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  • av Plutarque
    185,-

    " Quant à Furius Camillus, entre toutes les grandes choses qu'on rapporte de lui, ce qu'il y a de vraiment singulier et d'étrange, c'est qu'un homme qui avait tant de fois commandé les armées et remporté des victoires éclatantes, qui exerça cinq fois la dictature, qui obtint quatre triomphes, et qui reçut le titre de second fondateur de Rome, n'ait pas été une seule fois consul. Il en faut chercher la cause dans les circonstances politiques. C'était alors le temps des discussions du sénat et du peuple. Le peuple s'opposait à l'élection des consuls : et il nommait, pour gouverner à leur place, des tribuns qui exerçaient, dans toute leur plénitude, la puissance et l'autorité consulaires, mais dont le pouvoir était moins odieux, à cause de leur nombre. C'était une consolation, pour ceux qui n'aimaient pas l'oligarchie, que de voir, à la tête des affaires, six personnes au lieu de deux. Camille, qui était alors dans toute la fleur de sa gloire, et qui se signalait par ses exploits, ne voulut point devenir consul contre le gré du peuple, bien qu'on eût tenu plusieurs fois, à Rome, dans l'intervalle, les comices consulaires. Quant aux autres magistratures, il en obtint une foule, et dans tous les genres : et il s'y comporta de telle façon, que l'autorité, même lorsqu'il commandait seul, lui fût commune avec d'autres, tandis que la gloire lui restait en propre, alors même qu'il avait des collègues. C'était, d'une part, l'effet de sa modération : il voulait exercer le pouvoir sans exciter l'envie : et de l'autre, c'était le fruit de sa prudence, qualité qui lui donnait une incontestable supériorité..."

  • av Plutarque
    185,-

    "... Publicola, persuadé que Rome avait moins à redouter de l'hostilité de Porsena, qu'elle n'avait à gagner à son amitié et à son alliance, ne refusait pas de le prendre pour juge, entre Tarquin et les Romains : ce parti lui souriait même ; et plus d'une fois il provoqua Tarquin à venir défendre sa cause devant Porsena, s'engageant à le convaincre qu'il était le plus méchant des hommes, et qu'il avait mérité d'être dépouillé de la royauté. Tarquin répondit fièrement qu'il n'accepterait personne pour juge, et Porsena moins que tout autre, si Porsena l'abandonnait et manquait à ses engagements. Cette réponse déplut à Porsena, et l'indisposa contre Tarquin. Sollicité d'ailleurs par son fils Aruns, qui était tout dévoué aux Romains, il offrit la paix, à condition qu'on lui rendrait, avec les prisonniers, les terres enlevées à l'Étrurie, en échange des transfuges romains. Les Romains y consentirent, et ils donnèrent pour otages dix jeunes gens de famille patricienne, et autant de jeunes filles, du nombre desquelles était Valéria, fille de Publicola..."

  • av Plutarque
    185,-

    "... Les noms de Romulus et de Romus leur vinrent, dit-on, du mot qui signifie mamelle, parce qu'on avait vu la louve les allaiter. Leur taille avantageuse et la noblesse de leurs traits annonçaient déjà, dès leurs plus tendres années, ce qu'ils seraient un jour. En grandissant, ils devenaient l'un et l'autre plus courageux et plus hardis, et ils montraient, dans les dangers, une audace et une intrépidité à toute épreuve ; mais Romulus l'emportait sur son frère par le bon sens, et par son habileté à traiter les affaires. S'agissait-il de pâturages, de chasse, partout, dans ses relations avec ses voisins, il donnait bien à connaître qu'il était né plutôt pour commander que pour obéir. Aussi étaient-ils fort aimés l'un et l'autre, de leurs égaux et de leurs inférieurs. Quant aux intendants et aux chefs des troupeaux du roi, à qui ils ne voyaient aucun avantage sur eux du côté du courage, ils les méprisaient, et ils ne tenaient compte ni de leurs menaces, ni de leurs colères. Leur vie, leurs occupations étaient celles d'hommes libres ; et ce qu'ils regardaient comme digne d'un homme libre, ce n'était pas de rester oisif et de ne rien faire, mais bien d'exercer son corps, de chasser, de courir, de détruire les brigands et les voleurs, et de défendre les opprimés contre la violence. Par cette conduite, ils avaient acquis un grand renom..."

