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  • av Benoît de Nursie
    291,-

    " Écoute, ô mon fils, les préceptes du maître et incline l¿oreille de donc à toi, qui que tu sois, que je m¿adresse maintenant, toi qui, renon- mets-les en pratique, ; reçois volontiers les conseils d¿un tendre père, et çant à tes volontés propres, prends en main les très puissantes et nobles armes de l¿obéissance pour militer sous le vrai Roi, le Christ Seigneur. Et d¿abord, demande-lui par une très instante prière de mener lui-même à bonne fin tout bien que tu entreprendras. Ainsi celui qui a daigné nous compter déjà parmi ses fils n¿aura pas, un jour, à s¿attrister de nos mauvaises actions. "

  • av Hans Dominik
    291,-

    " Mit einer Stundengeschwindigkeit von achtzehn Knoten schraubte sich die "Usakama" durch die Fluten des Mittelmeeres. Nur ein schwaches Zittern des gewaltigen Körpers verriet die Arbeit der zwanzigtausendp- ferdigen Turbinen, die das Schiff vorwärts trieben. Vor zwei Tagen hat- ten die Reisenden in der Straße von Messina zum letzten Male Land ge- sehen, dann war der rauchende Kegel des Ätnas, das letzte Wahrzeichen Europas, allmählich im Westen hinter ihnen in der See versunken. Nur ruhiges, saphirblaues Meer zeigte sich jetzt nach allen Seiten hin, soweit das Auge reichte, ein ebenso blauer Himmel darüber, von dem das Ta- gesgestirn mit südlicher Kraft herniederbrannte. Glänzendweiße Son- nensegel, von den Schiffspumpen in kurzen Zeitabständen mit Seewas- ser benetzt, überspannten die Oberdecks und spendeten Schatten und Kühlung."

  • av Hortense Allart De Méritens
    291,-

    " Herblay n¿était connu jusqüici que des touristes et des archéologues pour sa vieille église des XIIe et XVIe siècles et le voisinage de la forêt de Saint-Germain. Il le sera dorénavant de tous les lettrés, grâce à la correspondance de Mme Hortense Allart de Méritens, que nous publions aujourd¿hui. Elle est, en effet, presque entièrement datée de cette bourgade de Seine-et-Oise .Comment une Parisienne comme Hortense était-elle allée s¿enfouir, à trente-cinq ans, dans ce petit trou que desservaient tant bien que mal deux voitures publiques ? Je crois que c¿étaient ses souvenirs d¿enfance, plus encore que l¿amour de la nature, qui l¿avaient attirée de ce côté. Son père avait possédé, sous le Consulat, une maison de campagne tout près de Montmorency, et elle-même, du temps qüelle était lectrice ou institutrice chez la générale Bertrand, avait passé une partie de sa jeunesse autour de Montlignon."

  • av Camille Mauclair
    291,-

    " Le présent ouvrage n¿est pas un exposé de discussions théoriques ou de préférences personnelles. Je n¿avais point ici à prendre parti. J¿ai cru opportun, en excluant une énumération excessive, d¿éviter l¿aspect fastidieux d¿un catalogue, tout en ne négligeant pourtant aucune des figures réellement représentatives d¿un genre et d¿une conception. J¿ai surtout jugé utile d¿encadrer l¿histoire abrégée des individualités dans l¿histoire des tendances d¿un siècle confus, inquiet, chercheur et grand. De là la division assez parti- culière de ce volume. On jugera si j¿ai bien ou mal fait en présentant, pour plus de clarté, les diverses manifestations dans un ordre parallèle et non dans une succession chronologique."

