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" « Mais la marche d¿un peuple, on le sait. « assez, se ressent longtemps de ses origines. » EDMOND PAUL.« J¿aurai souvent à revenir sur cette « question des origines, et des traditions, contre « lesquelles ne cesse de se débattre la Société « haïtienne. » H. PRICE.« Je ne puis faire abstraction ni de l¿histoire, « ni de l¿état de mon pays pour lui donner des « institutions ; je le prends, au contraire, tel « que les années l¿ont fait et tel qüil restera « longtemps encore. » LÉGER CAUVAIN."
" L'¿uvre de Darwin comprend, outre ses travaux biologiques, trois ouvrages consacrés spécialement à la géologie. Ils ont paru sous le titre général de Géologie du Voyage du Beagle et forment comme une trilogie embrassant l¿étude. La mise en ¿uvre des observations et des matériaux géologiques amassés par Darwin pendant l¿Expédition du Beagle (décembre 1831 à octobre 1836) s¿étend sur une période de quatre ans, de 1842 à 1846. Son livre sur les îles volcaniques, commencé en été 1842, fut terminé en janvier 1844 ; six mois après, il mettait sur le métier ses observations sur la géologie de l¿Amérique du Sud, qüil achevait d¿écrire en avril 1845. Durant la période qui s¿étend de 1846 à 1854, il fit paraître une série des constructions coralliennes, des îles volcaniques et de la géologie de l¿Amérique méridionale. De ces publications, la seule qui ait été traduite en français est celle sur les îles coralliennes, étude magistrale où se sont révélées pour la première fois la grandeur de conception, la puissance et la pénétration de cet incomparable observateur. Je me suis proposé de compléter la traduction des ¿uvres géologiques de Darwin et je publie aujourd¿hui ses Observations sur les îles volcaniques, qui seront suivies par ses études sur la géologie de l¿Amérique du Sud. "
" Le titre de cet Ouvrage plaira certainement au Public. L¿ouvrage même aura-t-il un sort si heureux ? Je n¿ose le croire, & mon amour propre fait volontiers ce Sacrifice au discernement du Lecteur judicieux. C¿est un crime que de s¿annoncer. Le titre qui semble un peu trop promettre, fait ordinairement tort à l¿ouvrage. L¿esprit prévenu va toujours plus loin qüon ne souhaite, & la peine qüil se donne d¿attendre même de belles choses, lui doit être payée chèrement. Que de motifs d¿une juste appréhension ? Jamais matière ne fut plus intéressante que celle que j¿ai entrepris d¿éclaircir. Tous les hommes sont sujets à s¿ennuyer. Les plus habiles cachent leur jeu: mais ils ne peuvent se tromper eux-mêmes. On ne se dérobe point ce qüon sent. Plein d¿une éloquence flatteuse, l¿amour propre veut nos persuader que nous ne nous trouvons jamais seuls, & nous voulons ensuite le persuader aux autres. Mais cette illusion s¿évanouit aisément. Le masque tombe, & les idées naturelles prennent le dessus. Cicéron ne présumait-t-il pas un peu trop de son mérite, quand il a assuré qüil était toujours en compagnie ?"
" On sait qüen l¿an II la France révolutionnaire essaya, sans y réussir, d¿abolir la religion chrétienne au moyen du culte de la Raison, puis de la remplacer par le culte de l¿Être suprême.Cette tentative étonna, en l¿effrayant, l¿Europe d¿alors ; mais, comme elle a échoué, on la trouva ensuite plus scandaleuse qüintéressante, et il a été de bon goût de présenter le culte de la Raison et le culte de l¿Être suprême comme une des plus sottes aberrations du délire révolutionnaire. Des écrivains sont venus qui ont réagi contre ces jugements trop sommaires: les uns ont cru voir dans l¿hébertisme antichrétien l¿heureuse réalisation de la pensée de l¿Encyclopédie ; les autres ont présenté le déisme robes pierriste comme la religion qui convenait alors et qui con- viendrait encore aujourd¿hui à notre race. Le plus vrai (si- non le plus exact) des historiens de la Révolution, Michelet, a pensé que ni la sécheresse du culte de la Raison ni la froideur du culte de l¿Être suprême ne convenaient aux fils du XVIIIe siècle, et, dans cette tête pleine de Diderot, dans ce c¿ur amoureux de la France, s¿est formée l¿idée d¿une religion de la patrie et de l¿humanité, religion dont l¿esprit, s¿il avait prévalu dans la politique des gouvernants, comme il vivait secrètement, selon Michelet, dans l¿instinct populaire, eût fécondé la révolution, eût orienté l¿âme française dans un sens conforme à son génie et eût peut-être rayonné sur le monde. L¿investigation pénétrante d¿Edgar Quinet est arrivée à de tout autres résultats. Ce penseur ne s¿est point scandalisé de l¿impiété de nos pères, et cependant, il n¿a pas rêvé le triomphe de la libre pensée. Tout en accusant les révolutionnaires de timidité française, tout en se moquant des hésitations de ces Polyeucte prudents, qui insultaient le dogme et en avaient trop peur pour le détruite ou le changer vrai- ment, Edgar Quinet leur reproche de n¿avoir pas demandé au christianisme même la religion des temps nouveaux. Et quelle est la conclusion implicite de tant de railleries éloquentes sur la servitude intellectuelle d¿un Hébert ou d¿un Robespierre ? C¿est qüil eût fallu se borner à convertir la France de la révolution au protestantisme."
