Om Le onzieme coup
L'avant-guerre se termine. La suite a été longuement annoncée, intensément préparée et officiellement déclarée.
Comme si le gaspillage des ressources naturelles et l'épuisement des énergies fossiles ne suffisaient pas, l'humanité s'est dotée d'un fardeau économique insoutenable, aujourd'hui prêt à tomber. Mais les États-Unis qui ont obtenu ce free lunch par la ruse en 1944 et l'ont volé par la trahison en 1971 tenteront bientôt de l'imposer par la terreur d'une assertion nucléaire, qu'ils annoncent depuis quinze ans même s'ils en changent de cible au gré de leur politique internationale. L'Union Européenne croit devoir sauver le dollar, et veut surtout abattre l'alternative civilisationnelle chrétienne à son matérialisme transhumain. Le monde attendait une guerre mondiale pour permettre ce Great Reset d'effacement des dettes. Celui-ci a finalement été mis sur le compte d'un autre cas de force majeure, l'éruption coronavirale, mais une guerre reste nécessaire comme prétexte à l'assertion ultime.
De même qu'en 1990, les pays de l'axe atlantico-uniopéen croient se préparer à défendre un pays menacé alors que les États-Unis s'apprêtent à les lancer dans une guerre offensive, qui doit être perdue pour justifier leurs frappes nucléaires. Les gouvernements d'Europe sont lucides mais ils seront soudain mis devant l'urgence de réagir avant de vérifier, à minuit. Un incident réel ou fictif servira à déclencher les opérations. Les populations ne réagissent pas et les pilotes ou presseurs de boutons obéiront.
Encore un effort et nous aurons définitivement déclenché la troisième guerre mondiale.
Vis mer