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Ce recueil de 313 quatrains érotiques fut publié clandestinement pour la première fois en 1927, après la mort de l'auteur. Le nom énigmatique renvoie au poète toulousain Guy du Faur de Pibrac (1529-1584), auteur d'un recueil de quatrains moralisateurs. Comme avec le Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation, Louÿs détourne un genre ennuyeux et moralisateur en une frasque érotique, tout en gardant la stricte organisation formelle de l'original.
Ce roman raconte les histoires dans l'auteur sur les chemins de l'Inde et ont pour thème la vie et la mort, les hommes et les femmes, l'amour et la destinée. Extrait: "Ce jour-là je marchais sur des nuages de gloire. La terre entière était trop petite pour me contenir. Parbleu, j'aurais pris le soleil dans le ciel en guise de braise ardente pour rallumer ma pipe, tant j'étais grandiose. Mais quand je fis faire à mes recrues l'exercice d'escouade, je commençai par l'avance générale de bataillon, alors que j'aurais dû leur faire marquer le pas."
Inspiré, selon la légende, par les rapports de l'écrivain à la femme de José-Maria de Heredia et ses trois filles (dont la plus jeune, Louise, avait été mariée à Louÿs) aux m¿urs réputées alors assez libres, il présente les aventures d'un jeune homme de vingt ans, X... , qu'une prostituée de trente-six ans, Teresa, et ses trois filles, Mauricette, quatorze ans et demi, Lili, dix ans, et Charlotte, vingt ans, visitent à tour de rôle, avant qu'ils ne se livrent tous ensemble à une grande mise en scène de jeux obscènes.
... Au moment où commence notre histoire, c'était en 1842, par une ces belles matinées du mois de mai où la nature prodigue ses parfums les plus suaves, ses chants les plus gais et ses plus vives couleurs, les filles de M. de Charassin se trouvaient réunies sous une tonnelle de rosiers et de chèvrefeuille. Les trois s¿urs sont diversement belles, et ce joli groupe encadré de fleurs et tout resplendissant de fraîcheur et de jeunesse, contraste singulièrement avec le château, cette sombre demeure massive et décrépite qui paraîtrait devoir répandre sur ses habitants un reflet de sa vétusté séculaire.La conversation des trois jeunes filles, ordinairement si joyeuse, est contrainte et parfois entrecoupée de longs silences. Une préoccupation tout à fait étrangère à leurs broderies semble les absorber, car elles prêtent, au moindre bruit, une oreille attentive, et de temps à autre relèvent la tête et portent leurs regards dans la direction du chemin pierreux, dont le jardin n'est séparé que par un mur à hauteur d'appui...
L'instituteur Muller qui vit dans le village de Thann, en Alsace est un fervent patriotique français. Sa fille Madeleine est fiancée avec Wilhelm dont les origines sont incertaines et qui se montre conciliant à propos des Allemands...
Ce roman raconte l'histoire tragique et douloureuse d'Eglantine Lumière, dite Douce, qui débutera sa vie aux côtés d'un grand-père mutique empli de ressentiment : sa naissance a causé la mort de sa mère, et son père, désespéré, s'est noyé le même jour. C'est ensuite l'histoire d'une vie entière consacrée à souffrir, malgré quelques belles rencontres qui s'achèveront également dans les larmes...
Suite à la séparation de ses parents, la jeune Annette part en convalescence chez son oncle et sa tante, meuniers dans le Cher. Elle est rejointe par ses frères et s¿urs. Elle découvre la vie à la campagne, la nature, et les travaux des champs. Elle tombe amoureuse de Valère avec lequel elle va vivre l'amour puis la désillusion. Elle finit par quitter la compagne et rejoindre sa famille à Paris. Quelques années plus tard, elle retrouve Valère rentré du front de la première guerre blessé et défiguré. Serait-il le moment des retrouvailles?
C'est en 1920, dix ans après la parution de Marie-Claire qui lui valut le prix Fémina, que Marguerite Audoux publia L'Atelier de Marie-Claire.Ici, Marguerite Audoux nous rapporte les souvenirs et la misère d'une forme d'aliénation par le travail qui a toujours existé.Les filles de province s'exilant à Paris pour devenir couturières d'ateliers. Ces derniers ressemblent aux ateliers clandestins chinois qui sont à l'ouvrage dans Paris et dans les mêmes quartiers aujourd'hui.
Ce roman se présente sous la forme d'un journal où se mêlent propos insignifiants, portraits d' amis, souvenirs d'enfance, rêves, descriptions d'intérieurs, scènes de la vie quotidienne et de nombreuses réflexions originales sur l'amour et les femmes.