  • av Nicolas Gogol
    172,-

    "... Les dehors peu avenants de Rome, sordides, enfumés, honnis des étrangers lui paraissaient de plus en plus s'harmoniser avec les trésors que cette ville recèle en son sein. Tomber au sortir de cet enchantement sur une artère à la mode bordée de luxueux magasins, parcourue par une foule élégante et de fringants équipages, eût gâté son plaisir, lui eût semblé une sorte de sacrilège. Il trouvait plus adéquate à la majesté romaine cette quiète humilité; ce mirage du XVIIIème siècle surgissant de-ci de-là sous la forme d'un noir abbé en tricorne, bas et souliers noirs, ou d'un vieux carrosse de cardinal à la caisse, aux roues, aux armoiries dorées ; ce peuple à la vivacité pondérée, à la démarche gravement plaisante, déambulant, enveloppé dans un semblant de manteau ou la veste, négligemment jetée sur l'épaule, les traits empreints d'une expression particulière, bien éloignée de cette pénible tension qui l'avait tant frappé chez les blousards et en général chez tous les Parisiens..."

  • av Plutarque
    172,-

    "... Jamais Solon ne sut se défendre des attraits de la beauté : il était sans force contre l'amour ; il ne savait pas lutter en athlète courageux. Il laisse voir, dans ses poésies, toute sa faiblesse, et même dans celle de ses lois qui défendait aux esclaves de se frotter d'huile sur la peau sèche5, et d'aimer des jeunes gens. C'était bien mettre un tel attachement au nombre des inclinations honnêtes et louables ; et, l'interdire aux indignes, c'était bien y inviter ceux qu'il en croyait dignes. On dit aussi que Pisistrate fut l'amant de Charmus, et qu'il dédia, dans l'Académie, la statue de l'Amour, près de l'endroit où l'on allume le flambeau sacré qui sert aux courses publiques.Solon, au rapport d'Hermippus, trouva une fortune que la bienfaisance et la générosité de son père avaient considérablement diminuée. Il ne manquait pas d'amis disposés à lui fournir de l'argent ; mais, né d'une famille plus accoutumée à donner qu'à recevoir, il aurait eu honte d'en accepter ; et, comme il était jeune encore, il s'adonna au négoce. Cependant, suivant quelques-uns, ce fut moins dans la vue de trafiquer et de s'enrichir, que dans le dessein de connaître et de s'instruire, que Solon courut par le monde..."

  • av Plutarque
    172,-

    "... Thésée, par son père, remontait à Érechthée et aux premiers autochthones. Du côté de sa mère, il était Pélopide. Pélops avait été le plus puissant des rois du Péloponnèse, moins encore par ses richesses que par le nombre de ses enfants. Il maria plusieurs de ses filles aux hommes les plus considérables du pays, et il dissémina la plupart de ses fils dans les gouvernements des villes. Pitthéus, l'un d'eux, aïeul maternel de Thésée, fonda la petite ville de Trézène. Il acquit le renom d'homme sensé et sage entre tous. La sagesse alors en estime consistait, je crois, en sentences morales du genre de celles qui ont fait la célébrité du poëme d'Hésiode sur les travaux et les jours. C'est là que se trouve la maxime suivante, qu'on dit être de Pitthéus : Paye à leur valeur les services de ton ami..."