  • av Etienne Dupont
    291,-

    " On a envisagé et décrit le Mont Saint-Michel sous toutes ses faces ; des chercheurs patients ont dévoilé les origines mystérieuses de sa fondation ; les chartriers privés, les archives publiques, les manuscrits de la célèbre abbaye-forteresse, conservés aujourd¿hui, pour la plupart, à la bibliothèque municipale d¿Avranches, ont fait connaître la vie de ses abbés et de ses prieurs, de ses commendataires et de ses capitaines. Les chanoines de l¿église primitive, les moines de l¿ordre de Saint-Benoît, les religieux de la congrégation de Saint-Maur, ont été successivement évoqués, aussi bien que la vie militaire, concentrée dans son enceinte pendant plus de dix siècles. Ce corps gigantesque a été, pour ainsi dire, disséqué dans ses fibres les plus intimes ; les architectes ont décrit chaque pierre ; et la pierre, à l¿appel du savant ou du poète, a répondu ou a parlé ; les cérémonies pompeuses du quinzième siècle ont été reconstituées ; le géologue a sondé le socle qui sert de base à l¿édifice ; le botaniste a étudié la flore de ce joli petit bois, dont le bouquet de verdure, taillé en biseau par les vents du large ondule encore, malgré des coupes sombres, au pied de la sévère et hautaine Merveille. "

  • av Andre Michel
    291,-

    " Une seule fois, au cours de sa Longue carrière de critique et de professeur, en 1896, André Michel s¿était donné la tâche de réunir, en un petit volume, modestement intitule Notes sur l¿art moderne, un certain nombre d¿articles parus ici et là. Quelle ample et brillante matière offrirait la réunion totale de ses articles épanchés au jour le jour, pendant plus de quarante ans, au Journal des Débats notamment! Mais ce serait sans doute trahir sa mémoire que de réaliser sans lui ce qüil n¿avait pas voulu faire lui-même, comme ce serait peut-être le desservir que de publier d¿après des notes, si complètes et fidèles soient-elles, la matière de ses vingt-cinq années de cours, dont la substance seule devait passer dans ses chapitres de l¿Histoire de l¿Art."

  • av Alfred de Musset
    291,-

    " La confidente se rendit à ce raisonnement avec une parfaite bonne grâce, et, quelques jours après, elle apportait à M. Jules Troubat un coffret rempli de lettres qüelle le priait de déposer à la Bibliothèque nationale sous deux conditions : I° ce dépôt demeurerait anonyme ; 2° le coffret ne serait ou vert qüau bout de cinquante ans .Pourtant, sur les observations de M. Léopold Delisle, la donatrice consentitàré duirecedé laiàtrenteans .Et voilà comment, à partir du 3 janvier dernier, nous eûmes la bonne fortune de pouvoir prendre copie des lettres en question."

  • av Eugene Pelletan
    357,-

    " Voici, mon cher ami, un roi philosophe quelque peu vagabond qui vientfrap peràv otrepor te ;ou vrez-lui,jev ousprie ,etfaites-luiac cueil.Jusqüà présent l¿histoire officielle avait l¿habitude, en parlant de Frédéric, de cacher l¿homme sous le costume de l¿acteur. J¿ai cru devoir, au contraire, écarter le rôle et montrer l¿homme à l¿occasion en déshabillé du matin.Dans cette chronique intime du palais de Potsdam j¿ai rencontré plus d¿une fois Voltaire sur mon chemin, mais on ne fait pas parler Voltaire, on le laisse parler.Je vous en avertis d¿avance, mon ami, vous et la galerie, de peur qüun esprit chagrin ne prenne texte de mon silence, et n¿aille crier dans la rue que j¿ai plumé le paon pour mettre une plume à mon chapeau."

  • av Jules Gros
    291,-

    " La Guyane proprement dite, ou plutôt les Guyanes, comprennent toutes les rives nord-est de l¿Amérique du Sud et les pays enclavés entre l¿Orénoque et la rivière des Amazones.Ce vaste territoire, environné par l¿Orénoque d¿une part, le Cassiquiare, qui met ce fleuve en communication avec le Rio Negro, affluent de l¿Amazone, forme une île de 225 lieues du nord au sud, sur 325 lieues de l¿est à l¿ouest. Il est sillonné par un millier de rivières qui le coupent dans tous les sens.Fruit d¿une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle."

