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  • av Anatole De Baudot
    287,-

    " Lorsque M. de Baudot commença en 1887, au Palais du Trocadéro, son cours d¿histoire de l¿Architecture française, il croyait très sincère- ment le terminer en une trentaine de leçons qüil n¿aurait plus ensuite qüà reproduire tous les ans, comme cela se fait dans presque toutes nos écoles.Mais le Professeur avait beaucoup plus de choses à dire qüil ne le pensaitlui-même .Il lui était impossible, en effet, de parler de nos monuments français sans exposer en même temps les idées pour lesquelles il a combattu toute sa vie; c¿est-à-dire sans chercher à convaincre ses auditeurs de la nécessité d¿appliquer à nos conceptions modernes, non les formes, mais les principes auxquels notre architecture du Moyen âge doit toute sa puissance et toute sa beauté."

  • av Paul Marmottan
    354,-

    " L¿école française de peinture, à laquelle on revient tant et si juste- ment aujourd¿hui, paraît avoir subi le contre-coup simultané de l¿indifférence, de l¿oubli ou de l¿enthousiasme. La mode qui, malheureusement, pervertit le goût quand elle le rend exclusif pour une époque, prend un tel empire sur nos collectionneurs qüon pourrait dire que le jugement s¿obscurcit au lieu de se fortifier chez la plupart de ceux qui la suivent en aveugles. Le nombre des amateurs est grand, celui des connaisseurs l¿est peu. Il est facile de concevoir que restreint est le nombre des connaisseurs, car pour mériter ce titre, il faut, pendant de longues années, se livrer à des études spéciales et attentives, voyager, comparer, méditer, et tous ne sont pas capables, pour plus d¿une raison, de ces efforts réunis. Si le titre d¿amateur revient cher dans les ventes, il coûte peu à prendre et moins encore à prouver. "

  • av Alexandre Ken
    287,-

    " L¿avant-propos est, pour un livre, la carte de visite qui précède toute présentation. L¿auteur y met ses titres et ses qualités et explique, en ter mes choisis, le sentiment qui a inspiré l¿¿uvre et le but qüil veut at- teindre. S¿il est dans ses heures de franchise ingénue souvent, douloureuse quelquefois, il avoue qüen racontant le drame mouvant de la passion et de la vie, c¿est son c¿ur qüil effeuille page à page; et s¿il y traite des choses d¿art, il confesse que, lorsque le feu de l¿inspiration matinale envahit l¿âme, le froid raisonnement de la critique ne saurait l¿éteindre, mais que nul effort n¿alluma jamais la flamme de l¿art sur le front de ce- lui qui ne portait pas en lui-même le sentiment du beau. Si un peu d¿orgueil et quelques illusions se trouvent mêlés à ces aveux, qüon le lui par- donne. L¿orgueil de ses illusions est souvent la seule force qui soutienne l¿artiste et l¿écrivain dans la lutte. C¿est de bonne foi qüils cherchent le beau ou le vrai ; c¿est de bonne foi qüils croient le posséder."

  • av Eugene Viollet-Le-Duc
    287,-

    " Pendant que, le mois dernier, nous poursuivions notre tâche dans les «Annales Archéologiques» et que nous ajoutions quelques pages à nosétudes sur les monuments religieux du XIIIème siècle, un orage s'amon- celait dans le sein de l'Académie des Beaux-Arts, prêt à fondre sur nos têtes aux premiers jours du printemps. S'il faut en croire un journal,pour lequel plusieurs membres de cette illustre assemblée daignent par- fois prendre la plume, «le Moniteur des Arts», les questions suivantes auraient été posées il y a quelque temps en séance solennelle par un ar- chitecteaca démicien:1° «Est-il convenable, à notre époque, de construire une église dans le style dit gothique, c'est-à-dire de copier ce qui, à l'époque du moyen âge, avait sa signification, et cela en raison des croyances et des nécessités de ces époques mêmes?»