  • av Plutarque
    172,-

    " Il y a vive dispute aussi sur l'époque où vécut le roi Numa, bien que les généalogies remontent, ce semble, avec exactitude, de génération en génération jusqu'à lui. Il est vrai qu'un certain Clodius dans la Discussion des temps, comme il a intitulé son livre, assure que, pendant le sac de Rome par les Gaulois, les anciens registres périrent, et que les actes qu'on montre aujourd'hui sont des pièces fausses, ¿uvre des complaisants, de certains personnages qui voulaient, à toute force, remonter aux premiers Romains, et se faire place dans les maisons les plus illustres. On a dit que Numa avait été le disciple de Pythagore. Numa suivant une autre opinion, n'aurait eu aucune connaissance des lettres grecques : la nature avait tout fait chez lui, et elle avait suffi pour le porter à la vertu ; ou bien, si ce roi avait eu un maître, il fallait faire honneur de son éducation à quelque barbare bien supérieur à Pythagore..."

  • av Nicolas Gogol
    185,-

    Le Portrait narre les aventures d'un peintre, Tchartkov, incarnanation de l'artiste romantique, consacrant sa vie à un art sans compromis. Poussé par une force mystérieuse, le jeune homme utilise ses derniers roubles à l'achat d'un tableau chez un brocanteur. Rentré chez lui, il se rend compte de l'incroyable vie qui se dégage du vieil homme qui est dépeint sur la toile et, en particulier, de ses yeux. Plus tard, il découvre une énorme somme d'argent cachée dans le cadre. Devenu artiste à la mode, il gaspille désormais son talent. Lorsqu'il s'en rend compte, le peintre maudit dérive vers la folie.

  • av Nicolas Gogol
    160,-

    Cette nouvelle raconte le souvenir émouvant d'Athanase Ivanovitch et de Pulchérie Ivanovna avec de belles descriptions et riches commentaires sur la vie rurale en Russie au temps de Gogol. Extrait: " Je ne puis oublier deux petits vieux du siècle passé : ils ne sont plus de ce monde, hélas ! mais la pitié me gagne et j'éprouve toujours au c¿ur un serrement bizarre en songeant que si le sort m'amène quelque jour devant leur domaine abandonné, je découvrirai peut-être au lieu de chaumières un monceau de décombres, un marécage à la place de l'étang, et sur l'emplacement de leur demeure une douve envahie par les ronces... et rien de plus. Oui, il me suffit d'y penser pour que je me sente triste, affreusement triste à l'avance."

  • av Plutarque
    172,-

    " On ne peut rien dire absolument, de Lycurgue le législateur, qui ne soit sujet à controverse. Son origine, ses voyages, sa mort, enfin les lois mêmes et le gouvernement qu'il a institués, ont donné lieu à des récits fort divers ; mais le point sur lequel y a le plus complet désaccord, c'est le temps où il a vécu. Les uns le font contemporain d'Iphitus, et prétendent qu'il régla avec lui l'armistice qui s'observe pendant les jeux Olympiques. De ce nombre est Aristote le philosophe, lequel allègue, pour preuve de son sentiment, le disque dont on se sert à Olympie, qui porte encore gravé le nom de Lycurgue. Mais ceux qui comptent les temps par la succession des hommes qui ont régné à Sparte, ainsi Ératosthène, Apollodore, le font antérieur d'un grand nombre d'années à la première olympiade..."

  • av Nicolas Gogol
    172,-

    Cette nouvelle se présente sous la forme d'un journal intime, tenu par le héros principal, Poprichtchine. Dans un premier temps, celui-ci décrit des épisodes de sa vie, de son travail ainsi que les diverses personnes qu'il côtoie. Puis il se met à confier les sentiments qu'il éprouve au sujet de la fille de son directeur. Des premiers signes de folie ne tardent pas à apparaître: le héros espionne discrètement les discussions de Medji, la chienne de cette fille. Il finit par mettre la main sur des lettres que Medji a écrites à une autre chienne. En l'espace de quelques jours, le fonctionnaire perd tous rapports avec la réalité; il comprend soudainement qu'il est en fait le roi d'Espagne. Sa démence se reflète jusque dans les dates de son journal: celui-ci commence un 3 octobre, mais le jour où il réalise qu'il est monarque est daté du 43 avril 2000. La fantaisie du héros se développe de plus belle au fil du temps. Il finit par être emmené de force dans un asile psychiatrique, alors que lui-même se figure arriver en Espagne. À la fin de la nouvelle il perd complètement la raison ; ses phrases deviennent totalement absconses. Ainsi la dernière : Hé, savez-vous que le dey d'Alger a une verrue juste en dessous du nez ?