  • av Martial
    623,-

    " Je m¿appelle M. Val. Martial, poëte favori des Romains. Cependant, quelle que soit ma renommée présente, j¿espère qüelle a encore à grandir dans la postérité. En effet, je me suis souvent demandé : Par quel motif refuse-t-on au poëte vivant la renommée et la gloire ? pourquoi donc tant d¿injustice chez les contemporains d¿un homme illustre ? ¿ C¿est que l¿envie ne reconnaît que les talents qui ne sont plus. C¿est ainsi que, par suite d¿une vieille habitude, nous recherchons, de préférence aux constructions modernes, l¿ombre dégradée des portiques de Pompée et le temple ruiné de Catullus. Rome lisait encore les vers d¿Ennius du vivant de Virgile ; le siècle d¿Homère faisait à peine l¿aumône au sublime vieillard ; Ménandre, l¿honneur du théâtre, n¿y rencontra que froideur et dédain ; le charmant Ovide, de son vivant, ne fut reconnu un grand poëte que par Corinne, sa maîtresse. J¿écris donc les mémoires de ma vie pour le jour où je n¿aurai plus besoin de gloire. Ma gloire n¿a donc que faire de se hâter.

  • av Léon Griaud
    291,-

    " MonsieurJ¿accepte avec empressement l¿offre que vous me faites de collaborer par une lettre préface au nouveau livre que vous allez présenter au public. livre qui pourrait s¿appeler l¿histoire ou le martyrologe de notre sexe. Je vous félicite, Monsieur, d¿avoir eu le courage d¿étudier, de fouiller le passé, de ressusciter tant de documents précieux pour les femmes, ces éternelles lésées.Vous avez fait ¿uvre méritante, car, pour s¿occuper du droit des femmes, il faut être non-seulement vraiment juste, vraiment généreux, mais encore, mais surtout, vrai- ment désintéressé. Saves-vous que même avec le talent que vous mettez au service de la science vous n¿êtes pas certain de vous attirer la faveur de la foule ? Les femmes n¿étant rien, ne possédant rien, ne pouvant dispenser ni la renommée, ni les honneurs, ni la richesse, ne doivent s¿attendre à voir soutenir leurs revendications ni par les politiciens, ni par ceux qui s¿intitulent réformateurs et qui ne sont le plus souvent qüavides de succès, ni par ceux qui sont au pouvoir, ni par ceux qui aspirent à y arriver. La presse elle-même, qui a continué d¿être lavant-garde de l¿opinion, la presse n¿ose lancer l¿idée de libérer la moitié de l¿humanité."

  • av Edward Bulwer-Lytton
    490,-

    " En visitant ces cités antiques, dont les vestiges exhumés attirent le voya-geur aux abords de Naples, peut-être plus que, tout à la fois, la brumedélicieuse, le soleil sans nuage, les vallées violettes et les orangeraies duSud ; en contemplant, frais et éclatant encore, les demeures, les rues, lestemples et les théâtres d¿une localité de l¿âge le plus fier de l¿Empire ro-main ; il n¿est rien d¿anormal à ce que l¿écrivain qui s¿était déjà efforcé,fût-ce de manière indigne, de revivifier et créer, désirât vivement repeu-pler une fois encore ces rues désertes, restaurer ces ruines élégantes etréanimer des ossements encore cachés à son regard, traversant ainsi ungouffre de dix-huit siècles et éveillant à une seconde existence la Cité dela Mort !"

  • av Leon Seche
    357,-

    " Depuis une quinzaine d¿années, les livres sur Lamartine se multiplient comme à plaisir. J¿aurais mauvaise grâce à m¿en plaindre, puisque au- jourd¿hui j¿en mets un de plus dans la circulation, et que j¿ai conscience d¿avoir contribué pour une bonne part à remettre en honneur cette grandeetc hèremé moire.Cependant je déclare ici que j¿ai fait ce livre « sans presque y songer », comme dirait Musset. Je n¿y pensais pas, il y a six mois à peine, et il est probable qüil serait encore dans mon encrier, si les circonstances n¿avaient contrarié mon dessein. Il n¿y avait qüun livre, en effet, qui me trottât par la tête, depuis mes premiers essais sur Elvire. C¿était l¿histoire des rapports de Lamartine avec ses trois amis de collège qui furent Louis de Vignet, Guichard de Bienassis et Aymon de Virieu. Et pourquoi ce livre plutôt qüun autre ? "

