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L'enjeu doctrinal de l'ouvrage Raymundista et Averroista est celui de dépeindre le visage de l'Averroïste de Paris tel qu'il s'entrevoit dans le miroir intellectuel de quelques florilèges d'erroribus philosophorum qui sont ébauchés progressivement par Lulle pour convaincre Clément V et Philippe le Bel d'interdire à l'Université de Paris l'usage doctrinal des commentaires d'Averroès contre lequel Lulle enseigne la vraie philosophie. L'ensemble des derniers traités de Lulle - rédigés entre décembre 1310 et septembre 1311 - bénéficie d'une analyse pointue de la part de l'auteur qui s'efforce de saisir toute efflorescence de l'arbre généalogique des erreurs averroïstes. L'investigation des erreurs s'élargit aux commentaires d'Averroès ou de ses sectateurs, comme Jean de Jandun, contre lesquels Lulle dirige davantage son Art pour réfuter leurs erreurs.
L'ouvrage Philosophia Conversionis développe une investigation de la première moitié des traités écrits par Raymond Lulle contre les lettrés de l'Université de Paris afin de convaincre Clément V et Philippe le Bel qu'une censure de l'enseignement des sectateurs d'Averroès s'impose au cours des séances du Concile de Vienne qui débute quelques moins après que Lulle quitte Paris en septembre 1311. L'auteur aborde amplement chaque traité de Lulle dont les aspects doctrinaux sont évalués par rapport à l'ensemble de l'Art de Lulle pour mieux distinguer leurs corrélations. Le travail de l'auteur compare les erreurs reportées par Lulle aux commentaires d'Averroès ou des artiens qui citent Averroès pour soutenir les mêmes erreurs. Il réévalue le mode de comprendre comment Lulle entretient la dispute avec les lettrés des Facultés de Paris pour découvrir quelles erreurs y sont enseignées avant de les réfuter.
C'est à Majorque, en novembre 1300, que Raymond Lulle achève la composition du Libre de home en catalan. Il y a aussi la variante du Liber de homine qui étend ultérieurement la diffusion latine de son original catalan. Ainsi Lulle accomplit-il son anthropologie trinitaire. Il rétablit la meilleure généalogie chrétienne du sujet humain de l'Art -homo- par la définition de l'homme comme être ou animal humanifiant -ens [...] animal homificans-, qui complète la définition philosophique établie par Aristote au moyen des prédicables essentiels bien avant qu'ils resurgissent des divisions de l'arbre de Porphyre, afin de rejoindre la définition théologique de l'homme comme image de Dieu -imago Dei- chez les Pères de l'Église, mais que Lulle illustre parfaitement par la déclinaison trilitère des corrélatifs innés du sujet humain.
C'est peu après la translation en catalan du Libre de Contemplació que le Docteur Illuminé, Raymond LULLE, rédige son deuxième grand ouvrage catalan. Il s'agit du Libre de Demostracions, dont la présente traduction française bénéficie joyeusement du savoir philosophique d'un investigateur averti de l'Art de Lulle, Constantin TELEANU, qui s'exprime en traducteur d'une ¿uvre magistrale par laquelle Lulle redéfinit à fond la théologie au Moyen Âge de sorte qu'elle change de paradigme scientifique. Le lecteur de la traduction française y trouve un large accès intellectuel au noyau théologique de l'Art de Lulle qui fonde solidement son magnifique échafaudage philosophique de théologie démonstrative : la démonstration des articles de croyance catholique au moyen des raisons nécessaires. Le traducteur accomplit un laborieux travail de traduction à partir de l'original catalan du tome XV des Obres de Ramon Lull, afin de rendre aux investigateurs de l'Art de Lulle une version fidèle de son parler catalan.
C'est entre septembre 1295 et janvier 1296 que Raymond Lulle s'aperçut malheureusement du désintérêt du pape Boniface VIII à l'égard de son magistère missionnaire. Le malheur de Lulle n'y trouve aucun remède. Le chant du découragement de Lulle advient toutefois à l'ouïe de quelque ermite. Il se peut que Lulle s'accompagne ensuite du même ermite, afin de rendre la meilleure exposition de son Art ternaire. Il s'agit de l'Arbre de Ciència que le lecteur peut découvrir -pour la première fois- au moyen d'une magistrale traduction française issue du travail généreux de Constantin Teleanu qui contribue largement à l'investigation philosophique de l'Art de Lulle en France par cette encyclopédie capitale. Le traducteur recourt à l'original catalan de l'édition des Obres Essencials qui devançait la variante latine. Le dialogue de Lulle avec son compagnon ermite réduit la forêt des savoirs du Moyen Âge à l'échelle des seize Arbres de science qui composent toute une encyclopédie.
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