'arrivée d'une poule faisane bouleverse sa vie, lui révélant l'amour, de telle sorte qu'il en oublie de chanter. L'astre du jour étant cependant apparu, Chantecler devient la risée de tous les animaux domestiques et sauvages, et surtout des hiboux, créatures de la nuit qui le détestent, et le contraignent à accepter un combat public avec un autre coq. Le combat se déroule dans le salon littéraire de la Pintade. Vainqueur après avoir frôlé la mort, Chantecler défend alors la basse-cour contre les menaces d'un épervier et recouvre ainsi une part de son prestige. Injustement délaissée, mais comprenant que chez le coq la vanité est plus forte que l'amour, la faisane se sacrifie néanmoins pour lui et se porte à sa place au-devant d'un chasseur. Un coup part, mais c'est le rossignol à la voix d'or qui est blessé à mort. Le chant rauque du coq continuera seul à célébrer l'aube.

  • av Edmond Rostand
    249,-

    Cyrano de Bergerac est l'une des pièces les plus populaires du théâtre français, et la plus célèbre de son auteur, Edmond Rostand. Librement inspirée de la vie et de l'¿uvre de l'écrivain libertin Savinien de Cyrano de Bergerac (1619-1655), elle est représentée pour la première fois le 28 décembre 1897, au Théâtre de la Porte-Saint-Martin, à Paris.La pièce est difficile à jouer : elle fait intervenir un grand nombre de personnages, elle est longue, le rôle titre est particulièrement imposant (plus de 1600 vers), les décors sont très différents d'un acte à l'autre et elle comporte une scène de bataille. Le succès en était si peu assuré qu'Edmond Rostand lui-même, redoutant un échec, se confondit en excuses auprès de l'acteur Coquelin, le jour de la générale, pour l'avoir entraîné dans une pareille aventure . La suite des évènements démentit les craintes de l'auteur : ce fut un triomphe; non seulement la représentation fut saluée par vingt minutes ininterrompues d'applaudissements, mais le ministre des Finances Georges Cochery vint dans la loge épingler sa propre Légion d'honneur sur la poitrine de l'auteur en expliquant : Je me permets de prendre un peu d'avance. Rostand reçut en effet officiellement la décoration quelques jours plus tard, le 1er janvier 1898...

  • av Edmond Rostand
    187,-

    Les Romanesques est une comédie en trois actes et en prose représentée pour la première fois sur la scène de la Comédie-Française le 21 mai 1894. C'est le premier succès théâtral d'Edmond Rostand.Dans cette comédie, Rostand met en scène un MUR, personnage muet . Ce mur sépare deux jardins, et deux jeunes amoureux, Percinet et Sylvette, dont les pères habitent des maisons voisines...

  • av Edmond Rostand
    187,-

    Joffroy Rudel, un troubadour aquitain, a tant chanté la beauté légendaire de la princesse de Tripoli, Mélissinde, qu'il en est tombé amoureux. Sentant sa dernière heure venir, il veut enfin la rencontrer et organise une expédition, accompagné de son fidèle ami Bertrand d'Allamanon, troubadour de Provence. Le navire arrive près de Tripoli mais Joffroy est trop faible pour aller à la rencontre de Mélissinde. Il charge Bertrand de la convaincre de venir à son chevet. Bertrand réussit à pénétrer dans le palais. Mélissinde en le voyant est persuadée qu'il est Joffroy Rudel, dont elle connaît les poèmes et la chanson de la Princesse lointaine. Elle en tombe follement amoureuse.

  • av Edmond Rostand
    174,-

    1902. Le centenaire de la naissance de Victor Hugo et la commémoration du 72e anniversaire d'Hernani inspirent à Edmond Rostand ce long poème. Ce texte, le seul à être écrit après la mort de l'écrivain, se présente comme le récit d'un pèlerinage sur les lieux mêmes qui auraient inspiré à Hugo le nom de son héros, la bourgade d'Ernani dans le pays basque espagnol.

  • av Madame de Stolz
    211,-

    " On allait et venait dans le somptueux appartement de Mme de Langrune, et cette agitation exprimait la plus vive inquiétude. Qu'allait-il se passer ? Qu'allait-on devenir ? Comment se terminerait cette terrible journée ? C'était à la fin de la Commune de 1871, alors que l'armée de la France luttait contre ces phalanges égarées, qu'on appelait improprement Paris.Mme de Langrune aurait pu, comme tant d'autres, quitter tout d'abord le foyer de l'insurrection, et se réfugier dans une belle habitation qu'elle possédait à huit lieues de la capitale ; mais son mari étant obligé, par honneur, de veiller sur une caisse dont l'administration lui était confiée, elle avait choisi, elle aussi, de rester à son poste.On se battait dans Paris de tous côtés, et la lutte durait déjà depuis trois jours. La mère de famille, seule à la tête de sa maison, puisque M. de Langrune n'avait pu revenir chez lui, devait maintenant prendre elle-même le parti qui lui semblerait le plus sage ; elle était justement effrayée de cette responsabilité..."

  • av Maurice Renard
    255,-

    Dans ce roman, une série de disparitions mystérieuses, trouvera son explication de la plus étrange des manières; des extraterrestres invisibles, enlèvent des être humains pour les étudier et tenter des expériences sur eux. Ce roman monté comme un mécanisme d'horlogerie marie trois genres (policier, fantastique, et science-fiction), et d'autres encore, dans une atmosphère qui associe la fraîcheur de la belle époque à un rythme et un suspense redoutables.