  • av Théodose Du Moncel
    291,-

    " À proprement parler, le téléphone n'est qu'un instrument apte à trans- mettre les sons à distance, et l'idée de cette transmission est aussi ancienne que le monde. Les Grecs employaient des moyens susceptibles de la réaliser, et il n'est pas douteux que ces moyens n'aient été quelquefois mis à contribution dans les oracles du paganisme. Seulement cette trans- mission des sons ne sortait pas de certaines limites assez restreintes, ne dépassant pas sans doute celles des porte-voix. Suivant M. Preece, le document le plus ancien où cette transmission du son à distance soit formulée d'une manière un peu nette, remonte à l'année 1667, comme il résulte d'un écrit d'un certain Robert Hooke, qui dit à ce propos: «Il n'est pas im- possible d'entendre un bruit à grande distance, car on y est déjà parvenu, et l'on pourrait même décupler cette distance sans qu'on puisse taxer la chose d'impossible. Bien que certains auteurs estimés aient affirmé qu'il était impossible d'entendre à travers une plaque de verre noircie même très-mince, je connais un moyen facile de faire entendre la parole à travers un mur d'une grande épaisseur. On n'a pas encore examiné à fond jusqu'où pouvaient atteindre les moyens acoustiques, ni comment on pourrait impressionner l'ouïe par l'intermédiaire d'autres milieux que l'air, et je puis affirmer qu'en employant un fil tendu, j'ai pu transmettre instantanément le son à une grande distance et avec une vitesse sinon aussi rapide que celle de la lumière, du moins incomparablement plus grande que celle du son dans l'air. Cette transmission peut être effectuée non-seulement avec le fil tendu en ligne droite, mais en- core quand ce fil présente plusieurs coudes. »"

  • av Richard Wagner
    623,-

    " Si insuffisantes que soient la plupart des biographies françaises de Wagner (si niaises même, oserait-on dire, car les allemandes ne valent guère mieux), je n'ai pas à faire ici de notice biographique. Il me suffira de préciser, parmi les circonstances de sa carrière d'artiste, celles qui me sembleraient, plus directement, intéresser le présent labeur de Traduction et d'Édition.Peu de lecteurs ignorent, je le présume, les mésaventures parisiennes du Tannhäuser de Richard Wagner.¿C'était en 1860: on répétait, à l'Opéra, cet ouvrage du compositeur, qui devait être joué l'année suivante, en Mars. Or, quelques mois avant cette représentation, dans les premiers jours de Décembre, l'artiste crut utile de publier, sous forme de Lettre(à M.FrédéricVil lot) , un résumé total de ses idées sur l'Art, et spécialement sur laMusique."

  • av Guy de Maupassant
    397

    " A Madame Commanville Madame, je vous ai offert, alors que vous seule la connaissiez, cette toute petite pièce qüon devrait appeler plus simplement «dialogue». Maintenant qüelle a été jouée devant le public et applaudie par quelques amis, permettez-moi de vous la dédier. C¿est ma première oeuvre dramatique. Elle vous appartient de toute façon, car après avoir été la compagne de mon enfance, vous êtes devenue une amie charmante et sérieuse; et, comme pour nous rapprocher encore, une affection commune, celle de votre oncle que j¿aime tant, nous a, pour ainsi dire, faits de la même famille. Veuillez donc agréer, Madame, l¿hommage de ces quelques vers comme témoignage des sentiments très dévoués, respectueux et fraternels de votre ami bien sincère et ancien camarade.Je ne publierai point cette frêle comédie sans adresser mes bien vifs remerciements à l¿homme éclairé et bienveillant qui l¿a accueillie et aux artistes de talent qui l¿ont fait applaudir.Sans M. Ballande, qui ouvre si généreusement son théâtre aux inconnus repoussés ailleurs, elle n¿aurait peut-être jamais été jouée. Sans Mme Daudoird, si fine comédienne, si attendrie et si charmante dans le rôle de la vieille marquise, et sans M. Leloir, qui porte avec tant de dignité les cheveux blancs du comte, personne ne l¿eût, sans doute, remarquée."