  • av Annie Besant
    287,-

    " Seize ans et demi se sont écoulés depuis qüHéléna Petrovna Blavatsky a quitté ce monde mortel.On continue néanmoins à attaquer sa véracité, sa réputation ; des gens honnêtes, des personnes sympathiques se détournent encore de la Société théosophique en disant : « Nous ne tenons pas à en faire partie ; elle a été fondée par Mme Blavatsky, qui fut convaincue de fraude par la Société des Recherches psychiques. » Les articles qui la défendirent à l¿époque sont depuis longtemps épuisés et oubliés. Le docteur Hodgson, auteur du rapport de la S.R.P. 2 , a ajouté foi depuis à des phénomènes beaucoup plus étonnants que ceux qüil a niés dans la présomption de ses jeunes années, et s¿est trouvé lui-même en butte aux faux rapports et au ridicule. "

  • av Honel Meiss
    287,-

    " Dans la crise douloureuse que traverse l'Humanité, et dont sortira, nous en avons la conviction, un monde meilleur où régnera un peu plus de justice et un peu plus de tolérance, la France, fidèle à son rôle historique, a proclamé le dogme de « l 'Union sacrée»!"

  • av Émile Durkheim
    287,-

    " Sociologue célèbre, reconnu comme tel par ses disciples et héritiers, on oublie trop souvent qu'Emile Durkheim est en même temps l'un des " classiques " de la pédagogie française. Ce volume rassemble quatre études exposant les idées maîtresses de Durkheim, certes marquées par son époque, celle de la IIIe République, mais présentant un intérêt toujours actuel, par les problèmes abordés et par la manière à la fois raisonnable et optimiste de chercher à les résoudre. Introduisant l'oeuvre de son maître, Paul Fauconnet rappelle que " sa doctrine de l'éducation est un élément essentiel de sa sociologie "."

  • av Jacques Riviere
    287,-

    " Et toujours elle semble sous la barre décrire une courbe appuyée. Elle est docile et pleine. Elle vogue obéissante, avec sa fantaisie ployée. On n'y trouve jamais de ces vers qui s'empressent dans une interminable voie droite ,qui s'ajoutent les uns aux autres ,qui se multiplient spontanément. Mais chaque pièce est le détour pur d'un courant, la fidélité de l'eau entre des rives tournantes."

  • av Claudius Ferrand
    287,-

    " Il y avait autrefois, au pays de Tango, une bourgade du nom de Mizu- noé. Dans cette bourgade vivait un pêcheur, qui s'appelait Ourashima Taro. C'était un homme vertueux, au c¿ur sensible et bon qui, de sa vie, n'avaitja maisfaitnisou haitédemalàper sonne.Taro revenait un soir de la pêche. La prise ayant été abondante, il ren- trait satisfait et joyeux. Sur le rivage, il aperçoit une bande de petits gar- çons, qui semblaient prendre un malin plaisir à tourmenter une petite tortue,trou véesurlesable .Taro n'aimait pas qu'on fît souffrir les bêtes. Il eut pitié de la tortue. S'approchant des enfants, et s'efforçant de donner à sa voix un ton im- périeux:¿ Quel mal vous a donc fait, dit-il, cette innocente créature, pour la tourmenter de la sorte? Ignorez-vous que les dieux punissent les enfants qui maltraitent les animaux?"

  • av Hortense Parent
    287,-

    " Un ensemble de principes et de procédés formulés en corps de doctrine constitue ce qüon appelle une méthode .Pour juger une méthode, il faut examiner la nature du but qüelle se propose et l¿efficacité des moyens qüelle emploie pour y parvenir.Pour appliquer ensuite cette méthode avec intelligence et sûreté, pour se pénétrer de son véritable esprit, il faut l¿avoir pratiquée soi-même avec conviction et l¿a voir choisie en connaissance de cause .Or, pour que les jeunes aspirantes-maîtresses puissent, en toute liberté de conscience musicale, adopter ou rejeter la méthode d¿enseigne- ment qui est suivie à mon école, il est nécessaire que je leur dise préalablement en quoi elle consiste, quels en sont les traits caractéristiques et sur quels principes elle repose.