  • av Nicolas Gogol
    197,-

    Tarass Boulba est un cosaque ukrainien robuste et belliqueux. Ses deux fils, Andreï et Ostap, rentrant de Kiev après avoir fini leurs études, sont très vite conduits à la Setch, le campement militaire cosaque. Une rumeur circulant dans le camp constitue un motif suffisant pour entrer en guerre contre les Polonais, au nom de la défense de la foi orthodoxe.La campagne féroce est marquée par le passage à l'ennemi d'Andreï, qui cherche à rejoindre la fille du gouverneur. Pour sauver cette fille, Andreï devra apporter de la nourriture à la ville de Doubno, assiégée par les Cosaques. Au cours du combat, Tarass découvre son fils sous l'uniforme polonais. Tarass, humilié, le tue lui-même d'une balle dans le torse. Après l'arrivée de renforts polonais, la déroute des troupes cosaques est inévitable, Ostap est capturé et exécuté publiquement avec ses compagnons sous les yeux de son père qui reviendra avec d'autres cosaques pour essayer de le venger. Mais ce sera une nouvelle défaite, Tarass Boulba finira par être capturé, puis sera brûlé vif en rêvant, du haut de son bûcher, de la victoire définitive de la foi orthodoxe.

  • av Nicolas Gogol
    185,-

    Akaki Akakievitch Bachmatchkine, un petit fonctionnaire pétersbourgeois, consacre l'essentiel de son temps à des copies d'actes, tâche qu'il accomplit avec zèle au milieu des moqueries et des vexations. Une catastrophe chamboule un jour sa vie : son manteau, usé jusqu'à la corde, doit être remplacé. Ceci donne subitement une autre dimension à l'existence d'Akaki. Il commence à économiser, kopeck après kopeck, pour se procurer le vêtement dont l'acquisition vire à l'obsession. Il est un homme heureux, le jour où il l'endosse pour la première fois. Malheureusement, en rentrant d'une fête organisée par ses collègues pour célébrer le grand événement, Akaki est agressé et son manteau volé. Pour la première fois de sa vie, le malheureux se révolte contre le sort et entame des démarches pour récupérer son cher manteau. Malheureusement, un personnage considérable et important auquel il demande secours s'en prend violemment à lui afin d'impressionner une connaissance qui lui rendait visite. C'est le coup de grâce pour Akaki, qui meurt de froid quelques jours plus tard. C'est alors que commencent à se produire des événements inexplicables : un spectre apparaît dans différents quartiers de Pétersbourg, effrayant les passants et leur dérobant leurs manteaux. Le fantôme, qui n'est autre que celui d'Akaki, attaque finalement le personnage important qui avait renvoyé si durement le petit fonctionnaire et lui vole son manteau. Un nouveau spectre apparaît dans Pétersbourg.

  • av Plutarque
    172,-

    "... Cette maison produisit beaucoup de grands hommes, parmi lesquels se distingua surtout Fabius Rullus, que les Romains surnommèrent Maximus, c'est-à-dire le très-grand : il était le trisaïeul de celui dont nous écrivons la Vie. Une particularité physique fit donner à notre Fabius le surnom de Verrucosus: c'était une petite verrue, qu'il avait au haut de la lèvre. On lui avait aussi donné celui d'Ovicula, qui signifie petite brebis ; et cela parce que, dans son enfance, il était d'un caractère doux et d'un esprit pesant. Tranquille et taciturne, il ne montrait aucune vivacité dans les jeux de son âge ; et le développement lent et pénible de son intelligence, son manque de volonté, sa docilité pour les caprices de ses camarades, le faisaient juger presque imbécile et stupide, par ceux qui ne pouvaient le connaître que sur les apparences..."