Ce roman historique tient aussi du roman d'aventures, de l'épopée et du conte fantastique, et conte en outre une belle histoire d'amour. Il a pour cadre la presqu'île du Cotentin, où était né et avait grandi Jules Barbey d'Aurevilly (1808-1889). Le héros est un Chouan (royaliste) et un agent secret, dont les fréquentes traversées de la Manche, au nez et à la barbe des républicains en font un gibier de choix. Victime d'une trahison, il est finalement capturé et condamné à la guillotine. Douze de ses compagnons d'armes les plus résolus parviendront-ils à le libérer à temps ?
Ce roman raconte les aventures d'un cambrioleur anglais, qui ne s'est jamais fait prendre, et qui réussit à dérober un gros diamant, le Régent, au musée du Louvre. Alors qu'il voudrait se retirer des affaires, ses malheurs ne font que commencer...
Ce recueil comprend trois séries de nouvelles intitulées : Monsieur d'Amerc¿ur, Le trèfle noir et Contes à soi-même. Extrait: "La nuit s'accroît, poursuis ta route, et quand tu heurteras de ton bâton la porte de celle qui t'aime, que, dénouant tes sandales, tu lui auras dit les péripéties de ton voyage et la rencontre singulière, au lieu d'écouter les questions de sa curiosité ou de sa sollicitude, sans réponse, ferme sa bouche d'un long baiser."
En 1812, le conscrit Bucaille, jeune paysan, rejoint l'armée de Napoléon et sous les ordres du sergent Rebattel fait route vers la Russie. Il fait le récit de la campagne, de la débâcle jusqu'au retour à Paris. Devenu caporal, Bucaille entre dans la Garde, corps d'élite de l'Empereur...
Publié en 1932, La Fiancée est un recueil de seize nouvelles de Marguerite Audoux. Il inclut : La Fiancée, Le Néflier sur la rivière, Les Deux Chênes, Valserine, Catiche, Les Poulains, Le Chaland de la reine, Au feu!, Mère et Fille, Le Fantôme, Fragment de lettre, Y a des loups !, Madame l'Infirme, Soir de Noël, Fête de Toussaint, et L'Oiseau rare.
Les hommes sont des jugeurs de femmes. Il faut les entendre après déjeuner. Seulement, quelles erreurs ! Ils font les m¿urs de ces innocentes ou de ces poltronnes avec l'audace et l'impureté de leurs esprits.
Le jeune docteur Thomas Diafoirus, très-digne de son père. Il fait, en histoire, des pensums avec plaisir, et le lecteur seul est puni. Talent de la couleur de celle de papa. Fusionniste politique, fusionniste en tout, qui fait fusionner la religion et la philosophie. N'étant en rien que pour les quasi-choses, comme son père pour la quasi-légitimité, et n'ayant qu'un quasi-talent. C'est aussi un cordier ; mais Dieu lui a fait la grâce de lui envoyer un critique encore plus ennuyeux et plus cordier que lui : c'est le P. Guéranger, un bénédictin que Dieu bénisse, qui fait vingt-deux articles du Monde pour dire un petit mot... Seulement la longue corde du P. Guéranger n'a pas étranglé le prince de Broglie. - Il va recommencer, un de ces jours, ses histoires. La puce, foudroyée par l'érudition, a échappé...
Marie-Claire évoque l'enfance et l'adolescence de l'auteur. La première partie relate la mort de la mère, le départ du père et les neuf années passées à l'orphelinat, l'Hôpital général de Bourges, période difficile, éclairée cependant par la présence tutélaire de s¿ur Marie-Aimée. La deuxième partie se situe à la ferme de Villevieille, où les premiers patrons de Marie-Claire, Maître Sylvain et Pauline, entourent la petite bergère d'une affection bienveillante. Dans la troisième partie, la jeune fille s'éprend d'Henri Deslois, le frère de la fermière qui a succédé à Pauline. La mère du jeune homme interdit à Marie-Claire de revoir Henri. Celle-ci retourne alors au couvent, où elle revoit s¿ur Marie-Aimée avant de partir pour Paris.
Hier soir (car ce sera hier soir et non plus aujourd'hui quand tu liras ces lignes tracées avec un c¿ur plein de toi) ; hier soir, quand tu fus partie, je te suivis longtemps dans ma pensée. Je te vis, passant de toute la vitesse de tes chevaux à travers les champs de colza que j'aime ; le ciel était criblé d'étoiles qui commençaient à babiller entre elles comme des fées joyeuses, le vent roulait dans les vagues de nacre d'un air pur la senteur du trèfle et des violettes écloses sur la lisière des fossés.