  • av Victor Schoelcher
    287,-

    " En dédiant ce petit volume au peuple, nous n¿avons pas seulement dessein de témoigner de notre respect pour lui ,nous voulons encore solliciter ses sympathies pour les douleurs des esclaves. Puisse notre livre pénétrer dans les ateliers, obtenir quelques-unes de ces heures saintes qüon y dérobe à la fatigue pour les donner à d¿austères études, et gagner à la cause de l¿abolition de l¿esclavage les généreux esprits auxquels nous nous adressons. Le peuple français, qui marche à la conquête de tous ses droits, le peuple français, qui chaque jour prend un sentiment plus éclairé de l¿égalité humaine, ne doit pas oublier plus longtemps les Noirs qui souffrent, les Noirs, qui, moins heureux que lui encore, n¿ont pas la possession d¿eux-mêmes ."

  • av Baron de Montbas
    287,-

    " Jean-François Barton, baron de Montbas, naquit au château de Montbas, près de Bel lac,le 28 août 1636. Il appartenait à une vieille famille de la Marche, sur l¿histoire de laquelle il nous a laissé, en guise de préface à ses Mémoires, une notice « établie avec toute l¿exactitude possible et en ne disant rien que de vrai ». Certains généalogistes ont voulu trouver aux Barton une origine étrangère, et Mont- bas, bien que sans preuves convaincantes, semble se ranger à leur avis. Lorsque, en 1259, Louis IX eut restitué au roi d¿Angleterre, en échange de la Normandie, les provinces du Limousin, du Périgord et du Quercy, de nombreux seigneurs anglais passèrent en France et s¿y établirent ; de ce nombre aurait été Hugues Barton, des comtes souverains de Dumbarton en Écosse, surnommé pour sa bravoure l¿impitoyable dans les combats, et qui, ayant épousé une Française, Marie d¿Auzelay, se serait définitivement fixé en Poitou et y aurait acquis la vicomté de Montbas."

  • av Jules Michelet
    354,-

    " "L'humanité dépose incessamment son âme en une Bible commune.Chaque grand peuple y écrit son verset. Ces versets sont forts clairs, mais de forme diverse, d'une écriture très libre, - ici en grands poèmes, - ici en récits historiques, - là en pyramides, en statues. Un Dieu parfois, une cité, en dit beaucoup plus que les livres, et, sans phrase, exprime l'âme même. Hercule est un verset. Athènes est un verset, autant et plus que l'Iliade, et le haut génie de la Grèce est tout dans Pallas Athènè. Il se trouve souvent que c'est le plus profond qu'on oublia d'écrire, la vie dont on vivait, agissait, respirait. Qui avise de dire : "mon c¿ur a battu aujourd'hui." Ils agirent ces héros. A nous de les écrire, de retrouver leur âme, leur magnanime c¿ur dont tous les temps se nourriront.""

  • av Anatole France
    287,-

    Attention texte d'introduction du maître-ouvrage de Romain Rolland et non version intégrale. " Mon premier devoir serait de faire connaître les sources de cette histoire ; mais L¿Averdy, Buchon, J. Quicherat, Vallet de Viriville, Siméon Luce, Boucher de Molandon, MM. Robillard de Beaurepaire, Lanéry d¿Arc, Henri Jadart, Alexandre Sorel, Germain Lefèvre-Pontalis, L. Jarry et plusieurs autres savants, ont publié et illustré les documents de toute sorte d¿après lesquels on peut écrire la vie de Jeanne d¿Arc. Je m¿en réfère à leurs travaux qui forment une opulente bibliothèque[1] et, sans entreprendre une nouvelle étude littéraire de ces documents, j¿indiquerai seulement, d¿une façon rapide et générale, les raisons qui m¿ont dirigé dans l¿usage que j¿ai cru devoir en faire. Ces documents sont : 1o le procès de condamnation ; 2o les chroniques ; 3o le procès de réhabilitation ; 4o les lettres, actes et autres pièces détachées."