" Qu'est ce que la philosophie ? Le mot est fréquemment employé. Par cela même, il donne une idée grossière, mais simple de ce qu'il signifie. Philosopher, c'est réfléchir sur un ensemble de faits pour en tirer des généralités. Philosophie, en un mot, veut dire réflexion et généralisation. C'est ainsi que l'on dit : la philosophie de l'art, la philosophie de l'histoire.En examinant la forme de la philosophie, le genre de réflexion qui lui convient, ce qu'on appelle: l'esprit philosophique, on voit qu'on peut le définir ainsi: il consiste dans le besoin de se rendre compte de toutes ses opinions, jointe à une force d'intelligence suffisante pour satisfaire plus ou moins ce besoin. La qualité caractéristique de l'esprit philosophique est la libre réflexion, le libre examen. Réfléchir librement, c'est se soustraire quand on réfléchit à toute influence étrangère à la logique. C'est raisonner en ne reconnaissant d'autres autorités que les règles de cette science et les lumières de la raison."
Édouard Chavannes1, né à Lyon le 5 octobre 1865 et mort à Paris le 29 janvier 1918, est un archéologue et sinologue français. Grand expert de l'histoire de la Chine et des religions chinoises, il est connu pour sa traduction de la plus grande partie du Shiji (¿¿ / ¿¿, Sh¿jì) de Sima Qian, qui est la première traduction de cet ouvrage dans une langue européenne.Érudit prolifique et influent, Chavannes fut l¿un des sinologues les plus accomplis de l¿ère moderne et, malgré son décès relativement précoce en 1918 à l'âge de 52 ans, est le digne successeur des grands noms de la sinologie française du xixe siècle, tels que Jean-Pierre Abel-Rémusat et Stanislas Julien. C'est en grande partie grâce à son travail que la sinologie est devenue une discipline respectée au sein des sciences humaines françaises. "Édouard Chavannes est mort le mardi 29 janvier 1918, enlevé dans la force de l¿âge, en pleine activité scientifique ; sa perte est la plus cruelle que pouvaient subir les études chinoises dans lesquelles il occupait le premier rang aussi bien à l¿étranger qüen France.Emmanuel-Édouard Chavannes est né le 5 octobre 1865 à Lyon , d¿une excellente famille originaire de Charmoisy, hameau de la paroisse d¿Orsier, situé à deux lieues au sud de Thonon , dans le Chablais. La religion réformée fut introduite dans cette région, en 1536, par les Bernois ; à la fin du siècle, Charles-Emmanuel de Savoie expulsa les protestants et il est probable que parmi eux se trouvait Bernard Chavannes, qui aborda à Territet, dans la paroisse de Montreux , en 1602 et fut admis à la naturalisation le 3 décembre 1618 par Niclaus Manuel, bailli de Vevey et capitaine de Chillon ; Bernard, ancêtre de la famille, périt misérablement écrasé par une avalanche ; il avait épousé Suzanne Prost de Genève, qui lui donna un fils André, dont descendent les membres actuels de la famille."
" Dans un livre intitulé : « Documents sur les Tou-kiue (Turcs) occidentaux », publié en 1903 par l¿Académie des Sciences de Saint-Pétersbourg, j¿ai eu l¿occasion de citer quelques extraits de la grande encyclopédie Tch¿e fou yuen koei rédigée vers l¿an 1013 par une commission de lettrés. Il m¿a paru utile de compléter ce travail en traduisant tous les textes qui, dans cette encyclopédie, peuvent intéresser l¿histoire des Tou-kiue occidentaux. Tel est l¿objet du présent article." Édouard Chavannes1, né à Lyon le 5 octobre 1865 et mort à Paris le 29 janvier 1918, est un archéologue et sinologue français. Érudit prolifique et influent, Chavannes fut l¿un des sinologues les plus accomplis de l¿ère moderne et, malgré son décès relativement précoce en 1918 à l'âge de 52 ans, est le digne successeur des grands noms de la sinologie française du xixe siècle, tels que Jean-Pierre Abel-Rémusat et Stanislas Julien. C'est en grande partie grâce à son travail que la sinologie est devenue une discipline respectée au sein des sciences humaines françaises.
" Le décor dans l¿art populaire chinois est presque toujours symbolique ; il exprime des v¿ux. Pour constater la vérité de cette proposition, il suffit de jeter les yeux sur les objets qui sont à l¿usage de tous, tels que les porcelaines, les broderies, le papier à lettres, les amulettes ; partout nous verrons se reproduire des motifs d¿ornementation qui ont un sens ; ce sens peut être plus ou moins caché, mais il importe de le découvrir si l¿on veut comprendre la raison d¿être du décor lui-même. Pour rendre notre étude plus claire, nous commencerons par analyser l¿un après l¿autre les divers procédés par lesquels l¿idée s¿exprime ; nous chercherons ensuite à énumérer et à classer ces idées elles-mêmes." Édouard Chavannes, né à Lyon le 5 octobre 1865 et mort à Paris le 29 janvier 1918, est un archéologue et sinologue français.
" C'est à Condorcet que l'on doit la théorie la plus complète et la plus moderne de l'école républicaine. Deux textes en organisent le développement, Les Cinq mémoires sur l'instruc- tion publique publiés en 1791 et le Rapport sur l'instruction pu- blique publié en 1792. On trouvera dans le présent volume le texte intégral des Mémoires. Pour la première fois, l'idée phi- losophique de l'institution scolaire est pensée dans sa complexité et en rapport avec la souveraineté populaire : protéger les savoirs contre les pouvoirs, considérer l'excellence comme la forme la plus haute de l'égalité, voir en chaque enfant un sujet rationnel de droit, se garder d'assujettir l'instruction publique aux volontés particulières et à l'utilité immédiate, telles sont quelques-unes des thèses majeures proposées par Condorcet. Ce faisant, il soutient qu'instruire n'est ni informer ni conformer et que c'est peut-être trop en faire que d'instaurer une « éducation nationale ».
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