"...Vicence et ses Palais, Vicence et ses Villas, quelles belles images m'a laissées son décor pompeux et singulier, soit par la douce clarté du printemps, soit par la riche lumière de l'automne ! C'est durant ces journées de promenades et de flâneries que j'ai rencontré le pauvre Tito Bassi et que je me suis conté ses aventures imaginaires et son héroïque illusion. Qu'il me pardonne de l'avoir reçu de sa ville natale ! Ce n'est pas moi qui l'ai inventé. C'est Vicence elle-même qui me l'a offert et, si je l'ai accepté tel qu'elle me le présentait, ce ne fut que pour mieux me souvenir d'elle et pour le lui rendre en faible témoignage de ma gratitude charmée..."
M. Le Varlon de Verrigny est tiraillé entre la morale catholique et ses obsessions charnelles et cherche à se débarrasser de cette morale qui l'empêche de jouir pleinement de ses sens. Les leçons de M. Floreau de Bercaillé lui réussiront si bien qu'il ira jusqu'aux pires débauches avant de se retourner vers Dieu et de s'isoler dans un monastère...
Ryno de Marigny, un dandy dévoyé, et Hermangarde de Polastron, une jeune fille chaste, tombent amoureux l'un de l'autre. Pour vivre avec Hermangarde, Ryno décide de quitter la Vellini, l'amante qu'il a côtoyée ces dix dernières années. Mais, en dépit de sa volonté, il ne parvient pas à se détacher de sa vieille maîtresse, ce qui brisera la vie du nouveau couple.
Le savant fou est un thème récurrent de la littérature. Ici, Arnould Galopin, auteur prolifique du début du 20e siècle malheureusement méconnu de nos jours, revisite se thème avec une variante fascinante. Martial Procas est un éminent bactériologue promis à la gloire et à la postérité. Mais sa vie heureuse tourne au cauchemar lorsqu'il découvre que sa femme le trompe. Victime d'une crise de cyanose provoquée par le choc de la nouvelle, Procas prend une teinte bleue qui ne le quittera plus. Dès lors, Procas devient malgré lui l'ennemi public en raison de sa soudaine transformation. Il vit un calvaire, ne trouve de paix nulle part. Le jour où un ignoble boucher tue son chien, son seul réconfort, il décide de se venger...
Dans ce roman, comme dans la Croisade noire, l'auteur a l'art d'incarner dans ses personnages la thèse qu'il soutient. Aussi le lecteur est-il emporté par l'intérêt, sans ressentir aucunement l'aridité particulière aux démonstrations économiques ou philosophiques.Déjà, en 1869, M.-L. Gagneur publia Les Forçats du mariage. C'est la critique du mariage actuel, des souffrances qu'il cause, souffrances rendues irrémédiables par l'indissolubilité du lien conjugal. L'auteur y conclut déjà au divorce.
Ce roman raconte les aventures d'un savant (le Docteur Omega) et de jeunes enfants sur la planète Mars. Ce qui a mis au point un nouveau matériau, la répulsite, qui a la propriété de subir de façon inverse les effets gravitationnels. À bord d'une nef métallique recouverte de répulsite, le brave savant s'envole jusque sur Mars pour y prospecter en vue d'une future colonisation... Il s'agit là d'un des tous premiers exemples d'aventures martiennes dans la littérature française.
Il faut vous dire d'abord ce que je suis, car vous ne me connaissez guère. Je ne suis qu'un homme du peuple, un paysan comme vous, sans prétention au beau langage. Ce que je sais, je l'ai appris tout seul, en prenant sur mon sommeil pour étudier. Toutefois, pour n'être pas un avocat, on n'en a pas moins quelque entendement. Et je vais vous raconter la petite victoire électorale que le paysan Caboche, avec son gros bon sens et son humble parlotte, remporta sur les matadors de sa commune.On pense généralement dans nos villages que la politique est difficile à comprendre et d'ailleurs inutile, tandis que c'est, au contraire, la chose la plus simple et la plus importante. La politique, c'est tout bonnement la direction de nos affaires, c'est l'instruction de nos enfants, c'est la paix ou la guerre, ce sont les impôts, les chemins, c'est le choix de nos maires, de nos députés. M'est avis seulement que si l'on nommait à l'Assemblée moins de beaux parleurs qui ne servent qu'à tout embrouiller, et plus de gens solides et sensés, moins de royalistes, de richards qui ne songent qu'à sauver leurs écus, et plus de républicains dévoués à la cause du peuple, on pourrait s'entendre et fonder une bonne République...