  • av Plotin
    234 - 339,-

  • av Nicolas Gogol
    197,-

    "... Chez nous, chers lecteurs, cela soit dit sans vous fâcher (peut-être vous fâcherez-vous qu'un éleveur d'abeilles vous parle aussi familièrement qu'à son compère), chez nous, à la campagne, voici ce qui se passe de toute éternité : aussitôt que les travaux des champs sont terminés, le moujik grimpe pour tout l'hiver sur son poêle, et nous autres, nous cachons nos abeilles dans une cave obscure. Quand il n'y a plus une seule grue dans le ciel, plus une seule poire sur l'arbre, alors, aussitôt le soir arrivé, vous êtes sûrs d'apercevoir, au bout de la rue, une maisonnette éclairée d'où sortent des bruits de rires, de chansons qui s'entendent au loin; la balalaika résonne et quelquefois aussi le violon mêlés au brouhaha des conversations. Ce sont nos vetchernitsy. Elles ressemblent, voyez-vous, à vos bals; seulement, on ne peut pas dire que ce soit tout à fait la même chose. Quand vous vous rendez au bal, c'est uniquement dans le bût de faire aller vos jambes et de bâiller dans vos mains ; tandis que chez nous, une foule de jeunes filles se réunissent non pas pour danser, mais pour faire marcher la quenouille et le fuseau..."

  • av Alfred Jarry
    185,-

    Valeria Messalina fut la troisième épouse de l'empereur romain Claude et donna naissance à Britannicus. Sa conduite scandaleuse et son dévergondage sans borne finirent par provoquer sa perte. Soupçonnée de comploter contre l'empereur, elle fut sommairement exécutée en 48. Plus tard, elle deviendra l'image même de la luxure et du scandale...

  • av Alfred Jarry
    185,-

    Ce recueil d'articles est paru dans La Revue blanche en 1902. Ils vont du hilarant et léger au tragique et provoquant, exemple : " ... La danse, telle qu'elle se pratique au contraire dans les ballets, s'avoue d'une immoralité flagrante : la ballerine pirouettant debout, la jupe s'écarte, toujours par la force centrifuge, jusqu'à s'éployer entièrement, de telle sorte que sa circonférence soit dans le même plan que les points d'attache..."

  • av Alfred Jarry
    185,-

    Il s'agit ici d'un recueil d'une cinquantaine d'articles parus dans La Revue blanche de 1901 à 1903. On y trouve des articles iconoclastes (Hommage posthume), absurdes (Les Confetti-neige, Les Fusils transformés), faussement érudits (Cynégétique de l'Omnibus), irrévérencieux (L'Avarie), faussement naïfs (Accidents de chemin de fer), ironiques (Hannetons, Hameçons et Hanotaux) ou, parfois, tout ceci à la fois...

  • av Alfred Jarry
    197,-

    Suggérer au lieu de dire, faire dans la route des phrases un carrefour de tous les mots, en inscrivant ce parti-pris esthétique dans la préface de ce premier livre, les Minutes de sable mémorial, Jarry se place dans la filiation de Mallarmé. En effet, on y trouve un chaos organisé, où se répondent, de façon non linéaire, idées, mots et consonances. Et, comme beaucoup, on s'égare dans la polysémie des significations, des sens et des réminiscences entre obscurité volontaire et lumière éblouissante...