  • av Andre Suares
    287,-

    " Le 10 septembre, Tolstoï a eu soixante-dix ans. Le monde se fût honoré, en faisant de celui-là son jour de fête. Chaque époque a son héros : Tolstoï est celui de la nôtre ; car il est le plus humain de tous les hommes. Pour isolé soit-il, pour peu compris qüil puisse être, il n¿est pas moins le seul homme, où presque tous puissent reconnaître quelque chose de soi, et le seul qui pour chacun ait quelque chose. Une paysanne, un idiot, et même, pour ainsi dire, un chien, une bête, un humble animal, ont quelque lien avec lui, comme Napoléon, une âme d¿acier ou un esprit de prince. Le c¿ur de Tolstoï, et son imagination, sont l¿espace le plus vaste qüil y ait, aujourd¿hui, dans le monde ; et ce vieillard est le seul exemple qui nous ait été donné d¿une vie sublime. Que sa vieillesse puissante nous est chère : elle est encore la plus belle ¿uvre d¿un poète, à qui l¿on en doit de si grandes ; elle est un témoignage merveilleux du c¿ur en faveur de l¿esprit. Celui qui pouvait vivre de gloire n¿a plus voulu vivre que de charité. Et celui à qui le génie eût dû suffire n¿a pu se contenter à moins de l¿amour parfait."

  • av Emile Montegut
    287,-

    " Malgré les relations de plus en plus fréquentes qui s¿établissent entre nous et l¿Amérique, nous n¿avons encore de ce monde lointain qüune idée assez fausse. Nous le voyons à travers les romans de Cooper, les poèmes de Châteaubriand, quelquefois aussi à travers les récits des économistes. Tantôt l¿Amérique s¿offre à nous comme le pays des grands fleuves, des cataractes, des forêts impénétrables, des horizons sans bornes ; tantôt elle n¿est plus à nos yeux que le pays du commerce et des chemins de fer. A côté des immenses savanes, à côté du dédale des voies de fer et des canaux, on pourrait cependant explorer tout un monde trop peu connu, celui où s¿agite, où grandit la pensée américaine."

  • av Pierre de Ségur
    287,-

    " Pour se distraire des longues recherches que nécessite tout ouvrage historique, on a quelquefois la surprise de voir surgir des vieilles paperasses tel personnage qui semble un anachronisme vivant, débris oublié d¿un autre âge, spécimen isolé d¿une race dès longtemps abolie. L¿impression qüon ressent alors est un peu celle du voyageur qui, dans une région mal connue, apercevrait à l¿improviste quelque étrange animal, d¿une espèce classée comme éteinte par les naturalistes et rangée parmi les fossiles. Ainsi m¿est apparue, dans le cours d¿un travail récent, la figure sombre et redoutable de Christophe Bernard von Galen, prince-évêque de Munster dans le siècle de Louis XIV. Ce souverain ecclésiastique, véritable « fléau de Dieu » et fier de cette appellation, ce soudard en robe et en mitre qui, sur vingt-huit années de règne, compta plus de vingt ans de luttes et de batailles, tyran de ses sujets, épouvante des États voisins, pillard, perfide et sanguinaire, eût déjà, a-t-on dit, « fait scandale au XIIIe siècle [2], » à l¿époque des prélats guerriers dont la crosse était une massue. Mais qüun tel pasteur d¿âmes ait pu régner et prospérer au temps de Fénelon et de Bossuet, que son peuple l¿ait toléré, que les plus illustres souverains, ¿ et le Grand Roi plus qüaucun autre, ¿ aient cherché son alliance et cultivé son amitié, c¿est ce qui confond la pensée et dépasse l¿imagination. Mieux que de longues dissertations, de tels spectacles font comprendre combien ce grand XVIIe siècle, si « galant » et si policé quand on le regarde à distance, était, dans la réalité, proche par certains côtés des m¿urs brutales du moyen âge, quelle foncière rudesse d¿âme se dissimulait trop souvent sous la pompe fleurie du langage et la grâce des belles révérences."