Ce texte fut composé en décembre 1834, en une seule nuit selon les dires de l'auteur : Oui, Aloys a été moi dans le temps où j'écrivis, en une seule nuit... (Lettre du 31 octobre 1851). En 1834 et en 1835, aucun éditeur n'accepte le texte, trop peu conventionnel, mi-poème, mi-roman. Le texte paraît en 1842 dans Le Globe, journal auquel Barbey collabore alors. Cette nouvelle offre un portrait de Barbey singulier, et du dandysme de ce dernier.Résolument autobiographique, le texte, scindé en une foule de mini-chapitres ou alors de stances - mais des stances en prose - met un point final à la liaison impossible que Barbey entretint dans sa jeunesse normande avec sa cousine Louise.
" ...Interrogez-les ! Est-ce qu'à leurs yeux toutes les vanités ne se valent pas, quelque nom qu'elles portent et quelque simagrée qu'elles fassent ? Si le dandysme avait existé de son temps, Pascal, qui fut un dandy comme on peut l'être en France, aurait donc pu en écrire l'histoire avant d'entrer à Port-Royal : Pascal, l'homme au carrosse à six chevaux ! Et Rancé, un autre tigre d'austérité, avant de s'enfoncer dans les jungles de sa Trappe, nous aurait peut-être traduit le capitaine Jesse au lieu de nous traduire Anacréon ; car Rancé fut un dandy aussi ¿ un dandy-prêtre, ce qui est plus fort qu'un dandy mathématicien, et voyez l'influence du dandysme ! Dom Gervaise, un religieux grave, qui a écrit la vie de Rancé, nous a laissé une description charmante de ses délicieux costumes, comme s'il avait voulu nous donner le mérite d'une tentation à laquelle on résiste, en nous donnant l'envie atroce de les porter !..."
Dickson, détective privé, se lance sur la piste d'un assassin. En effet, le richissime Ugo Chancer a été retrouvé mort. Son argent est toujours là. La police, qui écarte le crime crapuleux, se retrouve dans l'impasse.Dickson va suivre le chemin de petits cailloux semés par le mort qui le mènera vers une stupéfiante découverte...L'intrigue est bien ficelée ; les aventures sont rocambolesques ; le suspens y est. Un bon roman policier.
... Au moment où commence cette histoire, Mme de Germigney a vingt-quatre ans ; mais, à la limpidité de l'¿il, au velouté de la peau, à la fraîcheur du sourire on ne lui en donnerait que vingt. Sa chevelure, naturellement ondulée, a les teintes chaudes de l'acajou, couleur très rare et préférée des peintres comme faisant admirablement ressortir l'éclat de la carnation. Les cheveux de la marquise, poudrées d'une fine poussière d'or, sont relevés à la Marie Stuart. Cette coiffure découvre les plans unis et purs de son front et l'ovale correct, quoique un peu allongé, de son visage.Ses yeux bleus, de grandeur moyenne, sont abaissés vers les tempes, ce qui donne à son regard une expression habituelle de tendresse et de mélancolie. Sur ses fines paupières se relèvent en pinceaux soyeux de longs cils bruns dorés à l'extrémité. Le nez, légèrement aquilin, aux narines gracieusement découpées, annonce une âme fière et délicate. La figure de Mme de Germigney est ordinairement pâle, mais d'une pâleur à travers laquelle on voit circuler la vie. À la moindre émotion, il semble qu'une lampe s'allume derrière ce marbre transparent et le nuance de teintes roses d'une suavité incomparable. Mais ce qui contribue surtout à assurer à Mme de Germigney une réputation de beauté, c'est la perfection de sa taille, dont on admire à la fois l'élégance et la souplesse...
"... Depuis longtemps, je rêvais ce voyage et je ne sais vraiment ce qui m'empêchait de l'entreprendre puisque il ne dépend pas des conditions matérielles qui, d'ordinaire, selon leur bienveillance ou leur malice, mettent obstacle à nos projets ou les favorisent. Je n'avais donc pas à compter avec les circonstances variables qui tantôt nous retiennent où nous sommes, tantôt nous permettent d'être où nous voudrions, mais la liberté n'a-t-elle pas ses contraintes et est-il si facile qu'on le croit de disposer de soi-même et d'amener à l'entente son désir et sa volonté ? Il faut, pour que cet accord se produise, l'intervention d'une puissance mystérieuse qui nous convainque que l'heure est venue de ne pas tarder davantage à nous résoudre à ce que rien ne nous oblige de différer, sinon l'obscure appréhension que l'accomplissement d'un dessein longtemps remis à demain nous prive du plaisir de le tenir en réserve pour une occasion indéterminée, car on redoute malgré soi de raviver des réalités dont on a fait des songes et n'est-ce pas aux résurrections du souvenir qu'il me faudra confier les images que je vais demander au passé ?..."
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