  • av Alfred Jarry
    160,-

    Les Antliaclastes, drame en trois actes d'Alfred Jarry, est la deuxième version, considérablement remaniée et développée, d'une comédie en un acte portant le même titre et datée du 12 juillet 1886. Cette première version figure, d'une part dans l'Album de l'Antlium (dossier 26 des Cahiers du Collège de Pataphysique, nouvelle série), qui reproduit la totalité des dessins de Jarry illustrant les manuscrits originaux, et sera publiée, d'autre part, dans le recueil Saint-Brieuc des Choux[1], en compagnie de quatorze autres pièces qui constituent une sorte de florilège des poésies et des comédies composées par Jarry, entre sa douzième et sa quinzième année, alors qu'il était élève au lycée de Saint-Brieuc. Le lecteur voudra bien se reporter à ces deux ouvrages, qui se complètent l'un l'autre et sont proprement indispensables à l'intelligence du présent écrit. Celui-ci provient, comme les précédents, du ramas intitulé Ontogénie. Il est de l'écriture de Jarry écolier et ne comporte pas de dessin.

  • av Alfred Jarry
    197,-

    L'amour est un acte sans importance, puisqu'on peut le faire indéfiniment . Le roman commence par cette étonnante phrase lâchée lapidairement par le personnage central, André Marcueil en plein milieu d'un repas dans son château de Lurance. Suit inéluctablement une discussion sur l'amour où chacun rivalise d'imagination pour célébrer un surmâle, un homme capable de faire un nombre impressionnant de fois l'amour en un temps limité. Cette discussion devient enfin purement scientifique lorsqu'un médecin, le docteur Bathybius, fait remarquer que le corps humain n'est pas adapté à de telles prouesses et que par conséquent, ces histoires de performance ne sont que des fantasmes. Un autre personnage, Monsieur William Elson, chimiste de renom, fait alors intervenir l'une de ses inventions, la perpetual-motion food (que l'on peut traduire par nourriture du mouvement perpétuel ) qui, selon lui, permettrait la regénération des muscles pendant l'effort. Un homme ainsi nourri pourrait, sans effort particulier, devenir physiquement hyper-impressionnant et rivaliser avec le fantasmagorique.

  • av Alfred Jarry
    185,-

    " ... Achras- O mais c'est que, voyez-vous bien, je n'ai point sujet d'être mécontent de mes polyèdres, ils font des petits toutes les six semaines, c'est pire que des lapins. Et il est bien vrai de dire que les polyèdres réguliers sont les plus fidèles et les plus attachés à leur maître ; sauf que l'Isocaèdre s'est révolté ce matin et que j'ai été forcé, voyez-vous bien, de lui flanquer une gifle sur chacune de ses faces. Et comme ça c'était compris. Et mon traité, voyez-vous bien, sur les m¿urs des polyèdres qui s'avance : n'y a plus que vingt-cinq volumes à faire..."

  • av Alfred Jarry
    185,-

    Le père Ubu assassine le roi Venceslas de Pologne, et il prend le pouvoir ; il fait tuer les nobles J'ai l'honneur de vous annoncer que pour enrichir le royaume je vais faire périr tous les Nobles et prendre leurs biens , puis ceux qui l'ont aidé à faire son coup d'État. Cependant, Ubu, Roi, doit faire attention au fils du roi déchu Venceslas, le prince Bougrelas. Père Ubu est tout au long de l'¿uvre mené en bateau par sa femme, qui va lui voler son argent, l'obligeant à la fin de la pièce à fuir le pays avec ses généraux.

  • av Aristophane
    185,-

    Quatrième pièce conservée d'Aristophane, après Les Acharniens, Les Cavaliers et Les Nuées, Les Guêpes s'inscrivent dans le cadre de la longue lutte de l'auteur contre le démagogue Cléon. Cette fois-ci, la question de la paix passe au second plan ; c'est le fonctionnement de la démocratie athénienne qui est visé. En effet, Périclès a institué une indemnité journalière destinée à inciter les citoyens à participer aux tribunaux - Athènes possède en effet une justice populaire directe et collective. En 425 av. J.-C., trois ans avant les Guêpes, Cléon a porté cette allocation à trois oboles, attirant ainsi les citoyens âgés - qui deviennent de redoutables jurés professionnels - et accroissant sa popularité. En conséquence, nombre de citoyens se pressent dès l'aube devant les portes de l'Héliée, règlent rapidement les affaires en cours, perçoivent leur triobole et sortent libres de leur journée.