  • av Rudyard Kipling
    287,-

    " Loin des atteintes des officiers de compagnie qui vous harcèlent de revues de paquetage, loin des sergents au nez fin qui reniflent la pipe fourrée dans le rouleau de literie, à trois kilomètres du tumulte des casernes, se trouve la Trappe. C¿est un vieux puits à sec, ombragé par un pipal tordu, et entouré d¿herbe haute. Là, dans les temps révolus, le soldat Ortheris avait établi son magasin et sa ménagerie pour ceux-là de ses biens, morts ou vifs, qüil ne pouvait décemment introduire dans sa chambrée de la caserne. Là, pêle-mêle avec des poules de Houdan, étaient rassemblés des fox-terriers au pedigree indubitable mais d¿un droit de propriété plus que douteux, car Ortheris était un braconnier invétéré et le plus notoire parmi un régiment composé d¿experts chapardeurs de chiens"

  • av Paul Scudo
    287,-

    " L¿année 1858 semble devoir être non moins désastreuse pour les arts que celle qui l¿a précédée. A peine les dépouilles mortelles de Mlle Rachel ont-elles été déposées dans la nécropole de la grande cité qüelle avait émerveillée de l¿éclat de son talent, que Lablache disparaît aussi en laissant sur le théâtre où il a brillé pendant quarante ans un vide immense. Si l¿on a eu raison de dire que la grande comédienne française emporte, sous les bandelettes qui enveloppent ses membres glacés, la tragédie du siècle de Louis XIV, l¿une des plus nobles manifestations de la poésie dramatique, on peut affirmer, avec plus de vérité encore, qüavec Lablache a disparu un des types les plus parfaits de l¿ancien opéra bouffe italien. La gaieté est bien autrement personnelle, inhérente à l¿individu et au milieu social où il se produit, que le don des larmes, ce témoignage universel de la pitié et de la tendresse humaines. On pleure toujours et partout pour les mêmes causes morales, tandis que le rire, qui naît d¿une dissonance dans le rapport des choses, d¿une disproportion entre la volonté et l¿acte qui la révèle, est le signe d¿un caractère et d¿une civilisation particulière. Dis-moi de quoi tu ris, et je te dirai quelle est la nature ou la portée de ton esprit, a dit un philosophe. Aussi nous est-il plus facile de concevoir la tragédie grecque et de nous laisser émouvoir par le spectacle des mêmes infortunes que de reconstituer la société et les m¿urs pour lesquelles ont été écrites les comédies d¿Aristophane ou de Ménandre. L¿opéra bouffe italien, tel qüil a été créé au commencement du XVIIIe siècle par Vinci, Léo et Pergolèse, agrandi par Logroscino et Piccinni, perfectionné par Guglielmi, Paisiello et Cimarosa, transfiguré par Rossini, est le fruit exquis d¿un art et d¿une civilisation que nous voyons s¿éteindre sous nos yeux. On fera autre chose sans doute, car je ne veux pas médire des siècles futurs, mais on ne produira plus de chefs- d¿¿uvre comme le Mariage secret, et on n¿aura plus de chanteurs pour les interpréter comme Louis Lablache."

  • av Voltaire
    287,-

  • av Frederic Masson
    485,-

  • av Louis De Lomenie
    287,-

  • av Anatole France
    287,-

  • av Andre Suares
    287,-

  • av Anthony Trollope
    287,-

  • av Maurice Paléologue
    287,-

  • av R. W Emerson
    287,-

  • av France Anatole
    287,-

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