Om UNE PUPILLE GÊNANTE
Jacques Simiès ouvrit un ¿il, puis l¿autre, bâilla, s¿étira et
demanda à son valet de chambre, Lazare, qui venait écarter les
persiennes :
¿ Lazare, quelle heure est-il ?
¿ Monsieur, il est dix heures.
¿ Quel temps fait-il ?
¿ Ni beau ni laid, monsieur, et le baromètre est au variable.
¿ Bien, comme cela tu ne te compromets pas. Y a-t-il des lettres ?
¿ Pas beaucoup : voici le courrier d¿ailleurs, Monsieur peut voir.
Et Lazare déposa sur la table de nuit quelques journaux et
quelques enveloppes médiocrement garnies.
¿ Tant que cela ? fit indolemment le viveur en s¿étirant de plus
belle. Bah ! à tout à l¿heure les affaires sérieuses. Lazare, j¿ai faim.
¿ Je vais apporter à Monsieur son chocolat.
¿ Très cuit surtout. Cette brute de Césarine m¿envoie toujours de
l¿eau chaude.
¿ Je vais y veiller, monsieur.
Et, après avoir laissé entrer lentement dans la chambre un jour
atténué par les rideaux de guipure, Lazare sortit.
Vis mer