  • av Aristophane
    185,-

    Excédé par la médiocrité des poètes athéniens du moment, le dieu Dionysos décide de se rendre aux Enfers, accompagné de son esclave Xanthias, pour chercher Euripide et le ramener parmi les vivants. Par mesure de précaution, il se déguise en Héraclès, puisque celui-ci a réussi à revenir vivant de l'au-delà. Après avoir envisagé les différents moyens d'accéder au monde des morts, revêtu le costume et fait quelques rencontres insolites (comme un mort qui préfère revivre plutôt que de faire le porteur), Dionysos et son esclave descendent au bord du Styx où Dionysos est obligé de se mettre à la rame, sous les chants du ch¿ur composé de grenouilles (d'où le titre de la pièce).Arrivé aux Enfers, Dionysos-Héraclès est confronté à tous ceux qui, pour une raison ou une autre, ont eu maille à partir avec le vrai Héraclès, et par peur, passe son temps à changer de costume avec Xanthias plus courageux que lui. Enfin reçu par Hadès, Dionysos organise un long débat entre Eschyle et Euripide. Chacun des deux poètes défend les qualités de son ¿uvre par rapport à celle de l'autre, dans une longue discussion qui alterne arguments littéraires et injures.Finalement, Dyonisios pèse leurs vers avec une balance. Ce sont les vers d'Eschyle, plus lourds, qui l'emportent : Dionysos modifie son projet initial de ramener Euripide, et ramène finalement Eschyle d'entre les morts, non sans emporter au passage quelques présents mortels à l'adresse de certains vivants athéniens.

  • av Aristophane
    185,-

    Les Nuées est une comédie grecque classique d'Aristophane, du Ve siècle av. J.-C.. Le thème de la pièce est le conflit des générations qui oppose un vieil Athénien, Strepsiade, et son fils Pheidippidès. Elle met en scène Socrate, et c'est à ce titre que Les Nuées furent l'une des pièces les plus étudiées depuis l'Antiquité.

  • av Aristophane
    185,-

    Plutus est la dernière comédie d'Aristophane que nous ayons conservée. Si l'on en croit certains lexicographes, une première version avait été jouée en 408 av. J.-C., mais elle ne nous est pas parvenue. Représenté alors qu'Athènes est encore sous l'hégémonie de Sparte, le Plutus n'a aucun rapport avec le contexte politique. La pièce est présentée lors d'un concours nouvelle formule: cinq poètes comiques concourent désormais au lieu de trois. Nous n'en connaissons pas le gagnant.Comme l'Assemblée des femmes (392), Plutus marque l'évolution d'Aristophane vers la Comédie moyenne : la parabase disparaît et le ch¿ur joue un rôle bien moindre. Les deux pièces partagent également le même thème : Aristophane y aborde le problème de l'inégalité des richesses.

  • av Aristophane
    185,-

    Agoracritus, un vendeur de saucisses, est en concurrence avec Cléon pour obtenir la confiance et l'approbation de Démos, un vieillard qui incarne l'allégorie du peuple athénien. Après différentes épreuves, Agoracritus est jugé le plus digne de confiance et humilie ainsi le démagogue Cléon en restaurant la gloire de Démos.

  • av Gustave Flaubert
    233,-

    Salammbô est un roman historique de Gustave Flaubert, paru le 24 novembre 1862 chez Michel Lévy frères. Il a pour sujet la guerre des Mercenaires, iiie siècle av. J.-C., qui opposa la ville de Carthage aux mercenaires barbares qu'elle avait employés pendant la première guerre punique, et qui se révoltèrent, furieux de ne pas avoir reçu la solde convenue. Flaubert chercha à respecter l'histoire connue, mais profita du peu d'informations disponibles pour décrire un Orient à l'exotisme sensuel et violent.

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