  • av Maurice Maeterlinck
    291,-

    " Je veux simplement rappeler ici quelques faits connus de tous les botanistes. Je n¿ai fait aucune découverte, et mon modeste apport se réduit à quelques observations élémentaires. Je n¿ai pas, cela va sans dire, l¿intention de passer en revue toutes les preuves d¿intelligence que nous donnent les plantes. Ces preuves sont innombrables, continuelles, surtout parmi les fleurs, où se concentre l¿effort de la vie végétale vers la lumière et vers l¿esprit. S¿il se rencontre des plantes et des fleurs maladroites ou malchanceuses, il n¿en est point qui soient entièrement dénuées de sagesse et d¿ingéniosité. Toutes s¿évertuent à l¿accomplissement de leur ¿uvre ; toutes ont la magnifique ambition d¿envahir et de conquérir la surface du globe en y multipliant à l¿infini la forme d¿existence qüelles représentent. Pour atteindre ce but, elles ont, à raison de la loi qui les enchaîne au sol, à vaincre des difficultés bien plus grandes que celles qui s¿opposent à la multiplication des animaux."

  • av Elie Faure
    291 - 490,-

  • av Sebastien Faure
    291,-

  • av Gustave le Bon
    216 - 383,-

  • av Arthur Bernede
    383 - 450

  • av Allan Kardec
    291,-

  • av Okakura Kakuz¿
    291,-

    " L¿auteur du Livre du thé, Okakura-Kakuzo, est né en 1862 et mort en 1913. Japonais d¿origine, d¿éducation, de culture, défenseur ardent des traditions et des moeurs qui ont fait, durant des siècles, la force de la ci- vilisation japonaise, ses ouvrages, les Idéaux de l¿Orient (1903), le Réveil du Japon (1905), ont été, comme le Livre du Thé (1906), écrits et publiés en anglais.« Tout jeune encore, en 1886, dit Margaret Noble dans la préface des Idéaux de l¿Orient, il fut désigné pour faire partie de la commission impériale que le gouvernement japonais envoya en Europe et aux Etats- Unis étudier l¿histoire de l¿art et le mouvement artistique moderne. Loin d¿être affaiblie par cette expérience, sa passion de l¿art asiatique ne fit que grandir au cours de ses voyages et c¿est de cette époque que date l¿influence sans cesse croissante qüil exerça dans le sens d¿une renationalisation de l¿art japonais en opposition avec les tendances pseudo-européanisantes alors en faveur dans l¿Extrême-Orient."

  • av Maurice Halbwachs
    357,-

    " Comme nous feuilletions, dernièrement, un ancien volume : du Magasin pittoresque, nous y avons lu une histoire singulière, celle d¿une jeune fille de neuf ou dix ans qui fut trouvée dans les bois, près de Châlons, en 1731. On ne put savoir où elle était, née, ni d¿où elle venait. Elle n¿avait gardé aucun souvenir de son enfance. En rapprochant les détails donnés par elle aux diverses époques de sa vie, on supposa qüelle était née dans le nord de l¿Europe et probablement chez les Esquimaux, que de là elle avait été transportée aux Antilles, et enfin en France. Elle assurait qüelle avait deux fois traversé de larges étendues de mer, et paraissait émue quand on lui montrait des images qui représentaient soit des huttes et des barques du pays des Esquimaux, soit des phoques, soit des cannes à sucre et d¿autres produits des îles d¿Amérique. Elle croyait se rappeler assez clairement qüelle avait appartenu comme esclave à une maîtresse qui l¿aimait beaucoup, mais que le maître, ne pouvant la souffrir, l¿avaitfait embarquer"Héritier et critique de Durkheim, Maurice Halbwachs (1877-1945) fut le véritable initiateur et théoricien de la sociologie de la mémoire. Parue pour la première fois en 1925, son étude des Cadres sociaux de la mémoire a profondément influencé les historiens et les sociologues; elle retrouve toute son importance aujourd'hui que la question de la mémoire collective s'impose plus que jamais. La présente édition est accompagnée d'une postface de Gérard Namer, professeur de sociologie à l'université de Paris-VII et auteur d'un essai sur la pensée de Halbwachs (Mémoire et société, Paris, 1987), qui, grâce à une lecture des cahiers laissés par l'auteur, éclaire son oeuvre d'un jour nouveau.