  • av Madame de Stolz
    211,-

    "... Une soixantaine de pensionnaires sont réunies dans une grande salle ; on saute, on chante, on fait mille folies. La fête a commencé à sept heures du matin, et ce n'est pas fini. Les plaisirs ont été variés; la respectable Mme Lacroix, paisible reine de ce turbulent royaume, a paru, les mains pleines de jeux, les yeux pleins de promesses. Elle a prononcé un mot qui a fait explosion : Récréation sans cloche ! Cela veut dire qu'on retranche pour un jour tout ce qui rappelle la discipline, la méthode, la régularité, l'assujettissement. On a vu des petites filles, et même des grandes, faire un saut de deux pieds de haut, motivé par cette parole magique : Sans cloche ! La pensionnaire espiègle, il y en a beaucoup, se complaît dans les traditions ; elle sait que de tout temps la cloche étant inexorable, il faut la détester, elle la déteste..."

  • av Madame de Stolz
    199,-

    " Rien de plus joli que la demeure où s'écoulait l'enfance du petit Adalbert ; c'était la campagne de la Normandie avec ses haies, ses buissons, ses grands prés, ses champs dorés, tous ses parfums, toutes ses fleurs.Ces trésors, Adalbert les partageait avec les enfants du canton, car Dieu a mis pour tous du bonheur dans la plaine ; mais ce dont le petit garçon jouissait seulement avec ses frères et sa s¿ur, c'était une grande et belle maison dont les fenêtres donnaient sur une jolie pelouse, où l'on admirait deux corbeilles de roses, les plus délicieuses qu'on pût voir. Il y avait de tous côtés des arbres verts, des peupliers, des hêtres, des chênes, des ormes, entre lesquels couraient tantôt des allées capricieuses, tantôt de l'eau bien claire où se plaisaient de beaux poissons..."

  • av Jules Verne
    174,-

    À Kalfermatt, dans le canton d'Appenzell, le jeune Joseph Müller est en classe avec Betty Clère qu'il aime beaucoup. Ils chantent tous deux à la manicanterie du village sous la direction de l'organiste Eglisak, un musicien de génie, dit-on. Mais que se passe-t-il donc avec Eglisak? Que ferait le village sans lui pour la fête de Noël? ...

  • av Maurice Renard
    236,-

    Le pianiste Stephen Orlac est victime d'un accident de chemin de fer, qui le blesse gravement à la tête et le prive de ses mains. Le célèbre et controversé docteur Cerral lui greffe celles d'un assassin fraîchement guillotiné. Dès lors, Orlac se demande s'il n'est pas un Mister Hyde ayant hérité de penchants criminels. Il semble souffrir d'hallucinations, s'enfonce dans la dépression. Son épouse enquête pour le sauver, mais le couple est pris dans un complot. Les mystères et les crimes se multiplient autour d'Orlac.

  • av Maurice Renard
    199,-

    M. d'Outremort, un physicien qui a inventé les principes de la télémécanique, parvient, grâce à sa science, à venger ses ancêtres que les habitants du village n'arrêtaient pas de brimer depuis la révolution française et ceci grâce à une automobile modifiée...

  • av Hippolyte Mettais
    224,-

    Ce roman met en scène des médecins, étudiants avec différents niveau d'aisance, issus de la capitale ou de province, leur installation plus ou moins difficile selon leur niveau initial de fortune, leur ambition et leur déontologie sur une période de 20 ans. Des histoires sentimentales et d'intérêt financier viennent perturber le cours des choses.

  • av Victor Hugo
    199,-

    ... Il y avait péril, en effet, à changer ainsi brusquement d'auditoire, à risquer sur le théâtre des tentatives confiées jusqu'ici seulement, au papier qui souffre tout ; le public des livres est bien différent du public des spectacles, et l'on pouvait craindre de voir le second repousser ce que le premier avait accepté. Il n'en a rien été. Le principe de la liberté littéraire, déjà compris par le monde qui lit et qui médite, n'a pas été moins complètement adopté par cette immense foule, avide des pures émotions de l'art, qui inonde chaque soir les théâtres de Paris. Cette voix haute et puissante du peuple, qui ressemble à celle de Dieu, veut désormais que la poésie ait la même devise que la politique : TOLÉRANCE ET LIBERTÉ...

  • av Madame de Stolz
    211,-

    "... Ces deux exclamations partent d'un wagon de première classe ; on regarde en riant un petit homme sec, vêtu d'une longue redingote brune usée jusqu'à la corde. Il court de toute la force de ses vieilles jambes, et se démène tant qu'il peut sous trois ou quatre paquets qui compliquent la situation. Le terrible coup de sifflet lui donne une secousse ; un paquet tombe, puis un autre. pendant qu'il se baisse pour les ramasser, le troisième paquet s'en mêle ; c'est à en perdre la tête ; il ne la perd pas, car il tient et serre étroitement dans sa main droite l'affreux sac de voyage qu'il promène depuis trente ans, dit-on, et dont il ne se séparerait pas, le monde croulant..."

  • av Maurice Renard
    187,-

    La dernière nouvelle de ce livre, qui en comporte trois, raconte l'histoire d'un enfant baptisé Christophe et recueilli par des moines vivants en haut des montagnes. Au fil du temps Christophe va se détacher de cette vie monacale, car il a un défaut, il aime la dive bouteille. Il va quitter le monastère et errer dans les montagnes jusqu'à finir par s'établir dans un village où il sculptera des sabots et des crucifix, jusqu'à sa rencontre mystique qui va bouleverser sa vie et la fin de celle-ci...

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