  • av Edouard Schure
    291,-

    " La Bretagne est de toutes nos provinces celle qui offre encore de nos jours la race la plus pure, les plus vieilles traditions, la physionomie la plus originale. Si la Provence est le pôle latin de la France, la Bretagne en est le pôle celtique. L¿une lui a transmis le courant classique de la Grèce et de Rome ; l¿autre lui a renvoyé le courant mystérieux, mais non moins puissant, qui jaillit de sa source primitive avec le reflux des races s¿urs du nord-ouest de l¿Europe. La Provence se souvient d¿avoir été le royaume d¿Arles, le pays de la langue d¿oc et des troubadours contre les barbares du Nord. La Bretagne oublie moins encore qüelle a été l¿Armorique, le royaume de Breiz-Izel contre ces mêmes Franks, et qüun de ses rois, Noménoé, poursuivit un empereur carolingien jusque sous les murs de Paris. Celtes, Latins et Franks, trois races, trois génies, trois mondes, si opposés qüils paraissent irréconciliables."

  • av Arthur Edward Waite
    291,-

    " The Turba philosophorum or Peat of the Philosophers (in the sense of Assembly of Philosophers) is one of the first and most famous texts of medieval Western alchemy. There are two versions. A Latin of the thirteenth century, the Turba Philosphorum proper, and which is in fact the translation of an Arabic treatise of the tenth century. And one in French, called Turba Gallica, from the 15th century, a probable translation of an original in Castilian from the 13th century.It is a pseudepigraphic treatise presented as the report of an assembly of pre-Socratic Greek philosophers under the presidency of Pythagoras. Appended to the versions is another text, the Vision of Arislée or Vision d'Arisleus."

  • av Friedrich Engels
    291,-

    " L'histoire du Christianisme primitif offre des points de contact remarquables avec le mouvement ouvrier moderne. Comme celui-ci le christianisme était à l'origine le mouvement des opprimés, il apparaissait tout d'abord comme religion des esclaves et des affranchis, des pauvres et des hommes privés de droits, des peuples subjugués ou dispersés par Rome. Tous les deux, le christianisme de même que le socialisme ouvrier, prêchent une délivrance prochaine de la servitude et de la misère ; le christianisme transporte cette délivrance dans l'au-delà, dans une vie après la mort, dans le ciel ; le socialisme la place dans ce monde, dans une transformation de la société. Tous les deux sont poursuivis, et traqués, leurs adhérents sont proscrits et soumis à des lois d'exception, les uns comme ennemis du genre humain, les autres comme ennemis du gouvernement, de la religion, de la famille, de l'ordre social. Et malgré toutes les persécutions, et même directement servies par elles, l'un et l'autre se frayent victorieusement, irrésistiblement leur chemin."

  • av Frederic Bastiat
    291,-

    " Avez-vous jamais été témoin de la fureur du bon bourgeois Jacques Bonhomme, quand son fils terrible est parvenu à casser un carreau de vitre ? Si vous avez assisté à ce spectacle, à coup sûr vous aurez aussi constaté que tous les assistants, fussent-ils trente, semblent s¿être donné le mot pour offrir au propriétaire infortuné cette consolation uniforme : « À quelque chose malheur est bon. De tels accidents font aller l¿indus- trie. Il faut que tout le monde vive. Que deviendraient les vitriers, si l¿on ne cassait jamais de vitres ? »Or, il y a dans cette formule de condoléance toute une théorie, qüil est bon de surprendre flagrante delicto , dans ce cas très simple, attendu que c¿est exactement la même que celle qui, par malheur, régit la plupart de nos institutions économiques."

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